Tuerie à Paris: Retrouvez le suivi des événements qui ont fait trois morts et trois blessés

L'ESSENTIEL
- Un homme de 69 ans a tiré plusieurs coups de feu ce vendredi matin dans le 10e arrondissement de Paris. Voir l'article
- Trois personnes sont mortes, selon le dernier bilan diffusée par la procureure de la République de Paris. Voir le post.
- Macron dénonce une "odieuse attaque" et adresse ses "pensées aux victimes". Voir le post
Fin du direct
Ce direct consacré à la tuerie qui a fait trois morts et trois blessés dans le 10e arrondissement de Paris est terminé. Merci de nous avoir suivis.
Le pronostic vital n'est plus engagé pour le blessé le plus grièvement touché
Sur les trois hommes blessés lors de la fusillade dans le 10e arrondissement de Paris, celui qui a été touché le plus grièvement n'a plus de pronostic vital engagé, a appris BFMTV de sources concordantes.
Il reste encore hospitalisé ce vendredi soir.
Les trois blessés sont des hommes âgés de 31, 32 et 46 ans. Le plus jeune est de nationalité française tandis que les deux autres ont la nationalité turque mais font partie de la communauté kurde.
Des militants de la France insoumise participeront au rassemblement sur la place de la République
Les militants de la France insoumise (LFI) participeront au rassemblement organisé samedi midi sur la place de la République après la tuerie qui a fait trois morts dans le 10e arrondissement de Paris.
Une "délégation de députés LFI" sera également présente, a appris BFMTV.
Cette mobilisation est organisée par le Conseil démocratique Kurde en France qui a dénoncé "l’attentat terroriste" commis contre son siège.
Le président du Kurdistan irakien se dit "convaincu que le gouvernement français rendra justice"
Nechirvan Barzani, président du Kurdistan irakien, a réagi ce vendredi via son compte Twitter en indiquant, en français, "condamne[r] l'assassinat des trois Kurdes à Paris".
"Je suis convaincu que le gouvernement français rendra justice aux victimes", poursuit-il.
Nechirvan Barzani "remercie" également le président de la République, Emmanuel Macron, "pour sa réaction si positive". Le chef de l'État français avait qualifié, plus tôt dans la soirée, les faits d'"odieuse attaque" contre "les Kurdes de France".
"La France restera un soutien fondamental pour le peuple du Kurdistan", ajoute le président du Kurdistan irakien.
Le tireur a dit aux policiers avoir agi car il est "raciste"
Le tireur a affirmé aux policiers, lors de son interpellation après les faits, qu'il avait agi car il est "raciste", a appris BFMTV de sources concordantes, confirmant une information du JDD.
Pour l'heure, il n'est pas précisé si l'homme, âgé de 69 ans, a réitéré ou non ces propos en garde à vue durant ses auditions.
Le préfet de police de Paris va recevoir les responsables de la communauté kurde
Le préfet de police de Paris recevra les responsables de la communauté kurde, ce samedi à 10 heures, annonce la préfecture de police dans un communiqué.
Il est précisé que Laurent Nuñez répond à "la demande du président de la République et du ministre de l’Intérieur".
Blinken présente ses condoléances après un "jour funeste"
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a présenté vendredi ses "plus sincères condoléances" après l'attaque près d'un centre culturel kurde à Paris, devant lequel un homme a tué trois personnes.
"Je présente mes plus sincères condoléances aux victimes de l'attaque d'un centre culturel kurde à Paris. Mes pensées vont aux membres de la communauté kurde et aux Français en ce jour funeste", a-t-il tweeté.
"Il était serein, comme s'il n'avait rien fait": des témoins racontent la scène
Présents sur la scène du drame, deux ouvriers, qui travaillaient ce vendredi matin sur un chantier à proximité ont retracé les faits au micro de BFMTV.
"Mon collègue a entendu trois tirs. Il est revenu en courant et a crié. Il m'a dit que quelqu'un était en train de tirer sur des gens", raconte l'un d'entre eux.
"On a vu un homme armé d'un pistolet. Il a tiré trois coups vers le centre culturel, où il a tué deux personnes, une femme et un homme. Après, il est parti en direction du restaurant juste en face, où il a tué une personne. Puis il est entré chez le coiffeur. Là, il a tiré trois coups. Ce sont des employés du salon de coiffure qui ont interpellé le tueur", a-t-il poursuivi.
"Comme s'il avait une mission à accomplir"
Les deux témoins décrivent un individu au comportement froid et serein, "sans expression sur le visage". "Il était seul, il avançait tout seul, comme dans les films", sous les yeux de passants ébahis, décrivent-ils. "Il marchait dans la rue comme si rien ne s'était passé, comme s'il venait de boire un café", déclarent-ils, avant de confier avoir "eu peur".
"C'est comme s'il avait une mission à accomplir", retrace l'un des deux témoins, qui ont tenu à rester anonymes. Ils décrivent une rue "calme" après les tirs et avant l'arrivée des secours.
François Hollande réagit à son tour
L'ancien président de la République a lui aussi évoqué le racisme et la haine concernant la fusillade dans un centre culturel kurde, survenue ce matin dans le 10e arrondissement de Paris et qui a fait trois morts et trois blessés. Il a égament assuré la communauté kurde de son "soutien" et de sa "solidarité" dans un message publié sur son compte Twitter.
À gauche, plusieurs élus dénoncent le danger de l'extrême droite
Invité sur l'antenne BFMTV, Julien Bayou, député (EELV) du 10e arrondissement de Paris, s'est exprimé à propos de la fusillade qui a éclaté ce vendredi dans un centre culturel kurde et qui a fait trois morts et trois blessés.
"L'extrême droite et le racisme tuent", a-t-il déclaré. "On a vu que l'extrême droite pouvait s'organiser pour aller préparer des ratonnades en quasi totale impunité [...] Je crois qu'il faut dire et répéter que l'extrême droite est un danger", a-t-il ajouté.
Même son de cloche du côté de Sandrine Rousseau, elle aussi députée (EELV) de Paris. "C'est comme si on avait une forme de déni du caractère violent de l'idéologie raciste. Les kurdes n'ont pas été protégés", a-t-elle déclaré sur le plateau de BFMTV.
Pour Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, "la fraternité recule dans notre pays". "Il y a un climat de haine, un climat de racisme décomplexé qui grandit dans notre pays", s'est-il notamment indigné.
Le président de SOS Racisme pointe l'extrême droite du doigt
"On est sur une problématique du racisme agitée notamment par l'extrême droite, de façon extrêmement forte, mais pas seulement ces derniers mois", a dénoncé Dominique Sopo à l'antenne de BFMTV.
"Manifestement, on est pas sur une personne inscrite dans des réseaux militants mais qui, en tout cas, agit bien ou est bien plongée dans une ambiance d'une très, très forte libération de la parole raciste dans notre pays et une grande agressivité vis-à-vis de tous les militants antiracistes", a-t-il ajouté.
Le président de SOS Racisme a pointé du doigt Grégoire de Fournas, député Rassemblement national exclu temporairement de l'Assemblée nationale après une réflexion raciste, Eric Zemmour "qui appelle quasiment ouvertement à des ratonnades", ainsi que la banalisation de la théorie d'extrême droite du grand remplacement.
Une minute de silence observée près de la rue d'Enghien
Des centaines de personnes, dont des membres de la communauté kurde, se sont rassemblées ce vendredi soir à proximité des lieux du drame. Une minute de silence a été observée en hommage aux victimes de la fusillade, qui a fait trois morts et trois blessés
Le chancelier allemand Scholz condamne un "acte horrible"
Olaf Scholz s'est exprimé ce vendredi soir sur son compte Twitter, en allemand et en français.
"Pas de hasard crédible": Mélenchon affirme que des responsables kurdes avaient alerté "il y a une quinzaine de jours"
En direct de la conférence de presse des associations kurdes dans le 10e arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon, via son compte Twitter, a déclaré que "les 3 morts sont trois militants kurdes dont la responsable des femmes kurdes de France".
Une alerte avait alors été lancé par des responsables politiques kurdes "il y a une quinzaine de jours".
Quelques minutes auparavant, le porte-parole du Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF) avait affirmé que la tuerie était une "attaque terroriste et politique", notamment en citant "la situation politique en Turquie".
Des associations kurdes dénoncent "une attaque terroriste et politique"
Alors que le caractère terroriste n'a pas encore été retenu par les autorités, "nous sommes indignés face à cette situation", a déploré Agit Polat, porte-parole du Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF).
"La situation politique en Turquie nous laisse très clairement penser que se sont des assassinats politiques", a-t-il ajouté.
Jean-Luc Mélenchon est arrivé sur les lieux de la tuerie
Alors qu'une conférence de presse des représentants d'associations kurdes va avoir lieu dans un restaurant du 10e arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon et les députés LFI Carlos Martens Bilongo et Eric Coquerel sont arrivés sur place.
La cellule psychologique déjà ouverte au sein de la mairie du 10e arrondissement
Après la tuerie qui a fait trois morts ce vendredi matin, la mairie du 10e arrondissement a mis en place une cellule psychologique.
Invitée de BFM Paris Île-de-France, Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement, précise qu'elle est "déjà ouverte et déjà disponible pour accueillir celles et ceux qui en ressentiraient le besoin".
"Elle sera bien entendue ouverte tout le week-end pour accueillir les personnes qui ont été soit témoins, soit choquées par ce drame", continue la maire du 10e arrondissement.
Alexandra Cordebard précise que la cellule psychologique restera en place "tant que cela sera nécessaire".
"Il est cinglé, c'est un abruti": le père du tireur, qui l'hébergeait, s'exprime
Les parents du tireur du 10e arrondissement de Paris, âgés de 91 et 93 ans, ont décrit le comportement de leur fils pour l'AFP et M6.
"Mon fils est un fou, il avait fait de la prison pendant un an, sa mère s'était occupée de le remettre sur rails. II venait de sortir de prison et ce vendredi, il remet cela, je ne comprends pas", a déploré son père qui l'hébergeait dans le 2e arrondissement de Paris.
"C'était un taiseux, comme on dit. J'aimais pas trop parce que j'aimais bien qu'il s'exprime, mais il était vraiment renfermé. Il ne vivait pas comme tout le monde", a-t-il déclaré. "Ce matin, il n'a rien dit en partant (...) Il est cinglé. Il est fou", a-t-il ajouté.
Selon le ministre de l'Intérieur, qui s'est rendu sur les lieux dans l'après-midi, le tireur a voulu "manifestement s'en prendre à des étrangers".
De cette possible motivation, "jamais on en parlait (...) Il disait rien. Il a dû manigancer son truc tout seul", supposait vendredi en début d'après-midi le père du suspect.
Heurts sur les lieux de la tuerie: 5 policiers blessés et une interpellation
Quelques minutes après la prise de parole de Gérald Darmanin sur les lieux de la tuerie dans le 10e arrondissement de Paris, des heurts ont éclaté.
Des membres de la communauté kurde ont lancé des projectiles en direction des forces de l'ordre qui ont répliqué par des lacrymogènes, a appris BFMTV de source policière.
À la suite de ces échauffourées, une personne a été interpellée tandis que cinq policiers ont été blessés.
Une perquisition est en cours au domicile du tireur
Une perquisition est en cours dans un immeuble du 2e arrondissement de Paris, au domicile du tireur.
L'ancien cheminot de 69 ans, connu pour des violences à caractère raciste, a tué trois personnes et blessé trois autres personnes ce vendredi midi dans le 10e arrondissement de Paris.
Macron dénonce une "odieuse attaque" et adresse ses "pensées aux victimes"
Le président de la République s'est exprimé dans un tweet après la fusillade qui a fait trois mort dans le 10e arrondissement de Paris ce vendredi.
Selon lui, "les Kurdes de France ont été la cible d'une odieuse attaque au coeur de Paris".
Emmanuel Macron a alors adressé ses "pensées aux victimes, aux personnes qui luttent pour vivre, à leurs familles et proches".
Le parquet de Paris confirme qu'une femme et deux hommes sont morts
Une femme et deux hommes sont décédés dans la fusillade du 10e arrondissement de Paris, a confirmé le parquet de Paris.
Quant aux belssés, il s'agit d'un homme en urgence absolue et de deux hommes blessés en urgence relative
Les familles de ces six personnes ont été contactées.
Un premier membre du gouvernement évoque le racisme
"La haine xénophone et raciste n'aura jamais sa place dans notre République", a tweeté Isabelle Rome, ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances.
C'est la première membre du Gouvernement à évoquer le racisme concernant la fusillade ayant fait au moins trois morts.
Le ministre de la Justice dénonce un "drame atroce"
Eric Dupond-Moretti a adressé ses "pensées aux victimes de la terrible fusillade ainsi qu'à leurs proches" et a dénoncé un "drame atroce" dans un message publié sur Twitter.
Des tensions aux abords des lieux du drame
Ds échauffourées ont éclaté dans le quartier pendant la prise de parole de Gérald Darmanin. De nombreux gaz lacrymogènes ont été tirés par les forces de l'ordre, prises à partie par des manifestants, vraisemblablement membres de la communauté kurde.
Des projectiles ont été lancés en direction de la police présente sur place.
Les manifestants ont entonné des chants de solidarité kurdes ainsi que des chants dirigés contre la Turquie, bien que rien n'indique que le drame y soit lié.
"Il a voulu manifestement s'en prendre à des étrangers", selon Gérald Darmanin
Si le ministre de l'Intérieur a déclaré que les "motivations exactes du tueur" ne sont pour le moment pas connues, il a néanmoins indiqué que le tireur présumé a "manifestement agi seul".
"Il n'est pas sûr que le tueur qui a voulu assassiner ces personnes l'ai fait spécifiquement pour les Kurdes. Il a voulu manifestement s'en prendre à des étrangers", a-t-il déclaré.
Le suspect, connu des services de police, ne l'était pas des services de renseignement, n'était pas fiché pour radicalisation et n'était pas un militant de l'un des groupuscules d'extrême droite récemment dissous, selon le ministre.
"Il n'est pas certain qu'il ait un engagement politique quel qu'il soit même si, manifestement, ses motivations étaient une attaque contre les étrangers caractérisée, mais ça, l'enquête judiciaire le confirmera", a-t-il ajouté.
Des tensions éclatent sur les lieux de la fusillade
En marge de la prise de parole de Gérald Darmanin, des tensions ont éclatées entre des manifestants et des forces de l'ordre, dans le quartier où une fusillade a eu lieu ce vendredi matin.
Gérald Darmanin est arrivé sur place
Le ministre de l'Intérieur, à qui le président de la République Emmanuel Macron a demandé de se rendre sur les lieux alors qu'il était en déplacement dans un commissariat de Tourcoing, est arrivé sur les lieux du drame.
Le Conseil démocratique kurde en France appelle à une manifestation
L'organisation, qui regroupe vingt-quatre associations de la diaspora kurde sur l'ensemble du territoire hexagonal a appelé sur son compte Twitter à une manifestation ce samedi à 12h, sur la place de la République, à Paris.
Le Conseil évoque la mort de "trois militants kurdes" et qualifie la fusillade d'"attentat terroriste".
Un rassemblement en solidarité au peuple kurde et en hommage aux victimes de la fusillade s'est tenu ce vendredi après-midi à Marseille.
"Il était serein, sans rien dans la tête": un témoin raconte le comportement du tireur présumé
Un nouveau témoin de la fusillade raconte sur BFMTV comment le suspect est arrivé rue d'Enghien, "devant le centre kurde", avant de commencer "à tirer sur des gens".
"Il était serein, sans rien dans la tête. [...] C'est pas normal d'avoir quelqu'un comme ça qui vient de tuer des gens et qui est serein".
Arrivé "au 7 rue Engien", ce dernier serait alors entré dans un salon de coiffure et aurait "continué de tirer sur des gens".
Le témoin indique finalement que plusieurs personnes se trouvant dans le salon ont réussi à interpeller le suspect avant l'arrivée de la police.
Le suspect mis en cause dans au moins deux dossiers judiciaires
L'auteur présumé des coups de feu mortels, un ancien cheminot, est déjà visé dans deux dossiers judiciaires.
Le premier concerne une agression dans un camp de migrants en décembre 2021. Une information judiciaire est toujours en cours. Placé en détention provisoire, il a été remis en liberté le 12 décembre, dans l'attente d'un éventuel procès et de la poursuite de l'enquête. Voir notre article.
Le second dossier concerne une autre affaire de violences, pour laquelle il a été condamné en juin dernier par le tribunal de Bobigny et avait fait appel.
Le suspect placé en garde à vue
L'auteur présumé de la fusillade a été placé en garde à vue pour être interrogé par les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris, a confirmé une source policière à BFMTV.
Ses blessures, évoquées par la procureure, ne sont pas incompatibles avec sa garde à vue.
Selon nos informations, le parquet national anti-terroriste attend sa première audition pour déterminer s'ils se saisissent ou non de l'affaire.
Elisabeth Borne adresse son "plein soutien" aux victimes
Dans un tweet publié ce vendredi après-midi, la Première ministre Elisabeth Borne a réagi à la fusillade qui a fait au moins trois morts dans le 10e arrondissement de Paris.
"Pensées et plein soutien aux victimes", écrit la cheffe du gouvernement.
"Gratitude envers les policiers de la préfecture de police qui ont interpellé l’auteur présumé de cet acte odieux, aux pompiers engagés", ajoute-t-elle, rappelant que Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, est attendu sur place dans l'après-midi.
Les lieux kurdes de la capitale sécurisés
Un appel vient d'être passé sur les ondes de la police parisienne afin de sécuriser les lieux kurdes dans la capitale, a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête.
Le suspect libéré le 12 décembre dernier et sous contrôle judiciaire
INFO BFMTV: le suspect, qui était en détention provisoire, a été libéré le 12 décembre dernier et avait été placé sous contrôle judiciaire.
La vidéo de l'arrestation du tireur présumé
La scène de l'arrestation du tireur présumé de la fusillade a été filmée par des voisins.
Sur les images de cette vidéo diffusée par CNews, de nombreux policiers et passants sont filmés en train d'intervenir et d'arrêter le suspect de la fusillade de ce vendredi dans le 10e arrondissement de la capitale.
Emmanuel Macron a demandé à Darmanin de se rendre sur place
Alors qu'il était en visite au commissariat de Tourcoing, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé rentrer à Paris plus tôt dans la journée.
Une décision venant du plus haut de l'Etat, car le président de la République Emmanuel Macron a lui-même demandé à son ministre de rentrer et de se rendre sur place, a appris BFMTV de la part de l'Elysée.
Le palais présidentiel précise que le Président "suit la situation".
Les réactions politiques continuent d'affluer
La maire du 7e arrondissement de la capitale, Rachida Dati a adressé ce vendredi sa "compassion la plus sincère aux victimes de la terrible fusillade survenue ce matin rue d’Enghien" et a salué "la rapidité et l’efficacité des forces de l’ordre, sans lesquelles le bilan aurait pu être bien plus lourd", dans un tweet.
De son côté, le maire adjoint de Paris en charge de la transformation de l’espace public et des mobilités, David Belliard, adresse ses "pensées aux familles aujourd'hui endeuillées ou touchées" et envoie sa "solidarité avec la communauté kurde".
Le député (EELV) du 10e arrondissement, Julien Bayou est quant à lui "sur place [...] et aux côtés des habitants et de la communauté kurde, durement touchée et sous le choc."
Le suspect venait d'être remis en liberté
L'auteur présumé de la fusillade de ce matin à Paris "venait d'être récemment remis en liberté", a indiqué la procureure de Paris, Laure Beccuau.
L'individu "serait passé récemment en jugement, aurait été condamné, mais un appel aurait été interjeté par le parquet", a précisé cette dernière devant la presse.
Le suspect de la fusillade "était déjà connu des services judiciaires" et avait deux antécédents, selon la procureure de la République de Paris. "Cela concernerait des gens installés dans des tentes et l'intéressé se serait attaqué à ces tentes".
"Quant au motif raciste des faits, [ils] vont faire partie des investigations qui viennent de débuter avec un très grand déploiement d'effectifs de la part du service de la DRPJ.
Le bilan s'alourdit à trois morts
La procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, a annoncé la mort d'une troisième personne à la suite de la fusillade.
"Il y a trois décédés, une personne en état d'urgence absolue, deux en relative et le mis en cause également blessé, notamment au visage", précise cette dernière.
Les investigations se poursuivent.
Le parquet anti-terroriste en évaluation
Le parquet anti-terroriste est actuellement en train d'évaluer si les faits qui se sont déroulés ce vendredi à Paris sont de nature terroriste ou non, a appris BFMTV.
En fonction des éléments recueillis, il pourrait donc décider de se saisir de l'affaire.
L'auteur présumé de la fusillade en urgence relative à l'hôpital
Alexandra Cordebard, la maire du 10e arrondissement de Paris, a indiqué ce vendredi midi que l'auteur des coups de feu a été conduit à l'hôpital "en urgence relative".
"Un terrible drame s’est déroulé aujourd’hui dans le 10e arrondissement, qui à ce moment a fait deux blessés qui sont en urgence absolue. Deux autres blessés en urgence relative, le meurtrier lui-même en urgence relative a été conduit à l’hôpital", confie l'élue.
Le quartier "sûrement bouclé toute la journée"
Le quartier ciblé par la fusillade de ce vendredi matin, au niveau de la rue d'Enghien, à Paris "sera surement bouclé toute la journée", a annoncé Alexandra Cordebard, la maire de l'arrondissement sur BFMTV.
Plus d'informations ici.
Le suspect de la fusillade était visé par une information judiciaire pour des violences à caractère raciste
L'auteur présumé de la fusillade avait été interpellé il y a un an après avoir attaqué un camp de migrants avec un sabre dans le 12e arrondissement, a appris BFMTV.
Il était visé par une information judiciaire pour des violences à caractère racistes avec armes.
La maire du 10e arrondissement évoque trois lieux touchés lors de la fusillade
Un centre communautaire kurde, un restaurant et un coiffeur ont été touchés par la fusillade de ce matin, a annoncé la maire du 10e arrondissement parisien.
"Aujourd’hui à ce jour, on ne connaît pas les motivations de ce meurtrier (...). Je demande à l’ensemble des riverains et des habitants de ne pas se rendre dans ce quartier à ce qui sont chez eux d’y rester", indique Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement de Paris.
"On a vu une personne d'une soixantaine d'années qui a sorti de son petit sac un pistolet"
"On a entendu cinq coups de feu qui venaient de 50, 100 mètres", raconte un témoin de la fusillade dans le 10e arrondissement de Paris sur BFMTV.
"Après, on a vu une personne d'une soixantaine d'années qui a sorti de son petit sac un pistolet et qui s'est mis à tirer vers notre maison", poursuit ce dernier.
Le témoin raconte également que l'individu "semble avoir été très rapidement maîtrisé par des personnes".
"Il a tiré à l'aveugle dans la rue": un témoin de la fusillade raconte la scène
Ali était en train de marcher dans cette rue du 10e arrondissement quand un homme a ouvert le feu. Au micro de BFMTV, il explique avoir "entendu deux coups de feu" et que l'individu a "tiré à l'aveugle dans la rue".
"On a vu des gens qui courraient à droite, à gauche. Cinq-six minutes après, on est rentré dans le salon de coiffure", raconte-t-il.
Avant d'ajouter: "Il y a trois blessés dans le salon. On m’a demandé d’appeler les pompiers, j’ai appelé les pompiers, la police."
Gérald Darmanin annonce rentrer à Paris
En visite au commissariat de Tourcoing, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé rentrer à Paris, a appris BFMTV.
"À la suite de la dramatique fusillade qui s'est déroulée ce matin, je rentre à Paris et me rendrai sur place", écrit-il sur Twitter.
Le ministre de l'Intérieur adresse toutes ses pensées aux proches des victimes et rappelle que l'auteur de la fusillade a été interpellé.
La maire de Paris Anne Hidalgo remercie les forces de l'ordre
La maire de la capitale, Anne Hidalgo, a remercié ce vendredi à 13 heures les forces de l'ordre "pour leur intervention décisive ce matin lors de la terrible attaque dans le 10e."
Pensées émues aux victimes et à leurs familles. Nous sommes à leurs côtés.
Anne Hidalgo confirme également l'ouverture de la cellule psychologique.
Une cellule d’urgence médico-psychologique ouverte
Une cellule d’urgence médico-psychologique a été mise en place à la mairie du 10e arrondissement de la capitale, ont annonce la maire de Paris et son Premier adjoint sur Twitter.
Les personnes qui en ressentiraient le besoin seront prises en charge par des psychologues de l'association "Paris aide aux victimes".
Le parquet de Paris ouvre une enquête
"Une enquête a été ouverte des chefs d'assassinat, homicides volontaires et violences aggravées", indique le parquet de Paris à BFMTV.
"Un homme âgé de 69 ans a été interpellé et placé en garde à vue", précise le parquet.
Le bilan s'alourdit à deux morts et quatre blessés
La fusillade qui a eu lieu ce matin à Paris a fait deux morts et quatre blessés, dont deux en urgence absolue, indique le parquet.
La préfecture recommande d'éviter le secteur
Sur les réseaux sociaux, la préfecture de police de Paris précise qu'une intervention est en cours dans le 10e arrondissement de Paris. Elle invite à éviter le secteur et laisser les services de secours intervenir.
Le tireur interpellé
L'homme qui a ouvert le feu, au niveau de la rue d'Enghien, ce vendredi matin, a été interpellé. On ignore pour l'heure ses motivations.
Un mort et plusieurs blessés après des coups de feu à Paris
Un homme d'une soixantaine d'années a tiré en pleine rue, dans le 10e arrondissement de Paris, ce vendredi matin. La scène s'est déroulée, à proximité d'un centre kurde, au niveau de la rue d'Enghien, a appris BFMTV de sources concordantes.
Un premier bilan fait état d'un mort et deux blessés en urgences absolue.