Attaque à Paris: "un plan B" pour la cérémonie d'ouverture des JO 2024 conseillé par le vice-président de la région Île-de-France

Frédéric Péchenard, vice-président de la région Île-de-France et ancien directeur de la Police nationale (illustration). - JOEL SAGET / AFP
Au lendemain de l'attaque au couteau et au marteau, qui a fait un mort et deux blessés à Paris samedi 2 décembre au soir, le vice-président de la région Île-de-France, Frédéric Péchenard, a souhaité s'assurer sur franceinfo de la mise en place d'un "plan B" pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.
"Je pense qu’il ne serait pas complètement absurde, et j’imagine que ça doit être fait de penser à un éventuel plan B, si les actes terroristes devaient perdurer sur notre pays", a lancé Frédéric Péchenard sur franceinfo.
"C’est au ministre de l’Intérieur et au gouvernement de prendre des décisions", a ajouté l'ancien directeur général de la Police nationale sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Le membre des Républicains s'est d'ailleurs dit "beaucoup plus réservé et beaucoup plus inquiet" sur la sécurité au cours de ces Jeux olympiques. D'après lui, il existe en effet "un certain nombre de risques qui pèsent" sur la compétition.
Des "variables d'ajustement" d'après la ministre Oudéa-Castéra
"Sans aucun doute il y a des moyens très importants qui seront mis en place", a-t-il avancé, en se questionnant toutefois sur la suffisance de moyens "pour surveiller des dizaines de milliers de personnes, des centaines d'appartements" qui auront pignon sur rue lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques devant se dérouler sur la Seine, dans le centre de la capitale française.
Fin octobre, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castera, avait expliqué sur BFMTV qu'il existait des "variables d’ajustement sur lesquelles nous travaillons" quant à cette cérémonie.
"Il serait irresponsable de ne pas le faire, mais nous voulons conserver le principe de cette cérémonie d’ouverture", avait expliqué la ministre. D'après nos confrères du quotidien Le Parisien, "en cas d’importante poussée de fièvre sécuritaire", plusieurs scénarios seraient envisagés comme ceux "d’annuler la venue du public sur les quais hauts, de réduire la taille du parcours sur le fleuve ou encore de diminuer l’ampleur les festivités de l’événement".