Disparition de Maëlys: comment les enquêteurs vont continuer leurs recherches

Plus de 5 km² d'eau fouillées, sondées depuis deux jours. Les recherches au lac d'Aiguebelette, en Savoie, pour tenter de retrouver Maëlys doivent s'achever dans la journée de mercredi. Et la fillette de neuf ans reste introuvable. Dans les prochaines heures, les sonars vont achever de sonder les zones du lac qui ne l'avaient pas encore été mais ensuite, aucune autre recherche opérationnelle ne doit être menée par les enquêteurs.
Les gendarmes en charge de l'enquête sur la disparition de Maëlys, dont aucune trace n'a été découverte depuis le 27 août, se sont focalisés sur ce lac d'Aiguebelette ces derniers jours en raison de sa proximité avec la salle où se déroulait la fête de mariage à laquelle participait l'enfant ce jour-là. Par ailleurs, le principal suspect dans cette affaire avait ses habitudes. Sa famille y possède un cabanon et un bateau et l'homme, mis en examen et placé en détention depuis, s'y rendait deux à trois fois par semaine pour promener ses chiens.
Vérifications
Dans un premier temps, les enquêteurs avaient fouillé les berges et les alentours du cabanon. Avant de procéder à la fouille de la totalité du lac dont les profondeurs peuvent atteindre les 70 mètres. Trois sonars ont été utilisés et des hommes des brigades nautiques de Strasbourg, Villefranche-sur-Saône, et Aix-les-Bains sont venus en renfort. Des recherches ralenties par les pluies qui s'abattent sur le département.
En l'absence d'indices pouvant faire avancer l'enquête, les recherches opérationnelles vont prendre fin près de trois semaines après la disparition de la fillette. Elle ne recommenceront seulement si un nouvel élément était porté à la connaissance des enquêteurs. Les gendarmes vont désormais se consacrer à la vérification des signalements qui pourraient leur parvenir, alors que le principal suspect, un homme de 34 ans, continue de nier toute implication dans l'enlèvement de Maëlys.