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Île-de-France: Valérie Pécresse assure que 2024 sera "un tournant dans la révolution des transports"

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À l'occasion de son déplacement au Japon, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, aborde les changements attendus dans les transports franciliens d'ici l'an prochain.

À l'occasion de son déplacement au Japon, Valérie Pécresse est revenue ce mercredi 8 novembre, au micro de BFM Paris Île-de-France, sur les évolutions des transports en commun franciliens dans les prochains mois.

Des projets aboutissent

"2024 va être vraiment un tournant dans la révolution des transports", déclare la présidente du conseil régional et d'Île-de-France Mobilités (IDFM). Elle prend pour exemple les lignes de RER D et E avec la mise en place du nouveau matériel roulant à compter du 13 novembre.

Concernant le métro, les prolongements de la ligne 14 vont entrer en service l'an prochain entre l'aéroport d'Orly et Saint-Denis Pleyel comme sur la ligne 11 jusqu'à Rosny Bois Perrier. "Ça va être, l'année prochaine, un grand moment", souligne Valérie Pécresse.

Autres projets qui entreront en service: le tram Massy-Evry et la prolongation du tramway T3b entre la porte d'Asnières et la porte Dauphine.

La présidente d'IDFM rappelle sa volonté de ne pas "augmenter ou zoner le pass Navigo" avec la mise en place des nouvelles lignes du Grand Paris express.

"Il faut que ceux qui habitent le plus loin aient des tarifs pas chers (...) Objectivement, on le voit depuis que je suis élue, on a une croissance continue du nombre de passages dans les transports en commun", se félicite-t-elle.

Manque de diversification

Avec ce déplacement au Japon, Valérie Pécresse a également pu découvrir le fonctionnement du réseau de transports en commun japonais et le comparer à celui en place en Île-de-France.

La présidente de la région regrette notamment "que dans les gares futures du Grand Paris express, qu'Île-de-France Mobilités va se voir transférer, il n'a pas été prévu de mettre aussi des centres commerciaux ou des bureaux", comme c'est le cas au Japon.

Selon Valérie Pécresse, ces activités supplémentaires auraient permis de "rentabiliser" les nouvelles lignes et de "ne pas prendre l'argent toujours dans la poche des voyageurs ou des entreprises d'Île-de-France".

Nicolas Dumas et Amaury Tremblay