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Paris Île-de-France

Paris: le maire du 13e arrondissement lance une pétition pour un retour à la normale dans les transports

Des usagers de la ligne 9 du métro parisien, le 30 novembre 2019

Des usagers de la ligne 9 du métro parisien, le 30 novembre 2019 - Lionel BONAVENTURE © 2019 AFP

Les élus du 13e arrondissement de Paris demandent aussi à Valérie Pécresse de ne pas augmenter le prix du pass Navigo.

Un coup de gueule assumé. Agacés par la situation des transports dans leur arrondissement, les élus du 13e arrondissement de Paris, dont le maire Jérôme Coumet, ont dégainé une pétition à destination de la présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pécresse.

Ils déplorent que depuis le mois de septembre, "tous les signaux sont au rouge". "Chacun constate la terrible dégradation des conditions de transports en Ile-de-France: temps d'attente interminables, rames et bus bondées, retards à répétition", expliquent-ils, avant de cibler plus particulièrement les problèmes dans leur arrondissement.

La Région Île-de-France, autorité responsable des transports, l’État et la RATP se rejettent mutuellement la responsabilité pendant que les usagers trinquent. Dans le 13e, l’ensemble des lignes sont impactées : métro, RER, tramway et plus encore les lignes de bus", indiquent les élus du 13e arrondissement de Paris.

La gestion de la crise du Covid par Valérie Pécresse pointée du doigt

Dans cette pétition, les élus pointent directement la responsabilité de la Région Ile-de-France et dénoncent les conditions de travail des chauffeurs.

"Du fait de la dégradation de leurs conditions de travail et de la menace du processus de privatisation soutenu par la présidente de Région, 1800 conducteurs manquent à l’appel en Île-de-France, dont 500 rien que pour la RATP. 1200 services de bus annulés à la rentrée : la situation est intenable !", assurent-ils, appelant à la publication de la réalité de l'état du service sur chacune des lignes de transports.

Pour eux, la crise du Covid a marqué un tournant et ils s'offusquent de la volonté de Valérie Pécresse d'augmenter le prix du pass Navigo, de 75 à 100 euros pour combler le trou de 750 millions d'euros dans le budget 2023. "Les usagers payeraient alors une double facture : la hausse du prix des transports et la dégradation du service public".

Thibault Nadal