Affaire Bettencourt: un non-lieu pour Sarkozy

L'ancien président ne sera pas renvoyé devant le tribunal correctionnel, selon le quoditiens "Sud-Ouest" et "Le Monde".

Dans l'affaire Bettencourt, Nicolas Sarkozy bénéficie d'un non-lieu, selon les quotidiens Sud-Ouest et Le Monde. Une information confirmée à l'AFP par une source proche du dossier.

En revanche, les dix autres personnes mises en examen sont elles renvoyées devant le tribunal correctionnel. Parmi elles, l'artiste François-marie Banier, mais aussi l'ancien ministre du Budget Eric Woerth. Son avocat se dit "surpris".

Pour Nicolas Sarkozy, c'est un obstacle important qui vient d'être levé. Les juges Jean-Michel Gentil et Valérie Noël ont décidé de ne pas renvoyer l'ex-président devant le tribunal correctionnel, estimant que les charges retenues contre lui étaient trop ténues. Nicolas Sarkozy était poursuivi pour abus de faiblesse à l'encontre de la milliardaire Liliane Bettencourt.

Les amis de Sarkozy exultent

Il avait été mis en examen le 21 mars dernier, sous le soupçon de s'être fait donner par Liliane Bettencourt de l'argent pour financer sa campagne électorale de 2007, alors même qu'elle était en situation de faiblesse psychique depuis l'automne précédent.

L'ensemble des protagonistes du dossier, pas forcément favorables pourtant à la personne de l'ancien président de la République, avaient commenté depuis lors que, quels que soient les soupçons, les charges pesant sur Nicolas Sarkozy étaient trop faibles pour le renvoyer devant un tribunal. Le parquet de Bordeaux lui-même, après avoir requis un non-lieu, avait laissé entendre avec force qu'il ferait appel d'un éventuel renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal.

Les amis de Nicolas Sarkozy ne cachent pas leur joie. A commencer par Isabelle Balkany, qui a clamé sur BFMTV sa "joie immense pour mon ami que j'aime et je respecte profondément". Quant à Nadine Morano, elle estime que "Nicolas Sarkozy a été sali pendant des mois" dans cette affaire.

A. K.