"Pas le choix": après l'annulation de son TGV, il est contraint de suivre le mariage de ses amis en visio

Le réseau TGV de la SNCF est victime de plusieurs actes de sabotages ce vendredi 26 juillet, jour de cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, selon la SNCF. De nombreux trains ont été annulés.

Une fête vécue à distance. Son train annulé, un jeune homme a été contraint de suivre la cérémonie de mariage de ses amis par visio sur son téléphone ce vendredi 26 juillet, alors que des actes de "sabotage" frappent le réseau TGV, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.

"Je n'ai plus de train", déplore l'un des passagers concernés au micro de BFMTV.

Alexandre devait se rendre à Poitiers, mais se retrouve bloqué ce vendredi matin, comme des centaines d'autres personnes, gare Montparnasse à Paris, et ne peut pas assister à la cérémonie civile.

Il se rendra à Poitiers en voiture

Le voyageur a bien tenté de louer une voiture pour aller à Poitiers, mais a dû renoncer. "C'est complet ou ultra cher", explique-t-il.

Finalement, Alexandre s'est tourné vers un "plan B". "J'ai réussi à avoir une voiture de gens qui sont sur place et qui devaient remonter à Paris ce soir", dit-il.

Cet arrangement devrait lui permettre de rallier Poitiers d'ici samedi pour assister à "la cérémonie laïque et la petite soirée qui suivra", glisse le voyageur avec un sourire.

Un moment vécu "avec philosophie"

Pour ne pas tout manquer, Alexandre a suivi la cérémonie en direct en vidéo, grâce à des amis présents sur place.

Malgré la frustration, il assure vivre la situation "avec philosophie". "Il n'y a pas le choix de toute façon malheureusement", estime Alexandre.

Après cette "attaque massive d'ampleur", selon la SNCF, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour "détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation", "dégradations et tentatives de dégradations par moyen dangereux en bande organisée", "atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée" et "association de malfaiteurs en vue de commettre ces crimes et délits".

Antoine Forestier et Juliette Desmonceaux