Enseignante tuée: Pap Ndiaye affirme qu'"à ce stade, on ne peut pas tirer de conclusions"

Le nouveau ministre de l'Education, Pap Ndiaye, le 20 mai 2022 sur le perron du ministère de l'Education - EMMANUEL DUNAND © 2019 AFP
"Cet événement atroce est tout de même exceptionnel. Il y a 12 millions d’élèves, près d'un million de personnel de l'Éducation nationale". Ce jeudi, au lendemain de la mort d'une enseignante d'espagnol dans un collège-lycée de Saint-Jean-de-Luz, poignardée par un élève, le ministre de l'Éducation Pap Ndiaye a maintenu son déplacement de deux jours en Savoie et Haute-Savoie, et a accordé une interview à France Bleu Pays de Savoie.
"À ce stade, on ne peut pas tirer de conclusions de ce qu'il s’est passé", estime le ministre, évoquant une enquête qui "démarre". Selon les informations de BFMTV, le suspect, un adolescent de 16 ans souffre de "troubles psychiatriques avérés". Plus tard dans la journée, devant la presse, le ministre a confirmé que "c'est plutôt vers des troubles de nature psychiatriques que l'on s'oriente mais je ne veux pas conclure avant que l'enquête ait précisé tout cela".
"La question de la santé scolaire est importante"
"Des pistes allant vers une situation psychiatrique ont été évoquées, nous allons regarder et en tirer des conclusions", a déclaré Pap Ndiaye à ce sujet.
Ce dernier a par ailleurs rappelé que 20% de psychologues et d'infirmières en plus allaient être recrutés par l'Éducation nationale "dès l'année prochaine", le "temps de la formation".
"La question de la santé scolaire est importante. Je ne ferai pas de lien direct entre la santé scolaire à Saint-Jean-de-Luz et ce qu’il s’est passé hier mais la question générale psychiatrique de nos élèves est posée depuis la crise sanitaire", a-t-il ajouté.