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Mort d'Hassan Nasrallah: Netanyahu affirme qu'Israël est "déterminé à continuer de frapper" ses "ennemis"

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré ce samedi qu'Israël avait "réglé ses comptes" en éliminant le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe aérienne la veille à Beyrouth.

L'ESSENTIEL

  • L'armée israélienne annonce avoir "éliminé" le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe à Beyrouth, une mort confirmée 20 heures plus tard par le mouvement islamiste. Lire l'article
  • En réponse, l''Iran a juré que l'assassinat du chef du Hezbollah entraînera la "destruction" d'Israël et a décrété un deuil national de cinq jours. Lire la brève
  • Le Premier ministre français Michel Barnier juge "extrêmement grave" la situation au Liban et dit se "préoccuper" de la "sécurité" des Français sur place. Lire l'article
  • De son côté, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s'est entretenu dans l'après-midi par téléphone avec le Premier ministre libanais, assurant que "la France appelle à la cessation des hostilités au Liban". Lire l'article

Israël continue ses opérations au Liban

Ce direct est terminé, merci de l'avoir suivi. Après avoir tué le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah hier, Israël a continué de bombarder le Liban aujourd'hui.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé ce soir qu'Israël est "déterminé à continuer de frapper (ses) ennemis". Aujourd'hui, les frappes israéliennes ont fait 33 morts et 195 blessés.

Biden presse pour un "cessez-le-feu" après les frappes israéliennes contre le Hezbollah au Liban

Le président américain Joe Biden a lancé un appel à un cessez le feu après une nouvelle journée de frappes israéliennes contre le Hezbollah au Liban.

"Il est temps pour un cessez-le-feu", a répondu le président Biden à un journaliste lui demandant si une invasion terrestre israélienne était inévitable après la campagne de bombardements.

Le Liban annonce 33 morts et 195 blessés dans les frappes israéliennes aujourd'hui

Le ministère libanais de la Santé a annoncé que 33 personnes avaient été tuées et 195 blessées dans les frappes israéliennes intensives sur le Liban aujourd'hui.

"L'agression israélienne contre les régions libanaises a fait 33 morts aujourd'hui et blessé 195 personnes", a indiqué le ministère dans un communiqué, au sixième jour d'une campagne de bombardements israéliens sur les fiefs du Hezbollah.

Les frappes se poursuivent à Beyrouth

Selon notre correspondant sur place, des frappes ont démarré en début de soirée aux alentours de 20 heures, heure locale, à Beyrouth au Liban. Cette frappe a touché une zone industrielle qui comptait de nombreux garages automobiles et elle est jusqu'ici celle qui a été la plus proche de l'aéroport international de Beyrouth.

De nombreux manifestants anti-Netanyahu bloquent l’entrée du ministère de la Défense

Devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv en Israël, une voiture officielle du gouvernement a été obligée de reculer face à de nombreux manifestants, rassemblés pour montrer leur opposition à la politique de Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien était lui-même dans le ministère à ce moment-là.

Netanyahu affirme qu'Israël est "déterminé à continuer de frapper" ses "ennemis"

"Nous sommes déterminés à continuer de frapper nos ennemis", a déclaré Benjamin Netanyahu.

Netanyahu estime qu'Israël se trouve à un "tournant historique" après l'élimination de Nasrallah

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, déclare qu'Israël se trouve à un "tournant historique" après l'élimination de Hassan Nasrallah.

"Nous avons réglé nos comptes", a-t-il ajouté estimant que cela a "fait avancer" le retour des otages de Gaza et parle de "grand jour".

Le chef des rebelles houthis du Yémen affirme que la mort de Hassan Nasrallah "ne sera pas vaine"

Le chef des rebelles houthis du Yémen, mouvement soutenu par l'Iran, a affirmé que la mort du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, tué la veille dans une frappe israélienne, ne "sera pas vaine".

"Ces grands sacrifices et cette grande injustice ne seront pas vains", a déclaré Abdel Malek al-Houthi dans un discours, ajoutant que les Houthis étaient engagés dans une "escalade" et et une "amélioration de leurs performances" après leurs attaques récentes contre Israël.

Hassan Nasrallah "était un terroriste avec du sang américain sur les mains", affirme Kamala Harris

La candidate démocrate à la présidentielle américaine et actuelle vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a réagi à la mort d'Hassan Nasrallah, affirmant que c'"était un terroriste avec du sang américain sur les mains".

"Aujourd'hui, les victimes du Hezbollah ont une mesure de justice", a-t-elle ajouté. "Je soutiendrai toujours le droit d'Israël à se défendre."

La France se dit "opposée à toute opération terrestre au Liban"

Dans un communiqué, le Quai d'Orsay affirme que "la France est opposée à toute opération terrestre au Liban". "Elle appelle les autres acteurs, et notamment le Hezbollah et l'Iran, à s'abstenir de toute action susceptible de conduire à une déstabilisation supplémentaire et à un embrasement régional", ajoute la diplomatie.

"Les autorités françaises sont en lien avec les autorités libanaises et les partenaires de la France dans la région pour prévenir cet embrasement", explique encore la diplomatie.

L'Allemagne décide l'évacuation des familles de ses diplomates en Israël et au Liban

L'Allemagne a annoncé l'évacuation des familles de ses diplomates en Israël, au Liban et en Cisjordanie, où elle a aussi décidé de réduire au strict nécessaire le personnel dans ses missions diplomatiques.

Berlin a décidé de "relever le niveau de crise pour ses missions à Beyrouth, Ramallah et Tel Aviv", selon le communiqué. "Concrètement, cela signifie que les membres des familles du personnel qui y sont affectés partiront et se rendront dans un endroit sûr dans la région ou en Allemagne", a indiqué le ministère.

INFO BFMTV. Le ministre des Affaires étrangères s'est entretenu avec le Premier ministre libanais

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s'est entretenu par téléphone cet après-midi avec le Premier ministre libanais, a appris BFMTV auprès du Quai d'Orsay.

"Le ministre a évoqué la sécurité et la protection des civils, au Liban comme en Israël", a indiqué cette source, ajoutant que "la France appelle à la cessation des hostilités au Liban".

Plus d'informations ici.

Le Liban décrète trois jours de deuil national après la mort du chef du Hezbollah

Le Liban a décrété trois jours de deuil national après la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, du 30 septembre au 2 octobre inclus. L'Iran, de son côté, a décrété un deuil de cinq jours.

Washington ordonne l'évacuation des familles de ses diplomates au Liban

Le département d'État américain a ordonné le départ des familles des employés de son ambassade au Liban "en raison de la situation sécuritaire volatile et imprévisible à Beyrouth", selon un communiqué.

La diplomatie américaine "exhorte" aussi "les citoyens américains à quitter le Liban tant que des options commerciales demeurent disponibles".

Joe Biden affirme que l'assassinat d'Hassan Nasrallah par Israël est une "mesure de justice"

L'assassinat du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah par Israël est une "mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais", a affirmé le président américain Joe Biden.

"Les États-Unis soutiennent pleinement le droit d'Israël à se défendre", a ajouté le président américain dans un communiqué.

Mort d'Hassan Nasrallah: la Syrie fustige une "agression méprisable"

Après la mort du chef du Hezbollah, Damas a condamné une "agression méprisable". "L'entité sioniste confirme à travers cette agression méprisable, une fois de plus (...) son dédain du droit international", a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Le peuple syrien n'oubliera jamais son soutien", a-t-il ajouté.

Le chef de l'ONU se dit "très inquiet de la dramatique escalade" à Beyrouth

Selon son porte-parole, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se dit "très inquiet de la dramatique escalade" à Beyrouth ces dernières 24 heures.

"Ce cycle de violence doit s'arrêter maintenant et toutes les parties doivent s'éloigner du précipice. La population du Liban, la population d'Israël, et de la région plus large, ne peuvent pas supporter une guerre totale", a-t-il ajouté.

Le guide suprême iranien décrète cinq jours de deuil après la mort d'Hassan Nasrallah

L'Iran a annoncé décréter cinq jours de deuil après la mort d'Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah tué dans une frappe israélienne hier.

"Je présente mes condoléances pour le martyr du grand Nasrallah et de ses compagnons martyrs et annonce cinq jours de deuil national en Iran", a indiqué Ali Khamenei selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle Irna.

Berlin met en garde que la déstabilisation du Liban "n'est pas dans l'intérêt de la sécurité d'Israël"

La déstabilisation du Liban "n'est pas dans l'intérêt de la sécurité d'Israël", a mis en garde Berlin après la mort du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne à Beyrouth.

"Il existe un risque de déstabilisation pour l'ensemble du Liban. Et cela n'est en aucun cas dans l'intérêt de la sécurité d'Israël", a déclaré à la chaîne de télévision allemande ARD, la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock.

Mort d'Hassan Nasrallah: le président palestinien condamne une "agression brutale"

Au lendemain de la mort d'Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah tué dans une frappe israélienne, le président palestinien Mahmoud Abbas a condamné une "agression brutale".

Mahmoud Abbas a également "présenté ses sincères condoléances au gouvernement libanais et au peuple frère libanais, pour la mort en martyrs des victimes civiles tuées par l'agression israélienne brutale et la poursuite de la guerre d'extermination contre les peuples palestinien et libanais", selon un communiqué de la présidence de l'Autorité palestinienne.

L'armée israélienne annonce une nouvelle frappe sur le fief du Hezbollah à Beyrouth

L'armée israélienne continue de bombarder Beyrouth: Tsahal a annoncé une nouvelle frappe sur le QG du Hezbollah en fin d'après-midi dans la capitale libanaise.

L'armée a mené "une frappe précise au coeur de Dahiyeh", terme arabe pour "banlieue" et qualifiant la banlieue sud de Beyrouth, indique un communiqué militaire sans plus de détails.

L'armée israélienne fait état de sirènes d'alerte dans le centre d'Israël après un tir de missile du Yémen

Des sirènes d'alertes ont retenti dans le centre d'Israël en fin d'après-midi, selon l'armée israélienne, après un tir de missile du Yémen, qui a précisé que le missile avait été intercepté par la défense antimissile.

La Russie appelle Israël à "cesser immédiatement" les frappes au Liban

La diplomatie russe a exhorté Israël à "cesser immédiatement" les frappes au Liban, tout en "condamnant fermement" "l'assassinat politique" du chef du Hezbollah.

Pour la Russie, Israël porte "l'entière responsabilité" des conséquences "dramatiques" que l'assassinat d'Hassan Nasrallah pourraient entraîner dans la région.

"Nous demandons instamment à Israël de cesser immédiatement les hostilités" pour "mettre fin à l'effusion de sang", a affirmé la diplomatie russe.

L'Iran jure que l'assassinat du chef du Hezbollah entraînera la "destruction" d'Israël

Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a juré que l'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, entraînera la "destruction" d'Israël.

"Nous avertissons les dirigeants du régime d'occupation que l'effusion de sang injuste, en particulier celle du secrétaire général du Hezbollah, le martyr Sayyed Hassan Nasrallah, entraînera leur destruction", a déclaré le ministre cité par l'agence de presse iranienne Isna.

Pour Israël, l'élimination du chef du Hezbollah est l'une "des mesures antiterroristes les plus justifiées" qui soient

L'élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est une "des mesures antiterroristes les plus justifiées" qui soient, a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz.

"L'élimination de l'archi-terroriste Nasrallah est l'une des mesures antiterroristes les plus justifiées jamais prises par Israël", écrit M. Katz sur son compte X, affirmant que Nasrallah "méritait d'être tué" et que c'est "une bonne chose qu'il l'ait été".

"C'est absolument catastrophique": une Libanaise résidant à Beyrouth témoigne

"Ce qui se passe au Liban est absolument atroce, il y a un silence total autour de nous. C'est comme un massacre qui continue. Les seules victimes sont les populations libanaises", a témoigné sur BFMTV Maya Chams Ibrahimchah, Libanaise vivant à Beyrouth.

"C'est absolument catastrophique", a ajouté celle qui est présidente d'une association caritative qui vient en aide aux réfugiés qui fuient notamment le sud du pays.

"Les frappes d'hier ont été le coup de massue (...) Personne n'a le luxe d'aller se cacher et attendre que ça se passe", a-t-elle souligné.

Les Houthis du Yémen affirment que la mort d'Hassan Nasrallah "renforce leur détermination"

Les Houthis du Yémen ont affirmé que l'assassinat d'Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, "attisera la flamme du sacrifice, intensifiera l'enthousiasme et renforcera (leur) détermination".

Les rebelles font partie de ce que l'Iran, ennemi juré d'Israël, appelle l'"axe de la résistance", qui regroupe d'autres alliés du Hamas palestinien comme des groupes irakiens ou le puissant Hezbollah libanais.

Plus de 50.000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie avec les frappes israéliennes, selon l'ONU

Plus de 50.000 personnes ont fui vers la Syrie en raison des frappes aériennes israéliennes sur le Liban, a déclaré le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi, selon lequel "bien plus de 200.000 personnes sont déplacées à l'intérieur du Liban".

Le président turc accuse Israël de "génocide" au Liban

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé Israël de préparer un "génocide" au Liban, dénonçant des "attaques brutales" visant le Hezbollah qui ont coûté la vie à des centaines de civils.

"Le Liban et le peuple libanais sont la nouvelle cible de la politique de génocide, d'occupation et d'invasion menée par Israël depuis le 7 octobre", affirme le président turc dans un message publié sur le réseau social X.

La compagnie aérienne Iran Air suspend ses vols vers Beyrouth

La compagnie aérienne publique iranienne Iran Air a annoncé avoir suspendu tous ses vols vers Beyrouth, au lendemain de l'élimination du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise.

"Tous les vols de la compagnie Iran Air vers l'aéroport Rafic Hariri de Beyrouth au Liban ont été annulés jusqu'à nouvel ordre", a annoncé l'agence locale Tasnim.

L'Iran annonce la mort de l'un des adjoints du chef des Gardiens de la Révolution dans le raid israélien qui a tué Nasrallah

L'un des adjoints du chef des Gardiens de la Révolution iranien a été tué dans le raid israélien hier au Liban, a annoncé un média officiel iranien.

"Le brigadier général Abbas Nilforoushan est tombé en martyr lors de l'attaque israélienne qui a également provoqué le martyr de Hassan Nasrallah", le chef du Hezbollah, a rapporté l'agence Irna.

Dans son communiqué annonçant la mort de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, la formation islamiste avait affirmé que la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth avait tué d'autres membres du groupe.

Pour Jean-Luc Mélenchon, la mort d'Hassan Nasrallah "est un pas de plus vers l'invasion du Liban et la guerre générale"

Dans un message posté sur X, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a commenté "l'assassinat d'Hassan Nasrallah", qui selon lui est "un pas de plus vers l'invasion du Liban et la guerre générale".

"La France ne compte plus sur place. Les crimes de Netanyahu vont continuer puisqu'ils sont impunis. Le danger est extrême pour la région et le monde", a-t-il ajouté.

Bagdad estime qu'Israël a franchi "toutes les lignes rouges" en tuant Hassan Nasrallah

Le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, a condamné l'assassinat par Israël du chef du mouvement islamiste libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, le qualifiant de "crime" ayant "franchi toutes les lignes rouges".

L'attaque israélienne d'hier contre le bastion du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a tué le chef du puissant groupe pro-iranien, est une "attaque honteuse" et "un crime qui montre que l'entité sioniste a franchi toutes les lignes rouges", a déclaré le Premier ministre dans un communiqué.

L'Iran assure que la "ligne de Nasrallah se poursuivra" malgré sa mort

L'Iran a affirmé que la "ligne de Hassan Nasrallah se poursuivrait" en dépit de l'élimination la veille du chef du mouvement libanais Hezbollah dans une frappe israélienne menée sur son QG dans la banlieue sud de Beyrouth.

"La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sacré sera réalisé avec la libération de Qods (Jérusalem), si Dieu le veut", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans un message publié sur X.

L'armée israélienne affirme que l'élimination du chef du Hezbollah "rend le monde plus sûr"

L'élimination du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah "rend le monde plus sûr", a affirmé l'armée israélienne, qui a insisté sur le fait qu'elle continuerait à éliminer d'autres commandants du mouvement islamiste armé.

"Nasrallah était l'un des plus grands ennemis de tous les temps de l'Etat d'Israël (...). Son élimination rend le monde plus sûr", a déclaré le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'une conférence de presse télévisée, au lendemain de la frappe meurtrière sur le QG du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth.

Mort d'Hassan Nasrallah: le Hamas dénonce "un acte terroriste lâche" d'Israël

Après la mort du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le Hamas a dénoncé "un acte terroriste lâche" de la part d'Israël.

"Nous condamnons dans les termes les plus forts cette agression barbare sioniste et la prise pour cible de bâtiments résidentiels (...) Nous considérons cela comme un acte terroriste lâche", a indiqué dans un communiqué le Hamas, soutenu comme le Hezbollah par l'Iran.

Le Hezbollah confirme la mort de son leader Hassan Nasrallah

Le Hezbollah a confirmé la mort de son leader Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne hier sur la banlieue sud de Beyrouth.

"Sayed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs (..) dont il a conduit la marche pendant près de trente ans", a annoncé un communiqué de la formation pro-iranienne.

Le communiqué a affirmé que le secrétaire général de la puissante formation avait été tué avec d'autres membres du groupe "dans un raid sioniste perfide sur la banlieue sud de Beyrouth".

Le Quai d'Orsay affirme que "la sécurité et la protection des civils doivent être garanties" au Liban, "comme celles des Français dans la région"

Dans un communiqué, le Quai d'Orsay assure que Paris est "en lien avec les autorités du Liban et les partenaires de la France dans la région pour prévenir toute déstabilisation et tout embrasement".

"La sécurité et la protection des civils doivent être garanties, comme celles des Français dans la région qui est aussi notre priorité", ajoute le ministère des Affaires étrangères.

La France confirme la mort d'Hassan Nasrallah

"D’après les renseignements dont nous disposons, Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, serait décédé", indique le Quai d'Orsay dans un communiqué.

Israël a annoncé avoir tué le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe la veille sur la banlieue sud de Beyrouth. Le mouvement islamiste, lui, n'a pas encore confirmé sa mort.

L'Italie préconise la voie diplomatique pour "relancer le dialogue"

Le gouvernement italien a appelé à "mener tous les efforts diplomatiques" nécessaires pour "relancer les voies de dialogues entre les parties en conflit" au Liban.

"L'Italie confirme (...) la nécessité de mener tous les efforts diplomatiques pour relancer les canaux de dialogue entre les parties en conflit", a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

La cheffe du gouvernement Giorgia Meloni s'est entretenue "au cours des dernières heures" de la situation au Liban avec ses ministres des Affaires étrangères Antonio Tajani et de la Défense Guido Crosetto, précise le communiqué.

Le guide suprême iranien dénonce une vision israélienne "à courte vue" après les frappes

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, dénonce une vision politique israélienne "à courte vue", après l'annonce par Israël de l'élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, sans évoquer le nom du dirigeant libanais.

"Le massacre de personnes sans défense au Liban a une fois de plus révélé la férocité du chien enragé sioniste, a prouvé la politique à courte vue et stupide des dirigeants du régime usurpateur", fustige le guide, dans un communiqué publié sur son site.

L'armée israélienne dit avoir frappé plus de 140 cibles du Hezbollah au Liban depuis la nuit dernière

L'armée israélienne dit avoir frappé dans la nuit plus de 140 cibles du Hezbollah au Liban, où le mouvement islamiste armé tire des roquettes sur Israël en soutien au Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

"Depuis hier soir, l'armée a frappé plus de 140 cibles (...) du Hezbollah, notamment des lanceurs (de roquettes) visant des civils israéliens, des bâtiments dans lesquels des armes étaient stockées (...) et d'autres sites d'infrastructures terroristes (...) dans la région de Beyrouth", assure l'armée dans un communiqué.

Michel Barnier juge "extrêmement grave" la situation au Liban et dit se "préoccuper" de la "sécurité" des Français sur place

Le Premier ministre français Michel Barnier juge "extrêmement grave" la situation au Liban et dit se "préoccuper" de la "sécurité" des Français sur place, dans sa première réaction après l'annonce de la mort du chef du Hezbollah.

La situation au Liban, touché par des frappes israéliennes, "reste extrêmement grave et je ne vais pas faire d'autres commentaires parce que ce n'est pas le lieu aujourd'hui", a affirmé le chef du gouvernement en marge d'un déplacement au congrès des sapeurs-pompiers à Mâcon, en Saône-et-Loire.

"Nous suivons ces situations tragiques et aussi nous nous préoccupons de la sécurité de nos compatriotes sur place", a-t-il ajouté.

Les autorités européennes recommandent aux compagnies d'éviter l'espace aérien du Liban et Israël

Les autorités européennes recommandent aux compagnies d'éviter l'espace aérien du Liban et Israël en raison d'une "intensification des frappes aériennes et d'une dégradation de la situation sécuritaire", après l'annonce par Israël de la mort du chef du Hezbollah.

La Commission européenne et l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) ont émis un bulletin "recommandant de ne pas opérer à l'intérieur des espaces aériens du Liban et d'Israël, à tous niveaux de vol", une recommandation "valable jusqu'au 31 octobre" à ce stade, a fait savoir l'AESA.

L'armée israélienne affirme que la "plupart" des hauts dirigeants du Hezbollah libanais ont été "éliminés"

L'armée israélienne affirme que la "plupart" des hauts dirigeants du Hezbollah libanais ont été "éliminés" dans la frappe menée vendredi à Beyrouth.

"La plupart des hauts dirigeants du Hezbollah ont été éliminés", a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, lors d'une conférence de presse en ligne. La mort de Nasrallah n'a été jusqu'ici ni confirmée ni infirmée par le mouvement armé.

Plusieurs commandants du Hezbollah tués, en plus d'Hassan Nasrallah, dans le bombardement mené vendredi à Beyrouth

Le bombardement mené hier à Beyrouth a provoqué la mort d'Ali Karaké, identifié comme le commandant du front sud du Hezbollah, ainsi que d'autres commandants du mouvement, en plus de celle du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, affirme l'armée israélienne dans un communiqué.

Israël estime avoir "encore du chemin à faire" dans son combat contre le Hezbollah

Israël a "encore du chemin à faire" dans son combat contre le Hezbollah libanais, indique un porte-parole de l'armée à des journalistes, après l'annonce de la mort du chef du mouvement islamiste armé.

"Il y a encore du chemin à faire, le Hezbollah possède toujours des roquettes et des missiles et a la capacité d'en tirer plusieurs simultanément", a déclaré le porte-parole, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, estimant encore à "des dizaines de milliers de roquettes" l'arsenal du mouvement.

L'État major du Hezbollah désormais largement décimé par Israël

Après la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah annoncée par Israël, l'organigramme du mouvement armé libanais a été fortement écorné.

Car outre Hassan Nasrallah, d'autres membres puissants du mouvement ont été neutralisés dans le même temps ou ces derniers mois.

L'organigramme de l'État major du Hezbollah après la mort d'Hassan Nasrallah, le 28 septembre 2024
L'organigramme de l'État major du Hezbollah après la mort d'Hassan Nasrallah, le 28 septembre 2024 © BFMTV

Pourquoi le Hezbollah n'a-t-il pas confirmé la mort de son chef?

Alors que l'armée israélienne a annoncé aujourd'hui avoir "éliminé" le chef du Hezbollah, le mouvement armé libanais n'a de son côté pas confirmé l'information. Pour Maya Khadra, journaliste franco-libanaise et présidente de l'association Avenir France Liban, le Hezbollah se trouve actuellement dans un état de "confusion", de "panique" et de "terreur", dit-elle sur BFMTV.

"C'est son chef depuis les années 1980 qui vient d'être tué dans la banlieue sud en plein fief ultra sécurisé de Beyrouth", rappelle-t-elle.

"Il y a aussi une certaine forme de déconnexion du réel de la part du Hezbollah depuis les années 2000 et cette victoire qu'ils ont clamé après la libération du sud du pays", ajoute-t-elle, évoquant "une forme d'hubris". 

"Ils cherchent aussi un chef" pour remplacer Hassan Nasrallah, ajoute-t-elle. 

Le porte-parole de l'armée israélienne confirme la mort du chef du Hezbollah lors d'une "opération extrêmement importante, précise"

Le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole français de l'armée israélienne, confirme ce matin sur BFMTV la mort du chef du Hezbollah, dans une "opération extrêmement importante, précise" menée vendredi.

C'était "une opération extrêmement importante avec une coordination de l'armée de l'air, du service de renseignement, du commandement du nord d'Israël", assure-t-il, précisant que "ça a pris du temps pour avoir la confirmation officielle" de la mort de Hassan Nasrallah.

"Tant que les Israéliens ne peuvent pas rentrer chez eux, dans leur ville et leur village, les opérations israéliennes continueront", prévient-il, tout en assurant "qu'Israël n'est pas en guerre avec le Liban".

Le chef de l'armée israélienne promet d'"atteindre" toute personne menaçant Israël après la mort annoncée de Nasrallah

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, promet d'"atteindre" toute personne menaçant Israël, peu après l'annonce par l'armée de la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

"Nous n'avons pas épuisé tous les moyens dont nous disposons. Le message est simple: quiconque menace les citoyens d'Israël, nous saurons comment l'atteindre", met en garde le général Halevi dans un communiqué.

L'armée israélienne annonce avoir "éliminé" le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe à Beyrouth

L'armée israélienne annonce avoir "éliminé" le chef du mouvement islamiste armé libanais, Hassan Nasrallah, dans une frappe menée vendredi sur le QG de l'organisation à Beyrouth.

"Hassan Nasrallah est mort", a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, sur le réseau social X.

Un autre porte-parole de l'armée, le capitaine David Avraham, a confirmé à l'Agence France presse que le chef du Hezbollah avait été "éliminé".

Des dizaines d'immeubles effondrés dans la banlieue sud de Beyrouth au lendemain des frappes israéliennes

Des dizaines d'immeubles de la banlieue sud de Beyrouth se sont effondrés, a constaté ce matin un photographe de l'Agence France presse.

Certains immeubles continuaient de brûler samedi matin et de la fumée s'en dégageait, alors que les gravats obstruaient certaines rues, a-t-il ajouté, tandis que de nombreux habitants avaient évacué les lieux.

L'aviation israélienne a pilonné intensément toute la nuit la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.

Des immeubles effondrés à Beyrouth, au Liban, après des frappes israéliennes, le 28 septembre 2024
Des immeubles effondrés à Beyrouth, au Liban, après des frappes israéliennes, le 28 septembre 2024 © ANWAR AMRO / AFP

Que sait-on sur Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah visé par Israël?

Au lendemain de frappes israéliennes visant le siège du Hezbollah au sud de Beyrouth, au Liban, le sort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, reste incertain.

Âgé de 64 ans, cet homme de religion qui est à la tête du mouvement libanais depuis 1992 apparaît rarement en public.

>> Ce que l'on sait sur le puissant chef du Hezbollah libanais

Israël dit avoir mené des "frappes d'envergure" contre le Hezbollah dans le sud du Liban

L'armée israélienne indique ce matin avoir mené des "frappes d'envergure" sur des "dizaines de cibles" du mouvement islamiste armé Hezbollah au Liban, ajoutant qu'un missile sol-sol tiré depuis le Liban était tombé dans une zone non habitée du centre d'Israël.

"Au cours des deux dernières heures, (l'armée) a mené des frappes d'envergure sur des dizaines de cibles (...) appartenant à l'organisation terroriste du Hezbollah dans la région de la Békaa (est) et dans différentes zones du sud du Liban", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie européenne déplore que "personne" n'arrive à "arrêter" Netanyahu

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a déploré hier soir à l'ONU que "personne", pas même les États-Unis, ne puisse "arrêter" le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans ses guerres contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban.

"Nous mettons toute la pression diplomatique pour un cessez-le-feu. Mais personne ne semble capable d'arrêter Netanyahu que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie", les territoires palestiniens, a déclaré Josep Borrell à des journalistes après un Conseil de sécurité consacré à la bande de Gaza ravagée par un an de conflit.

Le Hezbollah annonce avoir bombardé le nord d'Israël

Le Hezbollah a annoncé samedi avoir tiré des roquettes sur le nord d'Israël, première attaque après les frappes intenses israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth pendant la nuit.

Le mouvement pro-iranien a déclaré dans un communiqué avoir ciblé avec des roquettes Fadi-1 le kibboutz Kabri dans le nord d'Israël, en réponse aux attaques "barbares" d'Israël "sur les villes, villages et civils" au Liban.

Israël annonce de nouvelles frappes ciblant le Hezbollah dans l'est du Liban

L'armée israélienne a annoncé samedi matin de nouvelles frappes visant le Hebzollah dans l'est du Liban, après avoir intensément bombardé dans la nuit la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste armé.

L'armée "frappe actuellement des cibles (...) appartenant à l'organisation terroriste du Hezbollah dans la région de Békaa", dans l'est du Liban, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

L'armée a par ailleurs indiqué que des sirènes d'alerte ont retenti dans le nord d'Israël, où le Hezbollah a affirmé avoir tiré des roquettes.

Les hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth vont être évacués

A la suite des frappes israéliennes qui se sont succedées ces dernières heures, les hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth vont être évacués, ont fait savoir les autorités libanaises.

Les patients de ces hôpitaux vont être évacués vers d'autres établissements "non touchés par l'agression israélienne".

Ces derniers de leur côté sont appelés à "cesser de recevoir des cas non urgents jusqu'à la fin de la semaine prochaine", a ordonné le ministère de la Santé, qui n'a pas encore donné de bilan actualisé des victimes des frappes.

Bombardements intenses et successifs contre le fief du Hezbollah à Beyrouth

La banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais, est visée par d'intenses bombardements depuis plusieurs heures samedi, ont rapporté des photographes de l'AFP, la chaîne du mouvement faisant état de raids israéliens successifs.

La chaîne locale al-Manar, affiliée au mouvement islamiste pro-iranien, a rapporté "des raids sionistes successifs" ciblant au moins cinq quartiers de la banlieue sud.

L'armée israélienne annonce avoir tué plusieurs commandants du Hezbollah

L'armée israélienne a annoncé samedi avoir tué dans une attaque aérienne le commandant de l'unité des missiles du Hezbollah dans le sud du Liban, ainsi que son adjoint et plusieurs autres chefs du mouvement armé proche de l'Iran.

Des avions de combat israéliens ont tué Mohammed Ali Ismaïl, présenté comme le commandant de l'unité, et son adjoint Hossein Ahmed Ismaïl, a indiqué l'armée israélienne sur Telegram.

"D'autres commandants du Hezbollah et terroristes ont été éliminés en même temps qu'eux", a-t-elle ajouté.

Le Hezbollah dément les "allégations" d'Israël sur la présence de dépôts d'armes dans les bâtiment civils

Le Hezbollah a démenti dans la nuit de vendredi à samedi les "allégations" d'Israël sur la présence de dépôts d'armes dans les bâtiment civils visés par des raids intensifs israéliens dans la banlieue sud de Beyrouth.

"Les allégations de l'ennemi sioniste sur la présence d'armes ou de dépôts d'armes dans les bâtiments civils visés dans la banlieue sud sont sans fondement", a indiqué le bureau de presse du Hezbollah dans un communiqué.

L'agence nationale d'information (Ani, officielle) a dénombré "11 raids israéliens sur la banlieue sud" de Beyrouth dans la nuit.

Biden prêt à "ajuster" la présence militaire américaine au Moyen-Orient

Joe Biden a "demandé au Pentagone d'évaluer et d'ajuster si nécessaire la présence militaire américaine" au Moyen-Orient, alors qu'Israël a procédé à plusieurs frappes violentes sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a annoncé vendredi la Maison Blanche.

Le président américain, qui passe le week-end dans sa maison de plage à Rehoboth, dans le Delaware (est), entend aussi "assurer que les ambassades américaines dans la région prennent toutes les mesures de protection adaptées", a ajouté la Maison Blanche dans un bref communiqué.

Israël continue de pilonner la banlieue sud de Beyrouth

L'armée israélienne continue de pilonner samedi la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, où un raid d'une violence inouïe a visé vendredi en personne, selon les médias israéliens, le puissant chef du mouvement armé pro-iranien Hassan Nasrallah.

Une source proche de la formation islamiste a indiqué que Nasrallah était indemne. Mais près de 12 heures après la frappe, le Hezbollah n'avait toujours fait aucune annonce officielle.

Samedi à l'aube, la chaîne locale al-Manar, affiliée au Hezbollah, a rapporté "des raids sionistes successifs" ciblant au moins cinq quartiers de la banlieue sud.

BFMTV