Bataclan: Chartres ne veut pas inhumer le corps du terroriste Omar Ismaïl Mostefaï

Pour la marie de Chartres, hors de question d'accueillir le cadavre de l'un des kamikazes du Bataclan. - Miguel Medina - AFP
Elle n’en veut pas. Deux mois après les attentats qui ont endeuillé la France en novembre dernier, la mairie de Chartres refuse que le corps d’Omar Ismaïl Mostefaï, qui a participé à la tuerie du Bataclan, soit inhumé dans le cimetière communal, comme le rapporte L’écho républicain. Sa dépouille est pour l’heure toujours conservée à l'Institut médico-légal de Paris, où les cadavres des terroristes ont été autopsiés.
Refus non autorisé
Bon nombre d’élus ne souhaitent pas offrir une sépulture à ses assassins. Pourtant, comme le rappelle Le Bien Public, une mairie n'a pas le droit de "refuser l’inhumation d’une personne décédée si le défunt est mort dans la commune, s’il y habitait ou si elle abrite déjà un caveau familial". Néanmoins, la commune de Chartres estime qu’elle n’avait plus rien à avoir avec le terroriste.
Car si la famille du défunt a demeuré dans la commune jusqu'en 2012, celle-ci est repartie en région parisienne par la suite. Sans Omar Ismaïl Mostefaï toutefois qui laissera une trace de sa présence au moment de déclarer la naissance de son deuxième enfant à l'état-civil en août 2013. Juste avant de rejoindre la Syrie. Mais la mairie ne considère pas ce passage par la maternité de Chartres et le service d'état civil comme une preuve suffisante.
Les autres pistes?
Au vu de la polémique, L’écho républicain estime donc "probable" dans ces conditions que le terroriste soit inhumé ailleurs. "À Paris, où il est mort, sinon en Algérie, le pays de son père et de sa femme", précise le journal.