"Demon Slayer: La Forteresse infinie" signe le meilleur démarrage de tous les temps pour un animé en France

En à peine cinq jours d'exploitation, le film d'animation totalise près d'un million d'entrées, soit le meilleur démarrage de l'histoire pour une production japonais en France.

Un raz-de-marée dans les salles françaises. Cinq petits jours après son lancement, le nouveau volet du blockbuster d'animation japonais Demon Slayer, baptisé La Forteresse infinie, glane 925.000 entrées dans 690 cinémas. Soit le troisième meilleur démarrage depuis le début de l'année dans l'Hexagone, après Lilo & Stitch (près de 1,2 million d'entrées sur le même laps de temps, selon CBO) et Conjuring, l'heure du jugement, sorti une semaine plus tôt (près d'un million d'entrées).

Au rang des records, Demon Slayer: La Forteresse infinie, d'une durée de 2h35, s'affirme comme le meilleur lancement de l'histoire pour une production nippone, coiffant au poteau Pokemon. Et fait plus d'entréres en seulement cinq jours, que le précédent opus de la franchise, Demon Slayer: Le train de l’infini, sorti en 2021 (728.000 entrées en 2021) sur toute la durée de son exploitation.

Animé le plus rentable de l'histoire

Le film d'animation de Haruo Sotozaki, interdit aux moins de 12 ans, bat aussi des records au box-office international, devenant l'animé le plus rentable avec 555 millions de dollars cumulés dans le monde et 104 millions de dollars aux États-Unis en seulement deux semaines d'exploitation.

Au Japon, le deuxième opus, tout en combats explosifs dans un décor kaléidoscopique impossible, ladite "Forteresse infinie", a engrangé quelque 224 millions de dollars au niveau national, selon les chiffres des distributeurs, ce qui en fait le deuxième film le plus rentable au box-office nippon, devancé seulement par son prédécesseur, Le train de l’infini. Il dépasse ainsi l'iconique Voyage de Chihiro (2001) du studio Ghibli, désormais troisième avec 182,5 millions de dollars, d'après le site de suivi Kogyo Tsushinsha.

La franchise déclinée à la fois en série (sur Netflix) et longs-métrages, qui avait porté le retour dans les salles obscures en 2020, est souvent saluée pour avoir redéfini les codes artistiques du genre, avec des effets spéciaux époustouflants. Sans pour autant s'éloigner des thèmes qui marchent, aux premiers rangs desquels l'amitié et l'empathie.

Demon Slayer, adapté du manga de Koyoharu Gotouge, publié entre 2016 et 2020 dans le magazine Weekly Shonen Jump, suit l'adolescent "pourfendeur de démons" Tanjiro Kamado et son groupe dans leur quête pour sauver le monde de ces êtres malfaisants, séduisant un large public au Japon comme ailleurs.

Estelle Aubin