Périphérique à 50km/h: le ministre des Transports veut temporiser, la mairie maintient sa décision

"Une décision que nous assumerons". Invité de BFM Paris Ile-de-France ce mardi 24 septembre, David Belliard a maintenu la volonté de la mairie de Paris d'abaisser la vitesse sur le périphérique parisien à 50km/h dès le 1er octobre. Et ce, malgré la prise de parole du nouveau ministre des Transports, François Durovray.
Ce dernier, invité de la matinale de TF1 ce mardi 24 septembre, reconnaît que la mairie de Paris "a la capacité juridique" de diminuer la vitesse maximale, mais l'invite à "discuter" avec lui et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France.
"Mettons-nous autour de la table et essayons de voir comment on peut concilier à la fois des enjeux environnementaux et des enjeux de vie quotidienne", explique-t-il, sans pour autant être se prononcer pour ou contre l'abaissement de la vitesse maximale sur le périphérique francilien.
"Nous ne prenons personne par surprise"
Un message entendu par l'adjoint d'Anne Hidalgo, qui réaffirme malgré tout que la décision est prise. "Nous assumerons", assure David Belliard, "parce que nous avons le pouvoir juridique, mais aussi parce que nous nous y sommes engagés pendant la campagne électorale". Et d'insister "nous ne prenons personne par surprise".
Selon l'élu à la mairie de Paris, la réduction de vitesse sur le périphérique est d'autant plus nécessaire qu'elle apporte de nombreux effets bénéfiques, notamment pour "les 500.000 personnes qui habitent à côté (...) qui vont pouvoir dormir".
"Les effets bénéfiques sont attendus la nuit, notamment sur les questions de santé, sur la fluidité du trafic, sur la sécurité", détaille David Belliard.
L'élu indique cependant vouloir rencontrer François Durovray pour "discuter des modalités de pérennisation de la voie olympique pour en faire une voie de covoiturage".