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Russie

Russie: au moins sept morts dans l'effondrement d'un pont sur un train dans la région de Briansk

Des agents des forces de l'ordre russes travaillant sur le site de l'effondrement d'un pont dans le district de Vygonichi de la région de Bryansk.

Des agents des forces de l'ordre russes travaillant sur le site de l'effondrement d'un pont dans le district de Vygonichi de la région de Bryansk. - Handout / Moscow Interregional Transport Prosecutor's Office / AFP

La compagnie nationale de chemins de fer russes a affirmé que l'incident était dû à une "interférence illégale dans l'opération de transport".

Au moins sept personnes ont été tuées et près de 70 autres blessées dans l'effondrement d'un pont sur une voie ferrée dans le sud-ouest de la Russie, qui a fait dérailler un train ce samedi 31 mai au soir près de la frontière ukrainienne, ont indiqué les autorités russes.

La compagnie ferroviaire a évoqué pour sa part une "interférence illégale" comme cause de la catastrophe qui s'est produite dans la région de Briansk. Les autorités russes n'ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n'a pas officiellement commenté l'incident.

"L'effondrement d'un pont sur des voies ferrées a fait sept morts", a écrit le gouverneur régional Alexandre Bogomaz sur Telegram.

69 personnes blessées

Il a ensuite évoqué le chiffre de "69 blessés, dont trois enfants. Trois victimes sont dans un état grave, dont un enfant", ajoutant que "44 personnes ont été hospitalisées", dans une mise à jour tôt dimanche.

L'accident du train N.86 qui reliait Klimov, dans la région de Belgorod (sud-ouest), à Moscou, s'est produit à 22h44 locales au niveau de Pilchino-Vygonitchi, ont indiqué les Chemins de fer de Moscou sur Telegram.

Une "interférence illégale"

D'après Reuters, la compagnie nationale de chemins de fer russes avait initialement déclaré sur Telegram que l'effondrement du pont était dû à une "interférence illégale dans l'opération de transport", mais ils ont depuis supprimé le message.

Comme le rapporte toujours Reuters, selon le média russe Baza, qui s'appuie sur des sources au sein des forces de l'ordre russes, le pont a été dynamité.

Depuis le début de la guerre lancée par la Russie il y a plus de trois ans, les bombardements transfrontaliers, les frappes de drones et les raids secrets depuis l’Ukraine vers les régions de Briansk, de Koursk et de Belgorod, frontalières de l’Ukraine, se poursuivent.

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des secouristes s'activer sur les lieux, alors qu'un important éboulis recouvre ce qui semble être un train de la compagnie.

Salomé Robles avec agences