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Mort d'Émile: ce que les grands-parents avaient déclaré un an et demi après sa disparition

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Les grands-parents maternels du petit Émile ont été placés en garde à vue ce mardi 25 mars pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre". En février dernier, ils avaient brisé le silence, 19 mois après la disparition du garçonnet.

Philippe Vedovini et son épouse, Anne, les grands-parents maternels du petit Émile, ont été interpellés à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), ce mardi 25 mars vers 6h30. Ils ont été placés en garde à vue avec deux de leurs enfants pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre".

Mûrés dans le silence pendant des mois, ils se sont exprimés publiquement à une seule reprise. Un an et sept mois après la disparition du garçonnet sous leur surveillance en juillet 2023, le couple avait adressé un communiqué de presse à BFM DICI puis à d'autres médias.

"Le temps du silence doit laisser place à celui de la vérité. Nous ne pouvons plus vivre sans réponse. Les moyens de justice ont été déployés, les expertises menées et pourtant nous ignorons toujours ce qui est arrivé à Émile depuis sa disparition le 8 juillet 2023", regrettaient-ils.

"Nous continuerons à chercher les réponses"

"Dix-neuf mois se sont donc écoulés, dix-neuf mois sans la moindre certitude. Nous avons besoin de comprendre, besoin de savoir", avaient-ils ajouté avant de promettre de continuer à chercher des réponses. "Nous devons à Émile, à ses parents et à tous ceux qui l’aimaient, de ne pas abandonner tant que nous ne saurons pas. Émile est aujourd’hui auprès du Seigneur. Mais ici, nous continuerons à chercher les réponses", promettaient les grands-parents du petit garçon.

La mort du petit Émile était déclarée le mois suivant, le 30 mars 2024, après la découverte par une randonneuse du crâne de l'enfant. Philippe Vedovini a plusieurs fois fait parler de lui. Les enquêteurs avaient noté le tempérament colérique du grand-père qui avait eu une altercation avec un voisin le jour où l'enfant avait disparu. Le grand-père du petit garçon avait été entendu en 2018 en tant que témoin dans une enquête sur des violences soupçonnées dans une communauté religieuse du Nord où il avait été éducateur. Il était alors lui-même décrit comme "le plus rude de tous".

Florent Bascoul