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Ukraine

"Un test de crédibilité pour les Américains": Macron appelle Trump à prendre ses responsabilités face à Poutine

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'un point presse avec le Premier ministre singapourien Lawrence Wong à Singapour, le 30 mai 2025.

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'un point presse avec le Premier ministre singapourien Lawrence Wong à Singapour, le 30 mai 2025. - Ludovic MARIN / AFP

Emmanuel Macron appelle les États-Unis à sanctionner la Russie si elle "confirme" qu'elle "n'est pas prête à faire la paix".

En déplacement à Singapour dans le cadre d'une tournée en Asie du sud-est, le chef d'État a rencontré son homologue singapourien Lawrence Wong en amont du forum Shangri-La Dialogue, plus grand forum sur la sécurité et la défense en Asie.

Intérrogé sur le dossier ukrainien, et plus particulièrement sur le second tour de négociation pour mettre fin à la guerre qui oppose l'Ukraine à la Russie, Emmanuel Macron a engagé la Russie et les États-Unis à prendre leurs responsabilités.

"Donald Trump a marqué son impatience"

Si la Russie "confirme" qu'elle "n'est pas prête à faire la paix", Washington doit confirmer son "engagement" à sanctionner Moscou, a dit le président français devant la presse lors d'une visite à Singapour, soulignant que "c'est un test de crédibilité pour les Américains".

"Je me suis entretenu il y a 48 heures avec le président Trump qui a marqué son impatience. La question maintenant, c'est: qu'en faisons-nous? Nous (les Européens, ndlr) sommes prêts", a-t-il ajouté.

Quant à la position européenne sur la fin de la trêve, le président français a renouvelé la crédibilité des Européens. "Ils sont constants et ils sont fiables [...] Nous n'avons pas changé, nous croyons toujours à l'ordre international, à la coopération, au commerce ouvert et au respect des règles", a-t-il par ailleurs déclaré.

Ce jeudi 29 mai, le porte-parole du Kremlin, a annoncé que la délégation russe envoyée le 2 juin prochain "sera la même" que lors du premier rendez-vous. Le président russe n'y avait pas participé, alors que Volodymyr Zelensky s'était dit prêt à le rencontrer sur place.

L.P. avec AFP