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Police-Justice

"Alexia Daval dégageait de la joie de vivre", se souvient une ancienne collègue

Laurinda a cotoyé Alexia Daval sur son lieu de travail.

Laurinda a cotoyé Alexia Daval sur son lieu de travail. - BFMTV

Une ancienne collègue de travail d'Alexia Daval décrit au micro de BFMTV une jeune femme "souriante" et "heureuse de vivre".

Une jeune femme "très ouverte, souriante et accueillante". C'est ainsi que Laurinda décrit Alexia Daval, qu'elle côtoyait sur son lieu de travail, au Crédit Mutuel. "Elle était heureuse de vivre, elle avait toujours le sourire, elle était très complice avec ses collègues de travail. Elle dégageait de la joie de la vivre", témoigne auprès de BFMTV cette ancienne collègue de la jeune femme de 29 ans, dont son mari Jonathann Daval a avoué le meurtre mardi

"Elle n'avait pas l'air malheureuse dans sa vie de tous les jours"

Pour Laurinda, difficile d'imaginer Alexia Daval être violente envers son mari, comme l'a laissé supposer l'avocat de Jonathann Daval, Randall Schwerdorffer.

"Connaissant la personne qu'elle était, toujours souriante, je me suis dit 'c'est pas possible'. Elle n'était pas violente du tout, elle n'était pas rabougrie, pas triste. Elle avait toujours le sourire, présentait très bien. Elle n'avait pas l'air d'être malheureuse dans sa vie de tous les jours", se souvient encore sa collègue, ajoutant qu'Alexia "était toujours en train de plaisanter", et était "quelqu'un de très jovial". 

De son côté, l'avocat de Jonathann a décrit une jeune femme à la personnalité "écrasante", à côté de laquelle son époux "se sentait écrasé, rabaissé". Il a également évoqué des "accès de violence" d'Alexia Daval à l'encontre de son époux.

Une ligne de défense qui révolte la tante de la victime. "C’est inacceptable. On a l’air d’inverser les rôles. On ne peut pas l’accepter. C’est lui le gentil et c’était ma nièce la méchante? Non, non, ce n’est pas comme ça", a ainsi estimé Roberte, interrogée par BFMTV mercredi

A.S. avec Amélie Rosique