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Russie

"Ma jolie, faudra supporter": le Kremlin défend Poutine après une remarque polémique sur l'Ukraine

Le président de la fédération de Russie Vladimir Poutine à Moscou le 7 février 2022.

Le président de la fédération de Russie Vladimir Poutine à Moscou le 7 février 2022. - BFMTV

Le président russe s'est montré extrêmement critique à l'égard d'éléments du plan du paix dans l'Est de l'Ukraine négocié en 2015 entre Kiev et Moscou.

Au lendemain de la rencontre, Moscou fait le service après-vente. Mardi, le Kremlin a défendu une remarque de Vladimir Poutine de la veille, qui a fait en s'en prenant au président ukrainien un commentaire interprété par de nombreux internautes et observateurs comme une blague sur le viol.

Lors de sa conférence de presse avec son homologue français Emmanuel Macron, le maître du Kremlin a attaqué Volodymyr Zelensky car ce dernier s'était montré critique à l'égard d'éléments du plan du paix dans l'Est de l'Ukraine négocié en 2015 entre Kiev et Moscou.

"Que ça te plaise ou non, ma jolie, faudra supporter", a lâché le président russe, sous forme de rime.

Vives critiques

Très vite, la remarque a suscité un vif débat sur le web russophone, les uns, critiques de Vladimir Poutine, dénonçant une remarque légitimant un viol, quand d'autres y ont vu plutôt une manière de gronder un enfant ou alors une référence à une devinette coquine de l'époque soviétique.

"Le président (russe) voulait dire que lorsqu'un Etat a accepté de prendre des obligations, il doit s'y tenir", a commenté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Vladimir Poutine est un habitué des remarques controversées. Il a par exemple comparé ses détracteurs à des singes, ou relevé que son opposant numéro un, Alexeï Navalny, qui accuse le Kremlin de l'avoir fait empoisonner, serait mort si cela avait été le cas.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP Journaliste BFMTV