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Cinéma

"Demon Slayer: La Forteresse infinie": deuxième film le plus rentable au box-office nippon

"Demon Slayer : La Forteresse Infinie"

"Demon Slayer : La Forteresse Infinie" - Crunchyroll

Le nouvel opus du blockbuster d'animation japonais "Demon Slayer", baptisé "La Forteresse infinie", est devenu le deuxième film le plus rentable au box-office nippon, devancé seulement par son grand-frère.

Sur le podium, les deux longs-métrages de Demon Slayer occupent les premières places: Le train de l'infini, puis La Forteresse infinie. La franchise déclinée à la fois en série et longs-métrages, qui avait porté le retour dans les salles obscures en 2020, est souvent saluée pour avoir redéfini les codes artistiques du genre, avec des effets spéciaux époustouflants. Sans pour autant s'éloigner des thèmes qui marchent, aux premiers rangs desquels l'amitié et l'empathie.

Demon Slayer, à la base un manga de Koyoharu Gotouge, publié entre 2016 et 2020 dans le magazine Weekly Shonen Jump, suit l'adolescent "pourfendeur de démons" Tanjiro Kamado et son groupe dans leur quête de sauver le monde de ces êtres malfaisants, séduisant un large public au Japon comme ailleurs.

Deux mois après sa sortie, le deuxième opus, tout en combats explosifs dans un décor kaléidoscopique impossible - ladite Forteresse infinie -, a engrangé quelque 224 millions de dollars au niveau national, selon les chiffres des distributeurs. Il dépasse ainsi l'iconique Voyage de Chihiro (2001) du studio Ghibli, désormais troisième avec 182,5 millions de dollars, d'après le site de suivi Kogyo Tsushinsha.

Le film, d'une durée de 2h35, a aussi pris la tête du box-office nord-américain le week-end dernier, fort de 70 millions de dollars de recettes. Le premier du nom, Le train de l'infini, a rapporté 275 millions de dollars. Un troisième long-métrage doit clore l'histoire.

L'animation très forte au box-office

Partout au Japon, de gigantesques affiches dans les stations de métro font la promotion de La Forteresse infinie avec des publicités à la télévision et même des dessins à l'effigie du héros dans des rizières.

"Je pleure à chaque fois", raconte Yuri Kamada, 22 ans, rencontrée par l'AFP dans un cinéma de Tokyo après son troisième visionnage. La jeune Japonaise dit apprécier le traitement des personnages, y compris les méchants, avec lesquels elle peut "facilement compatir".

"Contrairement à One Piece ou Dragon Ball, c'est une série plutôt courte d'environ 20 volumes et j'aime son scénario facile à comprendre", déclare pour sa part Reo Takagi, étudiant de 19 ans, qui a vu le nouveau film deux fois.

L'animation fait la loi au Japon, où seuls deux des dix films les plus rentables au box-office domestique n'en sont pas: Titanic, et le premier volet de Harry Potter.

S.H. avec AFP