Sabotage à la SNCF: les voyageurs se replient en masse sur Flixbus et Blablacar qui affichent presque complet

Les sites de réservation de Blablacar et de Flixbus sont pris d'assaut depuis ce matin. Les deux entreprises vont mettre des bus supplémentaires dès ce week-end. Blablacar demande aux automobilistes de faire du covoiturage.

800.000 voyageurs sont concernés par l'attaque massive sur les réseaux TGV de la SNCF. Empêchés de se déplacer pour certains pendant quelques jours, ils vont devoir trouver dans l'urgence une solution pour se déplacer et la plupart se sont déjà repliés sur les services de cars de FlixBus et Blablacar.

Selon nos informations, le site de Flixbus a été pris d'assaut avec une hausse de 25% des connexions et une augmentation des réservations de 15%. Mais pas sûr que tous les voyageurs trouvent des places. Déjà, comme nous l'avons constaté, tout est complet sur des destinations comme Rennes ou Bordeaux.

"En cette période de départ en vacances et de Jeux olympiques, notre réseau est presque complet et il sera diffcile de trouver d'autres transporteurs, mais nous faisons de notre mieux", nous a assuré Charles Blliard porte-parole de Flixbus.

Un appel aux automobilistes

De son côté, Blablacar se dit déjà "mobilisé en ce week-end de grands départs et de fortes contraintes opérationnelles dues aux Jeux olympiques".

"Depuis le début des perturbations, BlaBlaCar a enregistré une augmentation de 83% des réservations pour des trajets par rapport au trafic initialement attendu", nous a indiqué Blablacar.

Sur Nantes, Vannes, Toulouse ou même Marseille, tous les bus sont déjà complets pour ce vendredi. L'entreprise nous précise que les "demandes continuent d’affluer" et constate deux fois plus de connexions sur sa plateforme par rapport à la veille. Elle nous a affirmé que des bus supplémentaires seront ajoutés dès ce week-end.

Blablacar lance aussi un appel aux automobilistes qui avaient prévu de prendre la route "à partager leurs places libres en covoiturage".

https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama Journaliste BFM Éco