INFO BFM PARIS ÎLE-DE-FRANCE. Périphérique: un premier tronçon passera à 50km/h mardi, avant une limitation complète le 10 octobre

INFO BFM PARIS ÎLE-DE-FRANCE. L'abaissement de la vitesse sur le périphérique se fera par tronçons. Le périphérique intérieur passera à 50 km/h dès ce mardi 1er octobre entre la porte des Lilas et la porte d'Orléans. L'ensemble de l'axe routier le sera lui le 10 octobre prochain.

Les panneaux 70 km/h trônent encore entre les deux voies de circulation. Mais plus pour très longtemps. Selon les informations de BFM Paris Île-de-France, l'abaissement de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique va se faire en deux temps et par tronçons à partir de ce mardi 1er octobre.

Premièrement, ce sera le périphérique intérieur entre la porte des Lilas et la porte d'Orléans qui passera à 50 km/h, nous précise la mairie de Paris. "Le reste étant à 70 km/h", ajoute-t-elle.

Ensuite, le 10 octobre, "l’ensemble du boulevard périphérique sera à 50km/h", ajoute la ville auprès de BFM Paris Île-de-France.

160 panneaux à installer en six nuits

L'abaissement de la vitesse sur l'axe routier de 35 kilomètres sera effectif au moment où la signalisation sera installée. Au total, ce sont 160 panneaux qui doivent être posés par les agents de la mairie de Paris.

"Dès la signalisation posée, le boulevard sera à 50km/h pour l’ensemble des véhicules, sauf les véhicules d’urgence", précise-t-elle.

Pour cela, les agents de la mairie de Paris auront besoin de six nuits pour que l'installation soit complète.

Avec cette nouvelle signalisation, les automobilistes seront donc dans l'obligation de lever le pied sur le périphérique parisien. Desormais, la mairie doit publier son arrêté municipal en ce sens pour que la mesure soit appliquée.

Ile-de-France Politiques du jeudi 12 septembre - Périphérique à 50 km/h : stop ou encore ?

27:32

Dans cet arrêté, l'exécutif demandera au préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, en charge de la sécurisation et donc de la verbalisation, de "corriger la vitesse dans les radars", précise la ville.

De nouveaux véhicules autorisés sur le périphérique?

Avec la nouvelle limitation de vitesse, de nouveaux véhicules pourraient-ils apparaître sur l'axe routier? Tous les véhicules motorisés (voitures, camions, motos et scooter 125 centimètres cubes) y sont habitués.

Mais pour les deux-roues de 50cm3, avec une vitesse maximale de 50 km/h, la circulation sur le périphérique reste interdite.

"Le changement de vitesse maximale ne remet pas en question l’interdiction du boulevard périphérique pour les cylindrées de moins de 50cm3", appuie la mairie auprès de BFM Paris Île-de-France. "Même chose pour les véhicules sans permis", ajoute-t-elle.

Une rencontre entre Hidalgo et le nouveau ministre des Transports

François Durovray, nouveau ministre des Transports du gouvernement Michel Barnier a affiché la couleur dès sa prise de fonction. La maire de Paris "ne peut décider seule". Mais d'un point de vue de droit, Anne Hidalgo et la seule à pouvoir décider de cet abaissement de la vitesse.

Alors, le ministre a temporisé. "J'ai indiqué que cette décision était juridiquement possible. Mais qu'en revanche, elle avait des conséquences au-delà du périphérique. Et en tant que ministre des transports, je souhaitais échanger avec elle", a indiqué François Durovray au micro de BFM Paris Île-de-France.

Aussitôt dit, aussitôt fait: une rencontre entre les deux est prévue ce vendredi 27 septembre pour discuter des contours. "Compte tenu des éléments que je souhaite apporter devant elle, je souhaite qu'elle puisse suspendre ou moduler cette décision dans l'attente de travaux que nous pourrions réaliser ensemble", a précisé le ministre en conférence de presse jeudi matin.

Le ministre "regrette la décision" mais prend acte

Dans un communiqué de presse transmis ce vendredi soir, la ville de Paris et le ministère des Transports sont revenus sur l'échange entre Anne Hidalgo et François Durovray.

Ce dernier "regrette cette décision qui affectera des millions de Franciliens" précise le communiqué. La maire de Paris elle, prend acte de ce regret mais évoque une "décision prise au terme d'une longue concertation menée, depuis plusieurs années avec l'Etat et les autres collectivités."

En revanche François Durovray et Anne Hidalgo se sont accordés sur "la mise en place d'un suivi de la mesure". Cela se fera avec la ville, le ministère et la région. Un bilan complet sera effectué dans un an.

Martin Regley Journaliste