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Guerre en Ukraine: 2 morts dans une frappe sur des immeubles d'habitation à Kramatorsk

Guerre en Ukraine: 2 morts dans une frappe sur des immeubles d'habitation à Kramatorsk

Un drapeau ukrainien hissé à Stoyanka près de Kiev en Ukraine, le 4 mars 2022.

Tandis que les occidentaux se sont résolués à fournir de nouvelles armes aux Ukrainiens, les Européens multiplient les initiatives pour renforcer le soutien à leur allié. Invité de BFMTV, le ministre de la Défense ukrainien Oleksiy Reznikov a notamment plaidé pour l'envoi d'aéronefs.

L'ESSENTIEL

  • L'Ukraine et l'Union européenne tiendront vendredi un sommet à Kiev, le gouvernement ukrainien se félicitant de ce "signal fort" envoyé à Moscou près d'un an après le début de l'invasion russe. Lire la puce
  • Le ministre de la Défense ukrainien, qui redoute une offensive russe vers le 24 février, a demandé de nouvelles aides militaires pour Kiev. Lire notre article
  • 2 personnes sont mortes dans une frappe qui a visé des habitations à Kramatorsk. Lire la puce

Ce live est terminé

Ce direct consacré à l'actualité autour de la guerre en Ukraine est terminé. La question de l'envoi d'avions de chasse à Kiev n'est pas encore enterrée malgré le refus catégorique de Joe Biden d'envoyer des F-16. Le ministre de la Défense ukrainien Oleksiy Reznikov, invité de BFMTV, a demandé de nouvelles aides militaires aux pays alliés, craignant notamment une offensive des forces russes aux alentours du 24 février. Nous nous retrouverons demain pour une nouvelle journée de suivi du conflit.

2 morts dans une frappe sur des immeubles d'habitation à Kramatorsk

Au moins deux personnes ont été tuées par un tir de missile russe sur un immeuble d'habitation à Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales.

"Il y a deux heures, l'occupant russe a tiré un missile sur un immeuble d'habitation dans le centre ville", a déclaré le gouverneur de la région Pavlo Kyrylenko.

Deux expertes de l'ONU saluent la volonté du CIO de réintégrer les sportifs russes

Deux expertes de l'ONU ont salué aujourd'hui la volonté du CIO de réintégrer les sportifs russes et bélarusses au sport mondial en tant qu'athlètes neutres, mais estimé que ceux qui soutenaient le conflit en Ukraine ne devaient pas être exclus.

Dans un communiqué, la Rapporteure spéciale de l'ONU dans le domaine des droits culturels, Alexandra Xanthaki, et la Rapporteure spéciale sur les formes contemporaines de racisme, Ashwini K.P., ont déploré que le Comité international olympique envisage de ne laisser concourir que les sportifs n'ayant pas activement soutenu la guerre en Ukraine.

"Cette condition ouvre la porte aux pressions et à l'interprétation. Les mêmes règles doivent s'appliquer à tous les athlètes, quelle que soit leur nationalité", ont indiqué les deux expertes, qui sont mandatées par le Conseil des droits de l'homme mais ne s'expriment pas au nom de l'ONU.

"C'est exclu": Oleksiy Reznikov écarte la présence de soldats de l'Otan en Ukraine

Le ministre de la Défense ukrainien a exclu la présence de soldats de l'Otan en Ukraine, une mesure qui n'interviendrait que si la Russie venait à s'attaquer à un pays membre de l'Alliance atlantique.

"Il (Poutine, ndlr) sait très bien que s’il rentre en conflit avec les pays de l’Alliance il va perdre", a déclaré Oleksiy Reznikov.

Oleksiy Reznikov: "notre objectif c’est de stabiliser le front et se préparer à une contre-offensive"

"Notre objectif c’est de stabiliser le front et se préparer à une contre-offensive", a déclaré le ministre de la Défense ukrainien sur BFMTV.

"J'ai la foi que l’année de 2023 peut être l’année de la victoire militaire", a estimé Oleksiy Reznikov sur notre antenne, "on ne peut pas perdre l'initiative".

Le ministre de la Défense ukrainien pense que les Russes vont "tenter une offensive aux alentours du 24 février"

"Nous ne sous-estimons pas notre ennemi". Oleksiy Reznikov a estimé que les forces russes "ont déjà mobilisé 500.000 soldats".

"Officiellement ils ont annoncé 300.000 mais quand on voit les troupes aux frontières, selon nos évaluations c’est beaucoup plus", a poursuivi le ministre sur notre antenne.

Il a également estimé que les forces russes "peuvent tenter querlque chose le 24 février", date anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

"C'est un non pour aujourd'hui, pas pour demain": le ministre de la Défense ukrainien réagit au refus de Biden de livrer des avions F-16

Selon le ministre de la Défense ukrainien, les États-Unis peuvent encore changer d'avis sur la livraison d'avions à Kiev.

"C'est un non pour aujourd'hui, pas pour demain", a déclaré Oleksiy Reznikov sur BFMTV.

Le ministre de la Défense ukrainien: "nous avons besoin de moyens aériens, d'aéronefs"

"Nous avons besoin de moyens aériens pour renforcer notre défense air-sol", a réclamé Oleksiy Reznikov sur BFMTV. Une déclaration qui survient après la demande de Volodymyr Zelensky aux pays alliés.

"Nous allons les utiliser dans nos territoires occupés mais pas contre les territoires de Russie", a assuré le ministre de la Défense ukrainien.

Pour le ministre de la Défense ukrainien, "le char Leclerc n’est plus dans les priorités"

Oleksiy Reznikov a fait savoir que "le char Leclerc n’est plus dans les priorités" dans l'ensemble du soutien militaire apporté par les pays alliés à l'Ukraine.

Il a également indiqué que les trois priorités pour son pays étaient les suivantes: la défense air-sol, l'artillerie et enfin les blindés légers pour l'instant.

"Nous avons besoin de plus de systèmes Crotale, de plus de radars", a indiqué le ministre sur BFMTV.

"Nous sommes très reconnaissants envers la France": le ministre de la Défense ukrainien remercie la France pour la fourniture de canons Caesar

Le ministre de la Défense ukrainien Oleksiy Reznikov a remerci la France qui va fournir 12 nouveaux canons Caser à l'Ukraine pour pouvoir lutter contre les forces russes.

"Nous sommes très reconnaissants envers la France", a déclaré le ministre ukrainien sur BFMTV, affirmant avoir reçu de Paris un "message de soutien jusqu'à la victoire".

Le ministre de la Défense ukrainien Oleksiy Reznikov est l'invité de BFMTV

Le ministre de la Défense ukrainien Oleksiy Reznikov, qui termine son déplacement en France après s’être entretenu avec Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu, est l'invité de BFMTV ce soir.

L'UE veut former 30.000 soldats ukrainiens

L'Union européenne veut former 30.000 soldats ukrainiens, soit un doublement de son objectif initial, afin d'aider Kiev à faire face à l'invasion russe, a annoncé mercredi un responsable européen.

Les Vingt-Sept ont mis en place en novembre un programme visant à former 15.000 Ukrainiens dans ses différents Etats membres.

"Ce chiffre sera probablement atteint avant la fin du deuxième trimestre de cette année et il y a aura un nouvel objectif d'entrainement de 15.000 soldats ukrainiens par différents pays européens", a indiqué ce responsable, sous couvert d'anonymat.

"Cela portera à 30.000 le nombre de soldats formés dans ce cadre", a-t-il ajouté.

La Russie met en garde Israël contre toute livraison d'armes à l'Ukraine

La Russie a mis en garde Israël mercredi contre d'éventuelles livraisons d'armes à l'Ukraine, après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué "examiner la question".

"S'agissant des livraisons d'armes (à l'Ukraine), on ne classe pas les pays selon la géographie. Nous disons que tous les pays qui livrent des armes doivent comprendre que nous considèrerons (ces armes) comme des cibles légitimes pour les forces armées russes", a dit la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, au sujet de la possibilité d'approvisionnements israéliens.

Volodymyr Zelensky accueille le président autrichien

Le président ukrainien reçoit cet après-midi Alexander Van der Bellen, le président autrichien.

"J'accueille le président de l'Autriche Alexander Van der Bellen à Kiev! Nous discuterons en détail des problèmes de l'énergie, de l'économie, de notre coopération humanitaire et du développement des communautés ukrainiennes - de tout ce qui nous aidera à maintenir ou restaurer une vie normale en temps de guerre", a-t-il indiqué sur Telegram.

Le chef d'Etat a assorti son message d'une vidéo montrant l'arrivée de son invité au palais présidentiel.

"Eliminer la possibilité des bombardements dans les zones frontalières": Poutine fixe sa "priorité"

Vladimir Poutine préside actuellement une réunion sur la reconstruction des infrastructures résidentielles dans les zones frontalières du pays. D'après les traductions de notre journaliste Florian Rivais, il a notamment déclaré:

"La priorité est d'éliminer la possibilité même d'un bombardement des zones frontalières, mais cela relève de la compétence des militaires".

"L'État aidera toujours ceux qui sont en difficulté, nous ferons tout pour que les gens ne soient pas laissés seuls avec leurs problèmes", s'est-il également engagé.

Armes pour l'Ukraine : la diplomatie russe dénonce les propos "absurdes" d'Emmanuel Macron

La diplomatie russe a jugé mercredi "absurde" que le président français Emmanuel Macron puisse penser que les livraisons d'armes à l'Ukraine ne constituent pas une escalade.

"C'est absurde", a dit à la presse la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. "Le président français croit-il vraiment que des livraisons d'armes lourdes, d'avions au régime de Kiev (...) ne mènera pas à une escalade de la situation?"

Inauguration d'une statue de Staline à la veille de commémorations de la bataille de Stalingrad

La ville russe de Volgograd, ex-Stalingrad, a inauguré mercredi, selon l'agence de presse Ria Novosti, un buste de Staline, à la veille du 80e anniversaire de la victoire soviétique sur les nazis à Stalingrad, des commémorations auxquelles participera Vladimir Poutine.

Les monuments à la gloire de Staline, père de la victoire sur les nazis mais aussi instigateur de purges sanglantes, sont rares en Russie. Cette inauguration intervient également alors que le Kremlin n'a cessé de présenter son offensive contre l'Ukraine comme une opération de "dénazification", dans la lignée de l'héritage de la Seconde guerre mondiale.

Affaire de corruption en Ukraine: des perquisitions menées chez des personnalités publiques et au sein d'administrations

Le parti au pouvoir à Kiev, "Le Serviteur du peuple" de Volodymyr Zelensky, a signalé la conduite de perquisition chez des personnalités publiques et au sein d'administrations.

Ces procédures s'inscrivent dans le cadre de l'affaire en cours autour de soupçons de corruption en Ukraine, notamment dans le domaine des approvisionnements à l'armée.

Plus précisément, ces opérations policières visent un oligarque, des administrations et des officiels.

David Arakhamia, le chef du parti du président Volodymyr Zelensky, a ainsi annoncé sur Telegram que les opérations policières visaient notamment le milliardaire Igor Kolomoïski, l'ex-ministre de l'Intérieur Arsen Avakov et le fisc ukrainien, tandis que la direction des Douanes a, elle, été limogée. Des hauts responsables du ministère de la Défense ont également reçu la visite d'enquêteurs.

Des autorités russes promettent des primes pour la capture et la destruction de chars occidentaux

Lors de son point-presse, Dmitry Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine, a réaffirmé: "Les chars occidentaux fournis à Kiev seront brûlés, et grâce aux récompenses des entreprises et des régions, il y aura plus d'enthousiastes".

Dmitry Peskov faisait ici référence aux primes proposés par certaines institutions ou sociétés. Ainsi, le gouverneur de la République Trans-Baïkal, Mikhaïl Osipov, a introduit des primes pour la capture et la destruction des chars Léopard et Abrams.

"Donnez leur ce dont ils ont besoin" et "finissons-en": Boris Johnson appelle le gouvernement britannique à envoyer des avions aux Ukrainiens

Dans un entretien qu'il a accordé à Fox News, et relayé ici par The Independent, l'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a tancé le gouvernement de Rishi Sunak pour sa volonté d'exclure pour l'heure la livraison d'avions militaires à l'Ukraine.

"C'est pas le moment de reporter une quelconque manière de soutenir l'Ukraine, c'est le moment de le redoubler. Donnez-leur ce dont ils ont besoin", a-t-il introduit.

Pour lui, les occidentaux finiront de toutes façons par envoyer leurs chasseurs, aussi s'agit-il de "gagner du temps": "A chaque fois qu'on a dit que ce serait une erreur d'expédier telle ou telle armement, on a fini par le faire et ça s'est avéré être la bonne décision."

Prenant l'exemple des missiles anti-tanks, il a posé: "En fait, ils étaient indispensables. Et pareil avec les chars". "Donnez aux Ukrainiens ce dont ils ont besoin le plus vite possible. Finissons-en", a-t-il insisté.

Gaz: le Premier ministre norvégien assure que son pays n'est pas un "profiteur de guerre"

Toujours plus riche grâce à des revenus gaziers démultipliés par le conflit en Ukraine, la Norvège n'est pas un "profiteur de guerre", se défend son Premier ministre dans un entretien à l'AFP mercredi, à quelques jours d'un nouveau plan d'aide à Kiev.

Jonas Gahr Støre balaie l'accusation avancée par ceux qui voudraient qu'Oslo en fasse plus pour les Ukrainiens et laisse entendre que son pays se hissera bientôt parmi les tout premiers donateurs.

"La Norvège est un pays chanceux", a-t-il dit après avoir visité une usine de liquéfaction du gaz de Melkøya, près de Hammerfest, dans l'Arctique. "Nous avons les moyens de faire la différence et je suis conscient de cette responsabilité".

Depuis l'an dernier, le royaume scandinave met les bouchées doubles pour contribuer à compenser l'effondrement des livraisons de gaz russe vers une Europe dont il est devenu le premier fournisseur, l'aidant ainsi à passer l'hiver au chaud.

Au passage, la Norvège remplit considérablement ses caisses, tirant parti de l'emballement du prix du gaz, toujours à un niveau élevé aujourd'hui après avoir battu des sommets historiques l'an dernier du fait de la guerre.

Cette année, le gouvernement prévoit un excédent budgétaire record de 1.127 milliards de couronnes (104 milliards d'euros) qui viendra abonder le fonds souverain du pays, déjà le plus gros au monde avec plus de 13.400 milliards de couronnes d'actifs.

A l'intérieur et hors des frontières, des voix se sont élevées pour que le royaume nordique redistribue au moins une partie de cette manne aux Ukrainiens, sous peine de passer pour un "profiteur de guerre". "C'est une notion que je rejette catégoriquement", confie Jonas Gare Støre. "Depuis 50 ans, la Norvège explore, à ses propres risques, et produit des ressources énergétiques, pétrole et gaz", explique-t-il. "Ce n'est pas la Norvège qui en fixe les prix".

Plus de 60 blindés Bradley américains en route pour l'Ukraine

Le commandement militaire américain a annoncé ce mercredi qu'une cargaison de plus de 60 blindés Bradley était en route vers l'Ukraine. En route mais par voie de mer: car les engins ont été chargés sur le bateau Arc Integrity où ils ont été embarqués il y a une semaine à North Charleston, en Caroline du sud. La livraison - la première dans le cadre d'un accord portant sur un plan d'aide évalué à 2,85 millards de dollars -doit faire escale demaine au Royaume-Uni.

Il doit, selon les espoirs formulés par les Américains, fournir "des capacités offensives et défensives supplémentaires" aux Ukrainiens.

Le Kremlin assure que des livraisons de missiles de longue-portée à l'Ukraine ne dissuaderaient pas l'offensive russe

Tandis que les Occidentaux ont promis d'acheminer de nouvelles armes et véhicules à destination de l'Ukraine, le Kremlin bombe le torse ce mercredi.

La présidence russe assure que l'éventuelle livraison de missile longue-portée à la nation qu'elle a envahie ne dissuaderait pas l'offensive russe.

Le Kremlin a ainsi estimé mercredi que la livraison potentielle de missiles de plus longue portée à l'Ukraine par les Etats-Unis ne changerait "pas le cours des événements" et que la Russie poursuivrait son offensive coûte que coûte.

Les approvisionnements en missile d'une portée de 150 km mèneraient "vers un attisement des tensions, vers une hausse du niveau d'escalade. Nous le voyons, cela impliquerait pour nous des efforts supplémentaires, mais ça ne changera pas le cours des évènements, l'opération militaire spéciale continuera", a dit à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Prison par contumace pour un journaliste russe critique de l'armée russe

Un journaliste et ex-député russe, Alexandre Nevzorov, a été condamné mardi par contumace à huit ans de détention pour avoir prétendument diffusé de"fausses informations" sur les agissements de l'armée russe en Ukraine.

La Russie a mis en place dès les premières semaines de son assaut contre l'Ukraine lancé le 24 février 2022, des peines lourdes pour réprimer toute critique de son offensive et de l'armée.

"Alexandre Nevzorov est condamné à une peine de huit ans d'emprisonnement à purger dans une colonie pénitentiaire", a déclaré la juge Evguénia Nikolaeva du tribunal Basmanny de Moscou selon les agences russes.

Le parquet avait requis neuf ans de prison, tandis que son avocat avait demandé l'acquittement de son client, qui s'est exilé à l'étranger et anime une chaîne YouTube ayant près de deux millions d'abonnés.

Fin mars 2022, le Comité d'enquête, chargé des principales affaires en Russie, avait annoncé l'ouverture d'une enquête contre Alexandre Nevzorov, 64 ans, lui reprochant d'avoir "sciemment publié de fausses informations sur un bombardement délibéré d'une maternité de Marioupol (sud-est de l'Ukraine, ndlr) par l'armée russe".

La Russie nie systématiquement tout bombardement de sites civils en Ukraine, rejetant la responsabilité de ceux-ci sur l'Ukraine.

Le Japon prépare un sommet du G7 pour les 1 an de l'invasion russe en Ukraine

Le Japon, qui exerce depuis janvier la présidence du G7, compte organiser un sommet virtuel du groupe des sept puissances industrialisées le 24 février, jour anniversaire du début de l'invasion russe en Ukraine, rapporte mercredi l'agence Kyodo, citant des sources officielles.

Netanyahu dit envisager une aide militaire à l'Ukraine

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit mercredi que son pays envisageait une aide militaire pour l'Ukraine, tout en se proposant comme médiateur dans le conflit entre Kiev et Moscou. "Eh bien, je suis certainement en train d'examiner la question", a déclaré Benjamin Netanyahu lors d'une interview à la chaîne américaine CNN, qui lui demandait si Israël comptait offrir de l'aide à l'Ukraine, comme son système de défense aérienne Dôme de fer.

Benjamin Netanyahu s'est abstenu jusqu'à présent de prendre fermement parti pour l'Ukraine, soucieux de ménager la Russie qui contrôle l'espace aérien de la Syrie voisine d'Israël et ferme habituellement les yeux sur les opérations de l'Etat hébreu contre l'Iran.

Il a confirmé que les Etats-Unis avaient transféré vers l'Ukraine des munitions d'artillerie qui étaient auparavant stockées en Israël, et a laissé entendre que l'Etat hébreu agissait de son côté pour entraver la production en Iran d'armes pour la Russie.

"Les Etats-Unis viennent de prendre une énorme partie des munitions d'Israël pour les transmettre à l'Ukraine. Israël agit aussi, franchement, par des moyens que je ne détaillerai pas ici, contre les productions d'armes de l'Iran qui sont utilisées contre l'Ukraine", a déclaré le Premier ministre.

Des responsables ukrainiens et occidentaux accusent l'Iran de fournir des drones à la Russie pour son invasion de l'Ukraine, ce que Téhéran nie.

Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il lui avait été demandé de jouer un rôle officieux de médiateur après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février de l'an dernier, mais qu'il n'avait pas donné suite car il était alors dans l'opposition.

Il a ajouté qu'il était prêt à intervenir en tant que médiateur si les belligérants et les Etats-Unis le lui demandaient. "Je suis là depuis assez longtemps pour savoir qu'il doit y avoir un bon moment et les bonnes circonstances. Si elles se présentent, je l'envisagerai certainement", a-t-il déclaré.

Victoire de la Russie, 3e guerre mondiale ou guerre de 100 ans: les scénarios cauchemars en cas de continuation du conflit en Ukraine selon Marine Le Pen

Marine Le Pen ne croit pas en une victoire militaire de l'Ukraine. Du moins pas par ses seuls moyens. Elle a développé trois scénarios cauchemars se profilant selon elle en l'absence de paix négociée:

"Soit la Russie gagne et c'est une catastrophe, soit c'est l'Ukraine qui gagne mais ça voudra dire que l'Otan est intervenu, sinon ce n'est pas possible, et ce sera la 3e guerre mondiale, ou alors on livre au compte-goutte un matériel offensif et on crée la guerre de cent ans". 

"L'Ukraine a perdu la moitié de ses hommes, elle ne peut pas faire face à une puissance comme la Russie", a-t-elle affirmé. Revenant sur son envie de voir la France prendre "la tête" de l'exigence de paix, elle a lancé un appel: "Je demande qu'Emmanuel Macron organise une grande conférence pour la paix même si à l'évidence l'Ukraine est l'agressée".

Marine Le Pen "continue" à s'opposer à la livraison d'armes offensives à l'Ukraine

Interrogée sur franceinfo au sujet de son opposition à la livraison d'armes offensives à l'Ukraine au lendemain de l'annonce française de l'envoi de 12 canons Caesar supplémentaires vers le front, Marine Le Pen a maintenu sa position.

"Je continue à le dire pour les armes offensives", a-t-elle déclaré. "Nous nous départissons de nos armements pour les livrer à l'Ukraine. Notre armée, qui est déjà à l'os, voit un matériel dont elle pourrait avoir besoin partir à l'étranger", a-t-elle regretté. "On ne parle plus de la paix. La France devrait prendre le leadership de l'exigence de paix", a-t-elle ajouté.

Sommet UE-Ukraine vendredi à Kiev, un "signal fort" envoyé à Moscou

L'Ukraine et l'Union européenne tiendront vendredi un sommet à Kiev, le gouvernement ukrainien se félicitant de ce "signal fort" envoyé à Moscou près d'un an après le début de l'invasion russe.

De son côté, l'armée russe, à l'offensive ces derniers jours, a revendiqué mardi la conquête d'un village près de Bakhmout, point chaud des combats dans l'Est de l'Ukraine. Le sommet avec les vingt-sept est une étape importante, plusieurs mois après l'obtention par Kiev du statut de candidat officiel à l'adhésion à l'UE.

Dans son adresse de mardi soir, Volodymyr Zelensky a espéré que ce sommet reflétera un haut "niveau de coopération et de progrès" avec l'UE. "Nous attendons des nouvelles pour l'Ukraine", a-t-il dit.

"Le fait que ce sommet se tienne à Kiev est un signal fort adressé tant à nos partenaires qu'à nos ennemis", s'était félicité plus tôt le Premier ministre Denys Chmygal, disant "attendre du sommet une évaluation intermédiaire positive de nos efforts pour l'intégration européenne".

Ces deux journées doivent permettre à "l'Europe de croire en la victoire de l'Ukraine", a-t-il insisté. Elles se dérouleront quelques jours après que les Occidentaux ont donné leur feu vert, après de longues tergiversations, pour livrer à l'armée ukrainienne des chars lourds extraits de leur arsenal.

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