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Guerre en Ukraine: la France appelle Vladimir Poutine à tenir sa part du contrat

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accepté de rencontrer "personnellement" Vladimir Poutine ce jeudi 15 mai à Istanbul, où le président russe a appelé à ouvrir des négociations directes. Mais le président ukrainien dit attendre "un cessez-le-feu complet et durable" à compter d'aujourd'hui.

L'ESSENTIEL

  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit prêt à rencontrer Vladimir Poutine jeudi en Turquie pour des discussions sur une paix. Lire l'article
  • Il répond ainsi au Kremlin qui avait proposé des "négociations directes" avec les Ukrainiens. Lire l'article
  • Le Kremlin a qualifié lundi d'"inacceptable" l'"ultimatum" lancé à Moscou. L'accord signé avec Washington et les Européens prévoit des sanctions "massives" contre la Russie en cas de non-respect d'un cessez-le-feu "complet". Lire l'article
  • Pour l'UE, "il faut un cessez-le-feu" avant toute discussion entre l'Ukraine et la Russie. Lire la brève

Volodymyr Zelensky se tient prêt à rencontrer Vladimir Poutine en Turquie

Le président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky se dit toujours prêt à rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine à Istanbul en Turquie.

De son côté, le Kremlin a qualifié d'"inacceptable" l'"ultimatum" lancé à Moscou par les États-Unis et les Européens. Un document qui prévoit des sanctions "massives" contre le Kremlin, en cas de non-respect d'un cessez-le-feu "complet".

Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com

Une réunion "défense" ce vendredi à Rome avec cinq ministres européens, la France représentée

Le ministre italien de la Défense Guido Crosetto recevra vendredi ses homologues des quatre autres poids lourds militaires européens, l'Allemagne, la France, la Pologne et le Royaume-Uni, pour discuter de la coordination du soutien à l'Ukraine.

Outre l'Ukraine, les ministres aborderont également les moyens de renforcer la défense européenne, précise son ministère dans un communiqué.

Il s'agit de la quatrième rencontre de ce type après celles de Berlin (25 novembre), Varsovie (13 janvier), et Paris (12 mars).

"Donald Trump est en train de revenir au réel sur l’affaire ukrainienne", estime Valérie Hayer, députée européenne

"Les Européens ont réussi à ramener Donald Trump dans le camp de l’Ukraine", a estimé Valérie Hayer, députée européenne et présidente du groupe Renew Europe, sur le plateau de BFMTV.

"Donald Trump est en train de revenir au réel sur l’affaire ukrainienne. Au début, il avait pris tout le monde de haut, il s’en était remis à 100 % à son ami Vladimir Poutine, il avait repris les éléments de langage et la propagande du Kremlin, il avait mis les Européens de côté et il avait tenté d’humilier Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale", a-t-elle ajouté.

Si elle a indiqué qu'il fallait "être lucide et précautionneux sur les prochaines étapes", elle a expliqué : "La force des Européens et de ce déplacement le 10 mai des quatre leaders à Kiev, c’est ce coup de force d’envoyer un message symbolique d’unité et de soutien indéfectible à Volodymyr Zelensky, mais aussi de saisir le moment. Donald Trump s’agace vis-à-vis de Vladimir Poutine. Le 8 mai, il a demandé de nouveau un cessez-le-feu de 30 jours et le surlendemain, les Européens se rendent à Kiev et disent, dans un appel avec Trump, on met cette proposition d’ultimatum sur la table."

Le président turc espère que "la fenêtre d'opportunité" qui s'est ouverte ne sera pas perdue

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a proposé d'accueillir les pourparlers entre l'Ukraine et la Russie, espère que "la fenêtre d'opportunité" qui s'est ouverte "ne sera pas perdue".

"Je tiens à réaffirmer que nous sommes prêts à contribuer à ces réunions et que nous serons heureux de les accueillir. Une nouvelle fenêtre d'opportunité s'est ouverte avec les récents contacts. Nous espérons que cette opportunité ne sera pas gâchée", a déclaré le chef de l'État, qui a précisé s'être entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

V. Zelensky souhaite que D.Trump se rende à des pourparlers avec la Russie en Turquie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit espérer que Donald Trump se rende en Turquie pour d'éventuelles pourparlers directs entre Kiev et Moscou, le dirigeant américain ayant envisagé de s'y rendre.

"Je serai en Turquie. J'espère que les Russes n'éviteront pas cette rencontre. Et, bien sûr, nous souhaitons tous en Ukraine que le président Trump soit là avec nous", a écrit Volodymyr Zelensky dans un message publié sur les réseaux sociaux.

"Nous nous préparons à mettre en place des sanctions puissantes et massives", dit Jean-Noël Barrot

"Nous - les pays européens - nous préparons à mettre en place des sanctions puissantes et massives pour contraindre Vladimir Poutine, s’il n’allait pas au cessez-le-feu, à le faire. Ces sanctions seraient coordonnées avec les sanctions américaines que les sénateurs ont préparées, avec des droits de douane de 500 % sur les importations de pétrole et s’appliquant aux pays qui importent du pétrole russe", a précise Jean-Noël Barrot.

Interrogé sur les sanctions françaises, le ministre a répondu que ces sanctions étaient prises au niveau européen et non français. "Ça fait 17 fois que nous prenons des paquets de sanctions visant les entités, les individus russes qui contribuent à contourner les sanctions, à déstabiliser les opinions publiques européennes.

Ce que nous préparons, ce sont des sanctions supplémentaires, qui seront massives et qui viseront le secteur énergétique et le secteur financier", a-t-il ajouté.

"Vladimir Poutine doit tenir sa part du contrat", estime le ministre français Jean-Noël Barrot

"Vladimir Poutine a proposé un contact direct avec Volodymyr Zelensky. Ce dernier a accepté, donc Vladimir Poutine doit désormais tenir sa part du contrat. Il doit se présenter jeudi à Istanbul", a estimé Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.

Il a ajouté: "Pour que des discussions puissent avoir lieu sereinement et conduire à la paix, il faut impérativement un cessez-le-feu, car on ne peut pas négocier sous les bombes ni sous les attaques de drones."

Trump dit "envisager" de se rendre en Turquie jeudi pour des discussions Ukraine-Russie

Donald Trump a déclaré qu'il pourrait se rendre en Turquie jeudi pour d'éventuelles discussions entre l'Ukraine et la Russie, s'il jugeait que ce serait utile.

"J'envisage de m'y rendre par avion. Je ne sais pas où je serai jeudi. J'ai tellement de réunions, mais j'ai pensé à prendre l'avion pour aller là-bas. Il y a une possibilité, je suppose, si je pense que des choses peuvent se produire", a affirmé le président américain à des journalistes à la Maison Blanche peu avant son départ pour l'Arabie saoudite.

"J'ai le sentiment qu'ils vont se mettre d'accord"

"Je pense que la réunion de jeudi en Turquie entre la Russie et l'Ukraine pourrait déboucher sur un bon résultat, et je pense que les deux dirigeants devraient être présents", a déclaré Donald Trump.

Interrogé pour savoir s'il comptait prendre de nouvelles sanctions contre la Russie si celle-ci refusait le cessez-le-feu de 30 jours proposé par les alliés de Kiev, une menace brandie par ces derniers, le locataire de la Maison Blanche a répondu: "J'ai le sentiment qu'ils vont se mettre d'accord. Vraiment. J'en ai le sentiment."

Des ministres de 6 pays européens, dont la France, demandent à Moscou des progrès "sans tarder"

Les ministres des Affaires étrangères de six pays européens ainsi que la cheffe de la diplomatie de l'UE ont appeléla Russie à "faire des progrès (...) sans tarder" pour des négociations sur une paix "juste, complète et durable" en Ukraine.

"Jusqu'à présent, la Russie n'a montré aucune intention sérieuse de faire des progrès. Elle doit le faire sans tarder", ont déclaré les ministres de la France, l'Allemagne, l'Italie, la Pologne, l'Espagne, le Royaume-Uni ainsi que Kaja Kallas, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion à Londres.

Ils se joignent "à l'Ukraine pour demander un cessez-le-feu immédiat, complet et inconditionnel de 30 jours afin de créer un espace pour des discussions sur une paix juste, complète et durable".

Le Kremlin dit vouloir des négociations "sérieuses" pour aboutir à une paix à long terme

S'il estime que l'ultimatum lancé est "inacceptable", le Kremlin indique: "Nous sommes disposées à chercher de manière sérieuse des voies de règlement pacifique à long terme", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.

Il n'a rien dit sur la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Vladimir Poutine de se voir "en personne" jeudi à Istanbul, ce qui serait une première depuis le début de l'offensive à grande échelle russe en février 2022.

L'"ultimatum" lancé à Moscou est "inacceptable", dit le Kremlin

Le Kremlin a qualifiéd'"inacceptable" l'"ultimatum" lancé à Moscou par Kiev et ses alliés européens d'accepter un cessez-le-feu de 30 jours avant des négociations directes entre la Russie et l'Ukraine sur l'issue du conflit.

"Le langage des ultimatums est inacceptable pour la Russie, il ne convient pas. On ne peut pas parler ainsi à la Russie", a taclé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participe l'AFP.

L'Ukraine affirme que la Russie "ignore totalement" la proposition occidentale de cessez-le-feu

L'Ukraine indique que la Russie "igore complètement" la propositition de cessez-le-feu.

"Les Russes ignorent totalement l'offre d'un cessez-le-feu total et durable à partir du 12 mai", a écrit Andriï Sybiga, ministre ukrainien des Affaires étrangères, sur le réseau social X, accusant Moscou "d'attaquer les positions ukrainiennes sur tout le long de la ligne de front."

Il a également indiqué: "Moscou gâche une nouvelle occasion de mettre fin aux massacres. Cela démontre une fois de plus que son seul objectif est de prolonger la guerre."

La Turquie invite l'Ukraine et la Russie à se réunir "au plus vite"

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a appelé la Russie et l'Ukraine à se réunir "au plus vite" et à "décréter un cessez-le-feu".

"Nous invitons les parties à se réunir dès que possible et à décréter un cessez-le-feu. Nous espérons que cela se produira et c'est ce à quoi nous travaillons" a déclaré le ministre devant la presse.

"Je pense que les parties parviendront à un compromis dans les jours à venir. Comme vous savez, les Ukrainiens veulent d'abord un cessez-le-feu, puis des pourparlers, et les Russes veulent d'abord des pourparlers, puis un cessez-le-feu, de sorte que la situation est dans l'impasse [...] Cette question doit être résolue", a-t-il ajouté.

"Le temps presse" pour que Moscou accepte un cessez-le-feu en Ukraine, avertit Berlin

"Le temps presse" pour que la Russie accepte d'ici mardi un cessez-le-feu de 30 jours avec l'Ukraine, a déclaré Stefan Kornelius, le porte-parole du nouveau chancelier Friedrich Merz, lors d'un point presse à Berlin.

Il a ajouté que les Européens poursuivront les "préparatifs" pour de novelles sanctions, si la Russie n'accepte pas le cessez-le-feu "complet et inconditionnel".

Le fait de savoir si "les discussions sont également possibles sans cessez-le-feu" est une "décision qui revient au président ukrainien", a estimé le gouvernement allemand, qui précise: "Il existe une offre claire de discussion de la Russie à l'Ukraine. Il appartient à l'Ukraine de décider si elle accepte cette offre de discussion sous cette forme".

Emmanuel Macron va reparler avec Zelensky et ses "collègues européens" lundi après-midi

Le président français Emmanuel Macron a indiqué qu'il allait reparler avec V. Zelensky et ses "collègues européens".

"Je parlerai cet après-midi à Volodymyr Zelensky et à mes collègues européens. On a donné le cadre. Les choses sont claires", a-t-il déclaré en marge d'une visite sur un site du groupe d'optique franco-italien EssilorLuxottica à Wissous (Essonne).

"Soit la Russie est sérieuse et veut la paix, soit elle ne veut pas et nous devons sanctionner davantage", dit E.Macron

Le président Emmanuel Macron s'est exprimé, sur le cessez-le-feu, en marge d'un déplacement dans l'Essonne.

"Une proposition a été mise sur la table par les États-Unis, un cessez-le-feu immédiat, que les Européens ont soutenu en disant qu'il fallait construire une paix durable avec des garanties.

Au mois de mars à Jeddah, le président ukrainien a dit 'je suis d'accord pour un cessez-le-feu inconditionnel' et hier il a dit qu'il était d'accord pour une rencontre [avec Poutine], à Istanbul. Ça fait deux fois qu'il fait des grandes concessions, il faut maintenant être, tous, raisonnables.

Soit la Russie est sérieuse et veut la paix, soit elle ne veut pas l’être et nous devons sanctionner encore davantage", a-t-il indiqué.

Zelensky dit avoir invité le pape en Ukraine lors de leur premier entretien téléphonique

Volodymyr Zelensky dit avoir invité le pape en Ukraine lors de leur premier entretien téléphonique.

"C'était notre première conversation, mais elle était déjà très chaleureuse et vraiment constructive", a déclaré le président ukrainien dont le pays compte des millions de fidèles greco-catholiques.

Plus d'informations ici.

L'UE affirme qu'il "faut un cessez-le-feu" pour des discussions Ukraine-Russie

La cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, a estimé qu'il devait y avoir un cessez-le-feu avant que des négociations puissent se tenir entre l'Ukraine et la Russie, accusant Moscou de "jouer à un jeu".

"Pour engager des pourparlers de paix, il doit y avoir un cessez-le-feu", a déclaré la responsable estonienne en arrivant à une réunion de ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens à Londres. "Nous devons mettre la pression sur la Russie car elle joue à un jeu", a-t-elle ajouté.

La Pologne annonce la fermeture d'un consulat de Russie après un incendie imputé au Kremlin

Le ministère polonais des Affaires étrangères a annoncé la fermeture d'un consulat de la Russie, dont les services spéciaux on été accusés la veille d'avoir commandité un grand incendie à Varsovie l'an dernier.

"En raison des preuves que les services spéciaux russes ont commis un acte répréhensible de sabotage contre le centre commercial (...), j'ai décidé de retirer mon consentement au fonctionnement du consulat de la Fédération de Russie à Cracovie", a écrit le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski sur X.

En mai de l'an dernier, un incendie avait entièrement détruit dans la capitale polonaise une grande halle contenant 1.400 petits commerces, principalement détenus par des membres de la communauté vietnamienne. Dimanche, le Premier ministre polonais Donald Tusk avait déclaré savoir "avec certitude que le grand incendie du centre commercial Marywilska à Varsovie a été provoqué par un incendie criminel commandité par les services spéciaux russes".

La Chine dit espérer un accord de paix "durable et contraignant"

La Chine a déclaré espérer un accord de paix "durable et contraignant" pour mettre fin à la guerre en Ukraine, après la proposition du président russe Vladimir Poutine d'ouvrir des négociations directes entre Kiev et Moscou.

"Nous espérons que les parties concernées continueront de recourir au dialogue et aux négociations pour aboutir à un accord de paix équitable, durable et contraignant, qui soit acceptable pour toutes les parties concernées", a indiqué lors d'une conférence de presse régulière Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

L'Ukraine affirme que la Russie a tiré plus de 100 drones malgré l'ultimatum sur un cessez-le-feu

L'armée ukrainienne affirme que la Russie a tiré plus de 100 drones malgré l'ultimatum sur un cessez-le-feu.

Que pensent les Russes d'une potentielle paix en Ukraine?

En banlieue de Moscou, des habitants réagissent au micro de BFMTV aux tractations pour une paix en Ukraine. La plupart reprennent à leur compte le récit du Kremlin, dans ce pays où il est interdit de critiquer "l'opération militaire spéciale" lancée par Vladimir Poutine.

"Notre président a déjà proposé plusieurs trêves. Mais à chaque fois, l'Ukraine ne les respecte pas", dénonce une femme. "On est prêt à discuter de la paix, mais Zelensky la veut-il vraiment?", interroge une autre.

"C'est très simple d'arrêter la guerre, vous les Européens, arrêtez de fournir des armes à l'Ukraine", lance un Russe.

Une jeune mère de famille, enfin, exprime une lassitude: "tout ce que j'espère, c'est que la guerre se termine enfin".

Plus d'informations ici.

Réunion de ministres européens à Londres après l'ultimatum sur un cessez-le-feu

Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays-clés européens se retrouvent lundi à Londres pour des discussions "capitales" sur l'Ukraine. Autour du chef de la diplomatie britannique David Lammy, seront présents à Lancaster House ses homologues allemand, polonais et espagnol.

La France sera représentée par le ministre chargé de l'Europe Benjamin Haddad, et l'Union européenne par sa cheffe de la diplomatie, Kaja Kallas. Un représentant italien sera également présent pour cette réunion au format dit "Weimar", lancé en février dernier et qui s'est déjà réuni six fois depuis.

Ces "discussions capitales" porteront sur "les efforts conjoints afin de renforcer la sécurité européenne et pour une paix juste et durable en Ukraine", a indiqué le Foreign Office dans un communiqué. "Nous devons rester unis, alliés dans la protection de la souveraineté, de la paix et de l'Ukraine", a déclaré M. Lammy, cité dans ce communiqué.

Donald Trump avait exhorté Moscou et Kiev à se rencontrer sans délai

Peu avant la réponse de Volodymyr Zelensky à Vladimir Poutine, le président américain Donald Trump avait exhorté Moscou et Kiev à se rencontrer sans délai.

Il a écrit sur son réseau Truth social que "le président russe (Vladimir) Poutine ne veut pas d'un accord de cessez-le-feu avec l'Ukraine, mais plutôt une rencontre jeudi en Turquie pour négocier une possible fin au bain de sang".

"L'Ukraine devrait accepter immédiatement", a-t-il ajouté. "Cela leur permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s'il ne l'est pas, les dirigeants européens et les Etats-Unis sauront à quoi s'en tenir et pourront agir en conséquence", a estimé Donald Trump, dans une possible allusion aux menaces de sanctions agitées par les alliés européens de l'Ukraine.

Erdogan a confirmé la disposition de son pays à accueillir des négociations

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé à Vladimir Poutine, ainsi qu'à Emmanuel Macron, la disposition de son pays à accueillir des négociations de paix entre Moscou et Kiev.

Espérant que de tels pourparlers "conduiront à une solution permanente", Recep Tayyip Erdogan a évoqué un potentiel "tournant historique" et une "opportunité" qui "doit être saisie".

Macron insiste sur "la nécessité d'un cessez-le-feu" préalable

Le président français Emmanuel Macron a aussitôt insisté sur "la nécessité d'un cessez-le-feu" préalable pour que la rencontre russo-ukrainienne envisagée à Istanbul puisse se tenir "ce jeudi".

Il avait auparavant qualifié la proposition russe de "premier mouvement (...) pas suffisant", relevant chez Vladimir Poutine "la volonté de gagner du temps". Le président français revient d'un déplacement en Ukraine, où il était accompagné samedi des dirigeants allemand Friedrich Merz, britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk.

Zelensky appelle à "cessez-le-feu total et durable", à partir d'aujourd'hui

"Nous attendons un cessez-le-feu total et durable, à partir de demain, pour fournir une base nécessaire à la diplomatie. Il ne sert à rien de prolonger les massacres. J'attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J'espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d'excuses", a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X.

Le Kremlin n'a pas répondu à cette proposition de cessez-le-feu. Il n'était pas complètement clair dans l'immédiat si le président ukrainien mettait comme condition à sa venue à Istanbul l'acceptation au préalable d'une trêve par la Russie.

Retrouvez plus d'informations sur la réponse de Volodymyr Zelensky à Vladimir Poutine dans notre article.

Volodymyr Zelensky invite Poutine à le rencontrer jeudi à Istanbul

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine et aux négociations prévues entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine en Turquie à partir de jeudi.

Après un appel du président russe à ouvrir des "négociations directes" avec Kiev à Istanbul, le président ukrainien a accepté de se rendre "personnellement" à ces pourparlers. Il a toutefois continué d'insister sur la mise en place d'un cessez-le-feu préalable, à partir d'aujourd'hui.

Le maître du Kremlin avait proposé des négociations "directes" et "sans condition préalable" entre Moscou et Kiev. Il n'a "pas exclu" que l'idée d'un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, mais ils doivent selon lui d'abord porter sur "les causes profondes du conflit".

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