Braquage de Kim Kardashian: le réceptionniste de l'hôtel, lui aussi séquestré, confie son envie de "clôturer le dossier"

Tourner la page après neuf années d'attente. Alors que le procès du braquage de Kim Kardashian s'est ouvert lundi 28 avril aux assises de Paris, le veilleur de nuit de l'hôtel où les faits ont eu lieu, lui aussi partie civile, espère pouvoir mettre un point final à cette affaire.
"Le délai de neuf ans a laissé cette affaire toujours vivante. (...) On est là pour clôturer le dossier et refermer la porte", déclare Abderrahmane Ouatiki ce mercredi 30 avril auprès de BFMTV.
Dix personnes, neuf hommes et une femme, sont jugées depuis lundi et pendant quatre semaines à Paris, accusées d'avoir pris part au braquage qui s'est déroulé dans un hôtel particulier du 8ème arrondissement, dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016. Abderrahmane Ouatiki, lui aussi braqué et ligoté par les malfaiteurs à l'époque, fait part de son intention de refermer ce dossier à la suite duquel il a tout perdu.
"Je n'ai pas de haine"
À l'époque des faits, cet Algérien arrivé en France en 2003 étudiait la sémiologie et travaillait comme veilleur de nuit en parallèle. Mais alors qu'il est bien considéré comme une victime dans ce dossier, Abderrahmane Ouatiki a dû quitter la France juste après le braquage, son visa n'ayant pas été renouvelé.
"J'ai investi beaucoup de temps dans mes études en France (...) Tout s'est arrêté après ce drame", témoigne-t-il ce mercredi, toujours sur notre antenne.
Après les faits en 2016, l'homme n'a jamais pu rentrer en France et a abandonné la thèse sur laquelle il avait commencé à travailler.
À présent, il indique simplement être dans une recherche de vérité, sans entretenir de "haine" vis-à-vis des accusés. "Je n'ai pas de haine pour les braqueurs. S'ils sont ici dans une optique de repentance et de regret, qu'ils le prouvent en donnant une vérité complète de ce qu'il s'est passé."