Daniel Craig révèle qui devrait jouer James Bond après lui

L'acteur, soulagé de quitter la franchise, indique que "tout le monde doit être pris en compte" pour lui succéder.

Daniel Craig tourne cette année pour la dernière fois dans un James Bond. L'acteur qui a répété qu'il préférait se "tailler les veines" plutôt que d'endosser une nouvelle fois le costume de l'espion britannique a confirmé cette semaine son départ de la franchise et a glissé quelques pistes sur la personne qui lui succédera. 

"Ce film sera mon dernier Bond, je pense", a-t-il déclaré à Entertainment Tonight. "Je pense que j'en ai fait assez, les gens vont en avoir marre de moi. Quelqu'un d'autre devrait s'en occuper."

Depuis plusieurs mois, les internautes militent pour que Gillian Anderson (X-Files, Sex Eduction) ou Idris Elba (Luther) succèdent à Daniel Craig. Elba a depuis démenti les rumeurs, au grand dam de ses fans. Les bookmakers britanniques parient de leur côté sur Richard Madden (Game of Thrones).

"Tout le monde doit être pris en compte"

Daniel Craig se dit heureux qu'une femme ou un noir puissent être envisagés pour lui succéder: "Cela doit être la bonne personne, je pense. Tout le monde doit être pris en compte", dit-il avant de poursuivre: "Il devrait y avoir de grands rôles pour les femmes et les afro-américains, dans tous les genres. Cela n'a pas besoin d'être forcément dans Bond."

Une déclaration qui tranche avec le point de vue de Barbara Broccoli. La co-productrice des derniers films de la saga a en effet expliqué l'année dernière dans une interview que l'agent 007 ne sera jamais une femme. Eva Green, qui jouait Vesper Lynd dans Casino Royale, a elle aussi estimé récemment que Bond devait "rester un homme". 

James Bond 25, qui sortira en 2020, sera réalisé par Cary Fukunaga. Les grandes lignes de l'intrigue ont été dévoilées: le célèbre espion, à la retraite, est contraint de reprendre du service pour enquêter sur la disparition d'un scientifique. Il retrouvera Léa Seydoux, déjà présente dans Spectre, et affrontera Rami Malek, oscarisé en mars.

Jérôme Lachasse