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Cinéma

Mort de Michel Blanc: la presse française rend hommage à "un ami"

L'acteur Michel Blanc le 16 novembre 2008, à Beaune.

L'acteur Michel Blanc le 16 novembre 2008, à Beaune. - Jeff PACHOUD - AFP

Les unes consacrées au comédien révélé par "Les Bronzés" sont nombreuses ce samedi 5 octobre, au lendemain de l'annonce de sa disparition.

Après les hommages du monde du divertissement, ceux des médias. De nombreuses unes de presse de ce samedi 5 octobre sont consacrées à l'acteur Michel Blanc, 24 heures après l'annonce de sa mort à 72 ans causée par un choc anaphylactique.

"Michel Blanc: Quand te reverrai-je?", titre ainsi l'édition du week-end de Libération. Une référence à la chanson entonnée par son personnage de Jean-Claude Dusse, dans une scène mythique des Bronzés font du ski.

C'est cette saga comique culte, dont le premier volet est sorti en 1978, qui lui a permis de sortir de l'ombre. Aux côtés de ses amis de la troupe du Splendid (Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel...), qui y incarnaient une bande d'amis vacanciers, il avait prêté ses traits à ce dragueur balourd.

"Le départ d'un ami"

"Du rire aux larmes", titre plus sobrement Le Parisien, dont la une est entièrement occupée par le visage souriant de Michel Blanc à côté duquel s'inscrivent ses dates de naissance et de mort. "Michel Blanc, le départ d'un ami", peut-on lire sur la première page de La Voix du nord, aux côtés d'une photographie similaire.

Les unes de La Voix du Nord, du Parisien et de La Dépêche en hommage à Michel Blanc
Les unes de La Voix du Nord, du Parisien et de La Dépêche en hommage à Michel Blanc © La Voix du nord - Le Parisien - La Dépêche

"Il marche à l'ombre", titre La Dépêche, en référence au film Marche à l'ombre réalisé en 1984 par Michel Blanc, dans lequel il tenait l'affiche aux côtés de Gérard Lanvin. "Le Splendide", salue Le Télégramme, en clin d'oeil à la troupe de ses débuts. "Sur un malentendu", écrit Nice-Matin, autre référence à une réplique culte de Jean-Claude Dusse. "Écran noir", publie La Provence, en légende d'une photo de l'acteur au festival de Cannes en 1983.

Les unes du Télégramme, de Nice-Matin et de La Provence consacrées à Michel Blanc
Les unes du Télégramme, de Nice-Matin et de La Provence consacrées à Michel Blanc © Le Télégramme - Nice-Matin - La Provence

Nombreux hommages

Michel Blanc est mort dans la nuit de jeudi à vendredi des suites d'un choc anaphylactique, provoqué par l'administration d'un produit de contraste - substance qui permet de mettre en évidence les organes lors d'un scanner, d'une IRM ou d'une échographie - lors d'un examen médical.

L'annonce de sa disparition a provoqué une vague d'émotion, non seulement du côté du 7e art - les acteurs du Splendid lui ont rendu hommage - mais aussi dans les sphères politiques, Emmanuel Macron saluant un acteur qui "nous a fait pleurer de rire et ému aux larmes".

Acteur complet

Après Les Bronzés, qui l'a consacré acteur populaire, Michel Blanc a multiplié les rôles aux antipodes pour prouver l'étendue de sa palette de comédien. Tenue de soirée, dans lequel il incarne un homme qui quitte sa femme Monique (Miou-Miou) pour Bob (Gérard Depardieu) et finit par faire le trottoir avec lui en travesti, lui vaut le prix d'interprétation du Festival de Cannes 1986.

Sans jamais désavouer la comédie (Grosse fatigue en 1994, Les Bronzés 3 en 2006), il a jalonné son parcours cinématographique de rôles dramatiques salués par la critique (Monsieur Hire, Les témoins), s'imposant comme un acteur complet. Il apparaîtra à titre posthume dans deux longs-métrages attendus pour 2025: Le Routard et La Cache.

https://twitter.com/b_pierret Benjamin Pierret Journaliste culture et people BFMTV