Iran-Israël: le secrétaire général de l'ONU appelle toutes les parties à donner "une chance à la paix"

Antonio Guterres a demandé à toutes "les parties potentielles" d'agir pour la paix au huitième jour de guerre entre Israël et l'Iran, vendredi 20 juin.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé vendredi 20 juin toutes les parties à la guerre entre I'Iran et Israël, et les "parties potentielles", à donner "une chance à la paix".

"Il y a des moments où les choix qui se présentent à nous ne sont pas seulement importants, ils sont déterminants. Des moments où la direction prise ne déterminera pas seulement le destin des Nations mais potentiellement notre avenir collectif. Nous sommes à un tel moment", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité.

"Pour les parties au conflit, les parties potentielles au conflit, et le Conseil de sécurité qui représente la communauté internationale, j'ai un message simple et clair: donnez une chance à la paix", a-t-il lancé lors d'une réunion du Conseil de sécurité.

Ces déclarations interviennent alors que les Européens doivent présenter dans les prochaines heures à l'Iran ,lors d'une réunion en Suisse, une "offre de négociation complète", notamment sur le nucléaire.

De son côté, le président américain Donald Trump s'est donné "deux semaines" pour décider d'une éventuelle intervention militaire américaine aux cotés d'Israël.

"Agissons, avec responsabilité et ensemble"

Antonio Guterres s'est alarmé de l'escalade de la guerre entre l'Iran et Israël. "Nous ne sommes pas poussés vers la crise, nous nous précipitons vers elle. Nous ne sommes pas témoins d'incidents isolés, nous sommes sur la voie d'un potentiel chaos", a-t-il mis en garde.

"L'expansion de ce conflit pourrait mettre le feu aux poudres sans que personne ne puisse garder le contrôle. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire", a-t-il ajouté, réclamant une nouvelle fois "la fin des combats et le retour à des négociations sérieuses".

"Ne nous retournons pas un jour sur ce moment décisif avec regret. Agissons, avec responsabilité et ensemble, pour éloigner la région, et le monde, du précipice".

GJ avec AFP