Gaza: les avocats des 27 Français présents sur la flottille arraisonnée par Israël demandent leur libération

Les avocats de 27 ressortissants français présents sur les navires de la nouvelle flottille pour Gaza arraisonnée ce mercredi 8 octobre par l'armée israélienne ont demandé dans un communiqué leur libération immédiate.
"Vingt-sept civils français se trouvant à bord de ces convois humanitaires ont été arrêtés arbitrairement par les forces armées d'occupation israéliennes et sont, à ce jour, illégalement détenus par l'État d'Israël", affirment Me Nino Arnaud, Elsa Marcel, Adrien Mawas et Sarah Sameur.
Les conseils demandent "la mise en oeuvre effective de la protection consulaire et diplomatique qui leur est due par l'État français", la "libération immédiate" de ces personnes "détenues arbitrairement par l'État israélien et leur retour en France", et la "poursuite et la sanction des agissements illicites commis par l'État d'Israël".
"Risques de mauvais traitements"
Ces avocats s'inquiètent "d'importants risques de mauvais traitements", ajoutant qu'il est désormais avéré que des militants ont été victimes de menaces, de violences physiques et d'humiliations, dans le cadre de simulacres de procédures contradictoires".
"Ces graves offensives sont non seulement constitutives de violations des règles impératives du droit international humanitaire et du droit maritime international, mais portent également atteinte aux droits fondamentaux les plus élémentaires des civils incarcérés", ajoute encore le communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères israélien et la coalition Global Sumud Flotilla, qui coordonne cette initiative, ont tous deux annoncé cette interception mercredi matin.
Global Sumud Flotilla affirme que les bateaux transportaient pour "110.000 dollars d'aide sous la forme de médicaments, d'équipements respiratoires et de produits de nutrition destinés aux hôpitaux de Gaza qui sont à court de provisions".
Plusieurs militants d'une précédente flottille pour Gaza, dont la Suédoise Greta Thunberg, ont été expulsés lundi par Israël après avoir subi selon eux de mauvais traitements après l'arraisonnement en mer de leur convoi par la marine israélienne.
Cette flottille avait pour objectif de rompre le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, dévastée par la guerre, et de livrer de l'aide humanitaire au territoire palestinien. Elle était constituée d'une cinquantaine de bateaux.