Israël arrête un deuxième groupe de personnes accusées d'espionnage au profit de l'Iran

Sept Palestiniens ont été arrêtés ce mardi 22 octobre à Jérusalem, a indiqué la police israélienne. Ils sont accusés d'espionnage et de tentatives d'assassinats.

La police israélienne a annoncé ce mardi 22 octobre avoir arrêté sept Palestiniens à Jérusalem, pour espionnage au profit de l'Iran et tentatives d'assassinats. Cette nouvelle survient au lendemain d'une annonce similaire de la police, qui a déclaré lundi avoir arrêté sept Israéliens accusés également d'espionnage pour le compte de l'Iran.

"Le Shin Bet [service israélien de la Sécurité intérieure] et l'unité centrale d'enquête de la police du district de Jérusalem ont arrêté sept habitants du quartier de Beit Safafa", à Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël, a indiqué la police dans un communiqué.

"Ces individus, sous direction iranienne, projetaient d'assassiner un scientifique israélien de haut niveau et le maire d'une grande ville israélienne", ajoute le texte.

Un réseau d'espionnage?

Lundi, ce sont cinq adultes et deux mineurs qui ont été arrêtés par les autorités israéliennes. Soupçonnés de travailler pour le compte de services de renseignements iraniens, ces septs personnes sont accusées d'avoir récolté des informations "sensibles" sur des bases militaires et des sites énergétiques.

Comme l'explique The Guardian, le démantèlement de ce réseau fait suite à l'arrestation en septembre d'un homme d'affaires israélien accusé d'espionnage au profit du Téhéran. Celui-ci se serait rendu deux fois en Iran afin de discuter de la possibilité d'assassiner le Premier ministre, Benjamin Netanyahu ou encore du ministre de la Défense, Yoav Gallant.

Israël est actuellement engagé dans un conflit sur plusieurs fronts avec des groupes soutenus par l'Iran tels que le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza et les rebelles Houthis au Yémen. L'État hébreux s'est également engagé à riposter à l'attaque de missiles lancée par Téhéran le 1er octobre.

De son côté, l'Iran a présenté cette attaque comme une riposte à l'assassinat fin septembre du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne sur Beyrouth et à l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans une explosion à Téhéran, imputée à Israël.

Orlane Edouard avec AFP