"Haine xénophobe et raciste", "acte odieux"... Les réactions des membres du gouvernement après la tuerie à Paris

Quelques heures après la tuerie dans le 10e arrondissement de Paris, plusieurs membres du gouvernement ont apporté leur soutien aux familles des victimes.

"Pensées et plein soutien aux victimes de la fusillade mortelle à Paris et à leurs proches", a tweeté dans le début de l'après-midi ce vendredi la Première ministre Élisabeth Borne. Son message, relayé par plusieurs de ses ministres, est l'une des premières communications du gouvernement quelques heures après les faits.

Le premier à avoir réagi publiquement est le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. "À la suite de la dramatique fusillade qui s’est déroulée ce matin, je rentre à Paris et me rendrai sur place. Toutes mes pensées vont aux proches des victimes ", a-t-il tweeté peu après 13h.

Vers 16h, le ministre de l'Intérieur est effectivement arrivé sur les lieux de la tuerie et a réaffirmé son soutien aux familles des victimes. Il a également remercié les forces de l'ordre et les pompiers mobilisés pour l'événement.

"Drame atroce", "acte odieux", "haine xénophobe"

Une pensée reprise par plusieurs de ses collègues. "Merci aux forces de l’ordre et aux pompiers pour leur intervention rapide", a tweeté Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, qualifiant la tuerie de "drame atroce".

De son côté, Élisabeth Borne a exprimé sa "gratitude envers les policiers de la préfecture de police qui ont interpellé l’auteur présumé de cet acte odieux, aux pompiers engagés".

Mais, pour l'instant, un seul membre du gouvernement parle de racisme, en raison des personnes ciblées par le suspect, ainsi que le passif de ce dernier: Isabelle Rome, la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalite des chances.

"La haine xénophobe et raciste n’aura jamais sa place dans notre République", a-t-elle écrit sur son compte Twitter.

Dans sa déclaration à la presse, Gérald Darmanin a quant à lui mentionné le fait que les motivations du tueur "étaient manifestement une attaque contre les étrangers" même s'il n'était pas "fiché par les services de renseignements".

Théo Putavy