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Paris Île-de-France

"Ça peut changer notre quotidien": les riverains du périphérique parisien divisés sur la limitation à 50km/h

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Après l’annonce de la maire de Paris de limiter le périphérique à 50km/h dès le 1er octobre, les riverains semblent plutôt satisfaits.

Une nouvelle vie pour les automobilistes, mais aussi pour les riverains. Dès le 1er octobre, la limitation de vitesse sur le périphérique parisien doit être abaissée à 50km/h au lieu de 70km/h actuellement. Une mesure qui est encore loin de faire l'unanimité.

Les Parisiens s'interrogent déjà sur son utilité. "Des bouchons, on en a déjà pas mal aux heures d'affluence ici, donc je pense que ça va être une catastrophe", estime une passante interrogée au niveau de la porte de Saint-Cloud.

"Je pense que rouler à 50km/h pollue plus que si on peut rouler à une vitesse un peu supérieure", juge une autre.

La pollution atmosphérique pointée du doigt

Mais les habitants situés près du périphérique, eux, se réjouissent de cette annonce. Car au quotidien, dès qu'ils ouvrent l'une de leurs fenêtres, ils sont confrontés à un bruit vrombissant, celui des milliers de voitures qui défilent sur le périphérique parisien.

Dans son appartement, porte de Saint-Cloud, Michel a même dû changer de chambre. "Je dormais, mon épouse venait plus tard, elle ouvrait la fenêtre, dans la nuit j'étais réveillé par le bruit du périph' parce que toute la nuit, ça tourne", assure le riverain qui habite cet appartement depuis 33 ans.

Pour les riverains, un autre problème s'ajoute: la pollution atmosphérique. Selon Airparif, 80% de la population de la région est concernée par cette double exposition. Alors, pour cette habitante porte de Châtillon, la décision de réduire la vitesse sur le périphérique à 50km/h est une bonne nouvelle.

"Ça peut changer notre quotidien, ça peut nous faire du bien", estime Félicité qui espère pouvoir à l'avenir se poser sur son balcon pour "se reposer".

Le Conseil régional se réunit ce mercredi 11 septembre. Une motion de censure pour "appeler la mairie de Paris à renoncer à son projet" est débattue.

Julie Benmoussa avec Alicia Foricher