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DIRECT. Guerre en Ukraine: des accords allant "dans la bonne direction" mais insuffisants pour l'Élysée

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La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire a annoncé la Maison Blanche après les discussions de groupes de travail en Arabie Saoudite. Kiev demande toutefois des "consultations" pour s'accorder sur les "détails" des accords annoncés par Washington.

L'ESSENTIEL

  • La Maison Blanche annonce s'être mis d'accord avec l'Ukraine et la Russie, séparément, pour que les hostilités cessent en mer Noire. Lire notre article
  • Kiev demande des "consultations" pour s'accorder sur les "détails" de ces accords annoncés par Washington. Lire la brève
  • Emmanuel Macron recevra Volodymyr Zelensky demain soir à l'Élysée pour préparer le sommet sur la sécurité de jeudi. Lire l'article
  • Le président français préside ce soir une réunion sur la défense à l'Élysée. Lire la brève

Zelensky estime que "de nouvelles mesures devront être prises" si "l'activité militaire reprend en mer Noire"

Dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky déclare que "le comportement de la Russie dans les prochains jours révélera beaucoup de choses, voire tout".

"Si les alertes aériennes se multiplient, si l'activité militaire reprend en mer Noire, si les manipulations et les menaces russes se poursuivent, de nouvelles mesures devront être prises, notamment contre Moscou", poursuit le président ukrainien.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères accuse la Russie de "tenter de manipuler" les accords

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Sybiha estime que "la Russie tente de manipuler et de conditionner les accords à la levée des sanctions ou à toute autre condition".

"La Russie ment toujours, mais le monde entier sera désormais particulièrement touché si Poutine continue de prolonger la guerre", a poursuivi Andrii Sybiha, estimant que Kiev "ne fait pas confiance aux paroles russes".

"Les prochains jours seront déterminants pour savoir si la Russie est sérieuse dans sa volonté de paix ou si elle cherche à tromper les États-Unis et le monde", a-t-il poursuivi.

Pour l'Elysée, des accords allant "dans la bonne direction" mais insuffisants pour un "cessez-le-feu durable"

La présidence française estime que les accords annoncés par la Maison Blanche concernant notamment une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou vont "dans la bonne direction" mais qu'ils sont insuffisants pour aboutir à un "cessez-le-feu durable".

"Un moratoire sur les infrastructures énergétiques ou des initiatives en mer Noire sont des pas dans la bonne direction mais ce ne sont pas des pas qui suffisent à établir un cessez-le-feu durable, solide, et encore moins un accord de paix", estime l'Elysée lors d'un brief téléphonique avec des journalistes.

Le Kremlin affirme que la trêve sur les frappes discutée avec Washington concerne les raffineries, gazoducs et centrales

Le Kremlin indique que la trêve dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, discutée lors de pourparlers avec les Etats-Unis, concernait notamment les raffineries, les gazoducs et les centrales électriques.

La présidence russe précise dans un communiqué qu'"en cas de violation du moratoire par l'une des parties, l'autre partie peut se considérer comme libérée de l'obligation de le respecter".

Zelensky juge que les propos de Witkoff "coïncident fortement avec les messages du Kremlin"

Volodymyr Zelensky estime que les récents propos de l'émissaire américain Steve Witkoff au sujet des territoires dont la Russie revendique l'annexion sont dans la ligne du Kremlin.

Les déclarations de Steve Witkoff "coïncident fortement avec les messages du Kremlin", juge le président ukrainien au cours d'une conférence de presse.

Dans une interview à Fox ce week-end, l'émissaire spécial a déclré que si Vladimir Poutine "est en guerre depuis plusieurs années, c'est en large partie en raison de ces cinq régions" d'Ukraine que la Russie a annexées, avançant que "l'opinion au sein de la Russie est que ce sont des territoires russes, qu'il y a eu des referendums dans ces territoires, ce qui justifie ces actes".

Zelensky entend savoir jeudi "qui est prêt" à participer à un contingent de la paix en Ukraine

Le sommet sur l'Ukraine prévu jeudi à Paris visera à déterminer quels pays seront prêts à envoyer un contingent militaire en territoire ukrainien en cas de trêve avec la Russie, a indiqué mardi le président Volodymyr Zelensky.

"Notre tâche consiste à parvenir à comprendre qui est prêt à mettre en place les garanties de sécurité", en ce qui concerne l'envoi d'un "contingent" militaire, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Pour le Kremlin, pas d'entrée en vigueur d'une trêve sans "levée" des restrictions sur les exportations agricoles russes

Les accords annoncés par Washington concernant notamment une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou n'entreront en vigueur qu'après la "levée" des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d'engrais russes, prévient la Russie.

Dans un communiqué, le Kremlin explique attendre "la levée des sanctions", en particulier de celles imposées à sa grande banque agricole Rosselkhozbank, à certains "producteurs et exportateurs de denrées alimentaires (...) et d'engrais", ainsi que celles visant "les compagnies d'assurances sur les cargaisons".

Selon Zelensky, Kiev et Washington sont d'accord sur l'implication de pays "tiers" dans la supervision d'une trêve

Volodymyr Zelensky affirme que Kiev et Washington sont d'accord pour impliquer des pays tiers dans la supervision d'une possible trêve entre l'Ukraine et la Russie.

"Ce n'est pas une mauvaise chose, par exemple, quelqu'un en Europe, ou, par exemple en Turquie, peut être impliqué dans la situation en mer et peut-être quelqu'un du Moyen Orient concernant les questions liées à l'énergie", déclare le président ukrainien.

De son côté, le Kremlin fait savoir que "la Russie et les États-Unis saluent les bons offices des pays tiers pour soutenir la mise en oeuvre des accords dans les domaines énergétique et maritime".

Volodymyr Zelensky s'oppose au moindre "affaiblissement" des sanctions visant la Russie

Alors que Washington se dit prêt à aider Moscou à faciliter l'accès des produits agricoles et d'engrais russes aux marchés mondiaux, le président ukrainien s'oppose à tout "affaiblissement" des sanctions internationales visant la Russie,

"Nous pensons que c'est un affaiblissement de position et un affaiblissement des sanctions", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse en commentant la proposition américaine.

Cette possibilité n'était pas "dans notre agenda, la partie américaine l'a soulevée" lors de négociations à Ryad, ajoute-t-il.

Zelensky promet de "mettre en oeuvre" les accords annoncés par Washington

Volodymyr Zelensky, saluant de "bonnes mesures", promet de "mettre en oeuvre" les accords annoncés par Washington avec la Russie sur la mer Noire, les qualifiant de "bonnes mesures".

"Nous ferons notre travail pour mettre en oeuvre les accords de la réunion Ukraine-Etats-Unis", a déclaré le président ukrainien au cours d'une conférence de presse. "Nous serons constructifs", a-t-il ajouté.

Kiev demande des "consultations" pour régler les "détails" des accords annoncés par Washington

Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a appelé à organiser des "consultations techniques supplémentaires" pour régler les "détails" des accords annoncés par la Maison Blanche, selon laquelle Kiev et Moscou ont notamment accepté de cesser les hostilités en mer Noire.

"Pour la mise en oeuvre effective des accords, il est important d'organiser dès que possible des consultations techniques supplémentaires afin de s'entendre sur tous les détails et les aspects techniques de la mise en oeuvre, du suivi et du contrôle des accords", a déclaré Roustem Oumerov dans un communiqué résumant les principaux points des pourparlers s'étant déroulés avec les Américains en Arabie saoudite ces derniers jours.

Mer Noire: Kiev assure que "tout mouvement" de navires de guerre russes au large de l'Ukraine constituera "une violation" de l'accord

"Tout mouvement" de navires de guerre russes en mer Noire au large de l'Ukraine constituera une "violation" de l'accord sur une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou, annoncée par Washington, a prévenu le ministre ukrainien de la Défense.

"Tout mouvement" de bâtiments de guerre russes "en dehors de la partie orientale de la mer Noire constituera une violation de l'esprit de cet accord", a prévenu le ministre Roustem Oumerov sur Facebook.

"Dans ce cas, l'Ukraine aura pleinement le droit d'exercer son droit de légitime défense", a-t-il ajouté dans ce communiqué.

La Maison Blanche veut "restaurer" l'accès des produits agricoles russes au marché mondial

Dans un communiqué rendant compte des discussions tenues entre Moscou et Washington à Riyad en Arabie saoudite, la Maison Blanche affirme vouloir "restaurer" l'accès des produits agricoles russes au marché mondial. Un grief de la Russie après les sanctions radicales imposées à la suite de l'invasion de l'Ukraine.

"Les États-Unis aideront à rétablir l’accès de la Russie au marché mondial des exportations de produits agricoles et d’engrais, à réduire les coûts d’assurance maritime et à améliorer l’accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions", est-il annoncé.

L'Ukraine, la Russie et les États-Unis se mettent d'accord pour cesser les hostilités en mer Noire

La Maison Blanche annonce s'être mis d'accord, séparément, avec l'Ukraine et la Russie pour que les hostilités cessent en mer Noire.

Les États-Unis, la Russie et l'Ukraine "ont convenu de garantir une navigation sûre, d’éliminer le recours à la force et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux à des fins militaires dans la mer Noire", écrit la Maison Blanche dans deux communiqués distincts rendant compte des discussions de groupes de travail en Arabie Saoudite.

Washington affirme également s'être entendus avec Moscou et Kiev pour "élaborer des mesures pour mettre en œuvre l'accord des présidents Trump et Zelensky visant à interdire les frappes contre les installations énergétiques de la Russie et de l'Ukraine".

Retrouvez davantage d'explications sur l'accord entre Washington, Kiev et Moscou dans notre article.

Plus d'informations ici.

Jean-Noël Barrot estime que la menace russe en Europe n'est "pas théorique"

La menace d'une agression russe en Europe n'est "pas théorique", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en visite à Singapour.

Il réagissait aux propos de l'émissaire du président américain, Steve Witkoff, qui a affirmé dimanche, dans une interview à Fox News, qu'il ne voyait pas le président russe Vladimir Poutine "vouloir s'emparer de toute l'Europe" et jugé cette menace "théorique" car selon lui le président russe "veut la paix".

"L'agressivité de la Russie n'est pas théorique. Elle est très concrète, et de nombreux pays européens ont déjà subi ses conséquences, des conséquences très tangibles", a affirmé Jean-Noël Barrot.

Macron présidera une réunion sur la défense à 18h à l'Élysée

Emmanuel Macron présidera une réunion sur la défense avec le Premier ministre François Bayrou ainsi que le ministre des Armées Sébastien Lecornu à 18 heures à l’Élysée, a appris BFMTV confirmant une information de Politico.

Plusieurs autres ministres seront présents comme la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin. Il s'agit de la troisième réunion de cet ordre visant à trouver des solutions de financement à l'économie de guerre voulue par le chef de l'État.

Le président veut renforcer les capacités militaires de la France en raison du contexte russo-ukrainien et de la distance prise par les États-Unis, allié historique, avec le Vieux continent.

L'ONU affirme qu'une force de paix des Nations unies en Ukraine est "très hypothétique"

Une mission de maintien de la paix en Ukraine sous l'égide des Nations unies est "très hypothétique" à ce stade, a affirmé le secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des opérations de paix.

"Je pense qu'il est juste de dire que c'est très, très hypothétique", a déclaré Jean-Pierre Lacroix, diplomate français en charge de ces opérations de paix depuis 2017, interrogé à Bruxelles sur un tel scénario. "Évidemment, puisque la question est sur la table, nous y pensons".

Les Européens discutent des garanties de sécurité à donner à l'Ukraine dans l'hypothèse d'un arrêt des combats, y compris le déploiement de troupes au sol. Un nouveau sommet des pays de la "coalition des volontaires", prêts à apporter ces garanties de sécurité, aura lieu jeudi à Paris.

Accord éventuel sur la mer Noire: Moscou réclame un "ordre" américain à l'Ukraine

La Russie réclame un "ordre" de Washington à l'Ukraine pour arriver à un accord sur la navigation commerciale en mer Noire et a demandé que soient levées les restrictions pesant sur le commerce de céréales et d'engrais russes.

"Nous aurons besoin de garanties claires. (...) Ces garanties peuvent être uniquement le résultat d'un ordre de Washington au (président ukrainien Volodymyr) Zelensky", a déclaré aujourd'hui le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, selon des médias russes, ajoutant que Moscou réclamait aussi de ne plus être "écartée" du marché mondial des engrais et des céréales.

Un dirigeant d'Airbus encourage l'Allemagne à se doter de l'arme nucléaire

Dans un entretien au quotidien allemand Handelsblatt, René Obermann président du conseil de surveillance d'Airbus estime que Vladimir Poutine se prépare à une confrontation avec l'OTAN bien avant 2029.

Pour le responsable, le réarmement massif de Moscou rappelle les actions de la Russie avant l’invasion de l’Ukraine.

La réaction doit être coordonnée et massive, estime-t-il. Il appelle ainsi à une dissuasion menée par l'Europe et conseille à l'Allemagne d'acquérir des armes nucléaires tactiques en coopération avec la France et d'autres partenaires.

"Nous avons besoin, en complément de la participation nucléaire aux systèmes contrôlés par les Etats-Unis, d'une dissuasion dirigée par l'Europe, et élargie à des éléments tactiques", juge René Obermann.

Retrouvez plus d'informations sur les propos de René Obermann dans notre article.

La réunion ukraino-américaine à Ryad a pris fin, selon une source au sein de la délégation ukrainienne

La réunion à Ryad entre les équipes ukrainienne et américaine sur une potentielle trêve entre Kiev et Moscou s'est achevée, a annoncé une source au sein de la délégation ukrainienne.

"Les consultations sont terminées, tous les détails seront annoncés plus tard", a indiqué cette source à un petit groupe de médias, dont l'AFP, au sujet de cette réunion qui a eu lieu au lendemain de longs pourparlers américano-russes dans la capitale d'Arabie saoudite.

Aucune confirmation officielle n'a encore été faite de cette réuinon entre Washington et Kiev.

Macron recevra Zelensky demain soir pour préparer le sommet sur la sécurité de jeudi

Emmanuel Macron recevra le président ukrainien Volodymyr Zelensky demain à l'Élysée pour un "dîner de travail", annonce l'Élysée dans un communiqué.

"Le chef de l’État redira au président Zelensky que la France fera de la poursuite et du renforcement du soutien militaire et financier à l’Ukraine sa priorité absolue", indique le palais présidentiel.

"Cet entretien permettra également aux deux dirigeants de préparer la réunion sur la paix et la sécurité pour l’Ukraine qui se tiendra le lendemain à Paris", est-il précisé.

Le Kremlin dit qu'aucun compte-rendu des pourparlers avec les États-Unis ne sera publié

La Russie a dit analyser le résultat de ses discussions sur l'Ukraine la veille avec les États-Unis en Arabie saoudite, ajoutant qu'aucun compte-rendu des négociations ne serait rendu public et qu'aucune date "précise" pour une nouvelle réunion avec les Américains n'avait été fixée.

"Les résultats des discussions qui ont eu lieu ont été rapportés dans les capitales. Ils sont en cours d'analyse", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.

Il a précisé que le "contenu" des échanges "ne sera certainement pas rendu public" et que "les contacts se poursuivront, mais il n'y a encore rien de précis" quant à une nouvelle réunion russo-américaine.

Aucune annonce d'une trêve même limitée côté Russe à ce stade

Si l'un des négociateurs russes, Grigori Karassine, a affirmé à l'agence officielle russe Tass que le dialogue avec Washington avait été "utile", aucune annonce d'une trêve même limitée, qui était bien sur la table de négociations à Ryad, n'a cependant été faite ce matin côté russe.

Lors d'une précédente rencontre dans la ville saoudienne de Jeddah, l'Ukraine avait accepté une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours, rejetée par la Russie.

Washington et Kiev poussent à présent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés du côté ukrainien. À ce stade, le Kremlin assure s'être uniquement mis d'accord avec Washington sur un moratoire sur les bombardements de ces infrastructures énergétiques.

La Maison Blanche et le Kremlin sont censés publiés aujourd'hui un communiqué commun pour résumer leurs négociations qualifiées dès le départ de "difficiles" par Moscou, selon les agences de presse russes.

Une nouvelle réunion entre l'Ukraine et les États-Unis en cours en Arabie saoudite selon une source ukrainienne

Une nouvelle réunion entre les équipes ukrainienne et américaine sur une trêve entre Kiev et Moscou est en cours à Ryad, a annoncé à l'Agence France-Presse une source au sein de la délégation ukrainienne.

"Nous travaillons toujours avec les Américains", a indiqué cette source à un petit groupe de médias, dont l'AFP, après de longs pourparlers américano-russes, la veille, dans la capitale d'Arabie saoudite.

Un cessez-le-feu en mer Noire au coeur des discussions

Les pourparlers entre Moscou et Washington portent en partie sur un possible cessez-le-feu en mer Noire, afin de permettre un retour à l'accord céréalier qui avait permis à l'Ukraine, de juillet 2022 à juillet 2023, d'exporter ses céréales, vitales pour l'alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.

La Russie s'en était ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes.

Cet accord céréalier et "tous les aspects relatifs à sa remise en oeuvre sont à l'agenda", a déclaré hier le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"C'était la proposition du président Trump et le président Poutine l'a acceptée", a-t-il ajouté, sans mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats.

L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, s'attend à de " vrais progrès" sur ce point. "Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total", a-t-il dit.

L'armée de l'air ukrainienne affirme que 139 drones ont été lancés par la Russie dans la nuit

Sur Telegram, l'armée de l'air ukrainienne affirme que 139 drones et un missile balistique ont été lancés par la Russie sur leur pays pendant la nuit. Selon le communiqué, 78 drones ont été abattus, 34 étaient des leurres et n'ont causé aucun dégât. Le sort des 27 autres drones n'est pas précisé.

"L'attaque russe a touché les régions de Kharkiv, Sumy, Poltava, Kirovohrad, Kyiv, Cherkasy et Odesa", écrit l'armée de l'air ukrainienne.

La Russie souhaite associer l'ONU aux pourparlers avec Washington

La Russie souhaite associer l'ONU aux pourparlers avec les États-Unis sur une possible trêve en Ukraine, a affirmé l'un des négociateurs russes, Grigori Karassine, à l'agence officielle russe Tass.

"Nous allons continuer" de parler, "en entraînant la communauté internationale, avant tout l'Organisation des Nations unies et certains pays", a déclaré Grigori Karassine, sénateur, ex-diplomate de carrière.

Pourparlers sur l'Ukraine: un négociateur russe fait l'éloge d'un "dialogue utile" avec les Américains

La Russie fait l'éloge d'un "dialogue utile" qui va se poursuivre avec Washington, après douze heures de pourparlers à huis clos en Arabie saoudite sur une possible trêve en Ukraine.

"Nous avons parlé de tout, c'était un dialogue intense, pas facile, mais très utile pour nous et pour les Américains", déclare l'un des négociateurs russes, Grigori Karassine, à l'agence officielle russe Tass.

"Nous allons continuer de le faire", assure ce sénateur, ex-diplomate de carrière.

L'Ukraine et l'Europe travaillent "sur des mesures communes et concrètes en matière de sécurité"

Dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky a annoncé que l'Ukraine "prépare un travail de fond" avec les pays européens "sur des mesures communes et concrètes en matière de sécurité."

"Une partie importante de l'Europe est prête à prendre des mesures concrètes en matière de sécurité et c'est une bonne chose", s'est félicité le président de l'Ukraine.

Concernant les discussions qui se tiennent en Arabie Saoudite entre la Russie et les États-Unis, Volodymyr Zelensky s'est dit "prêt à soutenir toute initiative forte susceptible d'améliorer l'efficacité de la diplomatie, ce qui implique de faire pression pour contraindre la Russie à mettre fin à cette guerre"

Un conseiller ukrainien prévient que les négociations vont durer "un certain temps"

Après les négociations en Arabie saoudite entre la Russie et les États-Unis, Serhiy Leshchenko, conseiller du chef du cabinet de Volodymyr Zelensky, a déclaré au média ukrainien Unian, que les négociations vont durer "un certain temps".

"Ce sont des négociations techniques. Généralement, elles ne durent pas un jour. Elles durent parfois des mois, et certaines, comme le règlement du conflit au Moyen-Orient, des années", a expliqué Serhiy Leshchenko.

Fin des pourparlers entre la Russie et les États-Unis, un communiqué publié ce mardi

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à la guerre en Ukraine. Hier, la Russie et les États-Unis ont achevé des discussions visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine, plus de trois ans après le début de l'offensive russe.

Aujourd'hui, la Maison Blanche et le Kremlin vont publier un communiqué commun pour résumer leurs négociations qualifiées dès le départ de "difficiles" par Moscou, ont indiqué des agences russes.

Le président américain, Donald Trump, dont le rapprochement avec son homologue russe, Vladimir Poutine, a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.

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