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Transports

"800.000 voyageurs concernés" par les sabotages à la SNCF

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Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a annoncé un "impact client très fort". Les sabotages de cette nuit pourraient paralyser le réseau tout le week-end.

"L'impact client sera très fort". Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a évoqué ce matin les conséquences des sabotages ayant eu lieu cette nuit sur le réseau. 800.000 voyageurs pourraient être touchés par les pannes, qui empêchent et retardent le départ de nombreux trains depuis Paris.

Les quatre lignes TGV principales ont été attaquées, et trois lignes sont touchées - à l'exception de la ligne Sud-Est qui n'a pas subi de dégâts. La concomittance des attaques laisse peu de doutes sur l'intentionnalité de ces dégâts.

Les trois lieux de l'attaque (Courtalain pour la ligne Atlantique, Croisilles pour le Nord, Pagny-sur-Moselle, à l’Est) sont situés à des embranchements, a souligné Jean-Pierre Farandou. "Les lieux ont été choisis pour qu’avec un incendie, on prive deux lignes d’un coup", a-t-il décrit.

Les travaux prendront tout le week-end.

Des canalisations où passent beaucoup de câbles servant la signalisation ont été touchés. Il faut réparer câble par câble, c’est un travail très fin de réparation", explique Jean-Pierre Farandou.

Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, a confirmé que la priorité était de ne pas se rendre en gare. "La recommandation que nous devons donner pour tous les Franciliens, c'est de ne pas se rendre en gare pour prendre le train", a évoqué la responsable, en attendant des informations supplémentaires qui seront transmises par SMS.

Valentin Grille