Attaque mortelle à Paris: les images de l'interpellation de l'assaillant

Ce sont des policiers en patrouille qui ont permis de mettre fin à la course de l'assaillant de l'attaque de Paris samedi 2 décembre au soir. Vers 21 heures, un homme armé d’un couteau et d’un marteau s'en est pris à des passants, au niveau du pont Bir Hakeim dans le 15e arrondissement.
Un touriste allemand a été mortellement touché au couteau et sa femme n'a pas été attaquée physiquement mais est extrêmement choquée. Le suspect, Armand R., âgé de 26 ans et fiché S, s'en est ensuite pris à deux autres personnes avant donc d'être interpellé avenue du Parc de Passy par des policiers du 7e arrondissement en patrouille.
Le suspect menace les policiers
Sur une vidéo d'un témoin BFM de l'interpellation, on voit plusieurs policiers menacés par le suspect qui brandit une arme. Ce dernier à un bonnet et un masque. Selon Gérald Darmanin, le mis en cause affirme à ce moment-là détenir des explosifs. L'un des policiers sort alors un taser et neutralise l'assaillant. Ses jours ne sont pas en danger.
Le témoin aperçoit alors “20 à 25 policiers autour d’une personne”. “Le sujet paraissait sérieux, ce n’était pas une simple interpellation de rue”, explique-t-il. “Ce qui m’a maintenu en alerte, c’est le nombre de policiers qui étaient présents".
Le témoin explique à BFMTV "avoir entendu comme un bruit de claquettes... qui n'était pas un bruit d'arme. J'ai entendu crier", poursuit-il. "Un policier tenait un marteau à la main. J'ai entendu "combien de personnes avez-vous frappé?'". L'interpellé demeurait silencieux. Puis ensuite j'ai entendu comme des prières en arabe", indique le témoin.
Le parquet national antiterroriste saisi
L'assaillant, était connu des services de renseignement pour son islamisme radical et des "troubles psychiatriques importants". "Après son arrestation, il a dit qu'il ne pouvait plus supporter que des musulmans meurent tant en Afghanistan qu'en Palestine", a rapporté Gérald Darmanin.
Le parquet national antiterroriste a annoncé se saisir des faits. Selon une source policière, l'assaillant aurait crié "Allahou Akbar" lors de son interpellation et une vidéo de revendication a été retrouvée.