Meurtre de Louise: l'ADN du suspect correspond à celui retrouvé sur la victime, sa garde à vue prolongée

L'ESSENTIEL
- Louise, 11 ans, a été retrouvée morte dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 février dans un bois en Essonne. Quatre personnes, dont un homme de 23 ans et ses proches, sont actuellement en garde à vue. Lire l'article
- Le suspect, âgé de 23 ans et interpellé dans la soirée du lundi 10 février, habite le même quartier que la jeune fille. Il présente des griffures sur les mains et son emploi du temps comporte plusieurs contradictions. Lire l'article
- Dès aujourd'hui, les villes d'Épinay-sur-Orge et Longjumeau en Essonne ont ouvert des salles pour permettre à la population de se recueillir et de rendre hommage à Louise. Lire l'article
Le direct de ce mardi 11 février sur l'enquête relative à la mort de Louise se termine
Cette journée a été marquée par la découverte de l'ADN du suspect de 23 ans, Owen L. sur le corps de la victime.
Le parquet d'Évry a fait savoir que les gardes à vue du principal suspect ainsi que trois de ses proches (sa mère, son père et sa petite-amie) allaient être prolongées au cours de la nuit.
Le procureur a indiqué qu'il donnerait une conférence de presse ce mercredi 12 février pour faire le point sur le déroulement de l'enquête.
Les parents du suspect pourraient-ils être condamnés pour non-dénonciation de crime de leur fils?
Le père et la mère d'Owen L. le suspecté du meurtre de Louise sont en garde à vue. Ils sont soupçonnés de non-dénonciation de crime.
La loi punit jusqu'à trois ans de prison une personne qui a connaissance d'un crime et ne donne pas l'alerte pas mais le code pénal fixe des règles concernant les parents comme l'explique cet article.
Une ancienne employeur d'Owen L. se souvient d'un "petit stagiaire qui n'avait pas trop envie de bosser"
Une ancienne employeur d'Owen L., interrogée ce soir par BFMTV, dit se souvenir d'un "petit stagiaire qui n'avait pas trop envie de bosser, en jogging, qui ramasse les branches une à une" dans son entreprise spécialisée en entretien des espaces verts.
"Pas motivé dans le métier (...) il fallait toujours le pousser, sinon il ne faisait pas grand chose. Il ne nous a pas marqué", résume la cheffe d'entreprise.
Le suspect de 23 ans était déjà connu de la police
Le jeune suspect principal âgé de 23 ans, Owen L., était déjà connu de la police pour des délits mineurs, dont un fait de violence, a appris BFMTV de source proche de l'enquête.
Les quatre garde à vue vont être prolongées
Dans un communiqué, le parquet d'Evry fait savoir que les quatre gardes à vue vont être prolongées ce soir. Il s'agit de celles du principal suspect, un homme de 23 ans, ainsi que trois de ses proches: sa mère, son père et sa petite-amie.
Le procureur d'Evry tiendra demain une conférence de presse pour faire le point sur le déroulement de l'enquête.
L'ADN retrouvé sur le corps de la victime correspond à celui du suspect de 23 ans
L'ADN du jeune homme de 23 ans, Owen L., suspect principal dans l'enquête sur le meurtre de Louise, correspond à celui prélevé sur le corps de la victime, a appris BFMTV de sources concordantes confirmant une information du Parisien.
Dans un communiqué, le procureur d'Evry indique que l'ADN du suspect a été retrouvé sur les mains de la jeune fille.
La cellule d'urgence médico-psychologique ouverte jusqu'à jeudi
Une cellule d'écoute et de soutien psychologique est mise en place "pour toute personne dans la nécessité" par téléphone jusqu'à jeudi.
Celle-ci est joignable au 01 69 13 95 12 de 9 heures à midi et de 14 heures à 16 heures depuis aujourd'hui. En cas d'urgence, la municipalité d'Épinay-sur-Orge appelle à contacter le 15.
Les salles de recueillement sont ouvertes jusqu'à vendredi
Annoncées depuis hier, les deux salles de recueillement pour rendre hommage à Louise sont ouvertes depuis cet après-midi.
La première, la salle Brassens, se situe au 4-6 rue Rameau à Longjumeau et est ouverte de 14 heures à 18 heures.
La seconde, la salle Gilquinière, ouvre sur le même créneau horaire au 7 rue de la Gatinelle à Épinay-sur-Orge.
Un voisin du suspect principal raconte son arrestation
Un voisin du lieu d'arrestation du jeune suspect principal de l'affaire, âgé de 23 ans, confie auprès de BFMTV avoir vu aux alentours de 20h30 "des policiers en uniforme" arriver dans sa rue.
Ces derniers sont descendus et sont allés dans la maison du suspect. "Ça a duré longtemps au moins 2 heures, ils ont pris des photos de pleins de choses, de la maison de l’intérieur et des voitures", explique-t-il.
Puis, vers un peu plus de 21h30, ce voisin dit avoir "vu sortir le jeune (le suspect, NDLR) de la maison, capuché et menotté. Il est allé dans une voiture de police qui est repartie".
Les forces de l'ordre sont finalement parties aux alentours de "3 heures du matin".
Plus de 13.500€ récoltés dans la cagnotte de soutien
La cagnotte ouverte en soutien à la famille de la collégienne continue de grimper.
Hier après-midi, aux alentours de 17 heures, le montant de cette dernière dépassait les 8.600 euros. Près de 24 heures plus tard, la cagnotte franchie la barre des 13.500 euros.
Auprès de BFMTV, l'association saluait hier "l’entraide et la bienveillance dont font preuve l’ensemble des Spinoliens, Longjumellois et Villiérains" depuis l'annonce de la mort brutale de Louise.
"On est angoissé": au collège de Louise, la peur des parents d'élèves ne retombe pas
Angoisse, peur, panique... Ahmed, le père d'une des très bonnes amies de Louise, confie sur BFMTV avoir passé "un week-end très dur".
"C'était sa copine, elle l'a cotoyé pendant la maternelle et le primaire, jusqu'au collège. Elle est un peu traumatisée", explique le père de famille.
Louise, ses amies et sa fille se sont vues jusqu'à vendredi midi au moment de la pause déjeuner, explique Ahmed, qui confie être "angoissé" depuis le début de l'affaire. "Je l'ai déposée à la porte. Si je pouvais la déposer à l'intérieur, je le ferais", assure-t-il sur notre antenne.
Élisabeth Borne promet des dispositifs de soutien et d’accompagnement "aussi longtemps que nécessaire"
La ministre de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, Élisabeth Borne, rappelle que des dispositifs de soutien et d'accompagnement "à la fois pour les élèves et pour les enseignants" ont été mis en place hier.
"Ils seront maintenus aussi longtemps que nécessaire", ajoute-t-elle.
"Je veux leur exprimer toute ma compassion et ma solidarité": les mots d'Élisabeth Borne pour les proches de Louise
En déplacement dans le 11e arrondissement de Paris, la ministre de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, Élisabeth Borne, a exprimé sa "solidarité" aux proches de Louise.
"Je voudrais avoir une pensée pour les parents de Louise qui sont évidemment sous le choc et je veux leur exprimer toute ma compassion et ma solidarité", déclare-t-elle.
Elle ajoute: "Tout l'établissement est sous le choc".
La mère du suspect assure ne pas reconnaître son fils sur les images de vidéosurveillance
Rencontrée hier, la mère du suspect a assuré à BFMTV qu'il ne s'agissait pas de lui sur cette image et que lui non plus ne se reconnaissait pas dessus.
La mère de famille a également indiqué qu'il n'était pas sorti de son domicile sur ce créneau horaire et que lors de cette première audition, son ADN avait été prélevé.
Selon une source proche de l'enquête, ce n'est pas cet ADN prélevé qui a conduit à son placement en garde à vue.
Des griffures sur les mains du suspect
Le principal suspect est toujours entendu par les enquêteurs. Son emploi du temps comporte plusieurs contradictions, a appris BFMTV auprès d'une source proche de l'enquête, confirmant une information de RTL.
Le suspect présente des griffures sur les mains.
La garde à vue de deux autres personnes levées
La garde à vue des deux autres personnes interpellées à Rouen a été levée.
Hier, un homme de 23 ans avait été placé en garde à vue pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans, tandis qu'une femme de 55 ans avait été placée en garde à vue pour non-dénonciation de crime.
Selon les informations de BFMTV, il s'agissait d'un fils et de sa mère. Le jeune homme était déjà connu des services de police pour des petits délits.
Trois proches du jeune homme interpellé hier soir placés en garde à vue
Trois nouvelles personnes ont été placées en garde à vue ce matin pour non-dénonciation de crime, indique le parquet d'Évry, dans un communiqué.
Il s'agit du père, de la mère et de la petite-amie de l'homme de 23 ans déjà placé en garde à vue hier soir. Ils ont été interpellés peu avant 2 heures ce matin.
Lire l'article sur leurs interpellations.
Le deuxième homme en garde à vue habite le même quartier que la jeune fille
L'homme de 23 ans, interpellé et placé en garde à vue hier soir, habite le même quartier que la jeune fille à Épinay-sur-Orge, a appris BFMTV auprès d'une source proche de l'enquête.
Selon nos informations, les enquêteurs vérifient s'il s'agit de l'homme en doudoune noire et casquette qui apparaît sur les images de vidéosurveillance.
Les enquêteurs de la DCOS 78 ont procédé à l'arrestation du suspect vers 20 heures hier soir. Le procureur de la République d'Evry, Grégoire Dulin, a précisé que le suspect était entendu pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans.
L'article à lire sur son interpellation.
L'enquête sur le meurtre de Louise se poursuit
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'enquête sur la mort de Louise, 11 ans, retrouvée morte dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 février, dans un bois en Essonne.
Un homme de 23 ans, troisième suspect dans cette affaire, a été interpellé hier soir. Ses proches, son père, sa mère et sa petite-amie ont été placés en garde à vue aujourd'hui.