Poutine signe la loi punissant de prison les "informations mensongères" sur l'armée
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Le point sur la situation à minuit
• Plusieurs médias annoncent arrêter temporairement leur travail en Russie. Bloomberg, la BBC et CBC/Radio-Canada ont annoncé suspendre l'activité de leurs journalistes après la signature d'une loi sur les "nouvelles mensongères". De son côté, CNN arrête la diffusion de ses programmes dans le pays.
• Volodymyr Zelensky va s'adresser au Sénat américain samedi. Plusieurs élus appellent Joe Biden à muscler sa réponse contre Moscou face à l'offensive en Ukraine.
• Le président ukrainien a critiqué le rejet de l'OTAN de placer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine. Selon lui, cela revient à donner "le feu vert à la poursuite des bombardements sur des villes et villages ukrainiens".
• Un rassemblement organisé à Belgrade en soutien à la guerre en Ukraine. Les manifestants brandissaient des drapeaux russes et ont scandé: "Serbes-Russes, frères pour toujours".
Volodymyr Zelensky va s'adresser au Sénat américain samedi
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adressera samedi au Sénat américain par visioconférence, a indiqué une source parlementaire.
La conversation aura lieu sur Zoom dans la matinée, heure de Washington. Face à l'escalade du conflit en Ukraine, plusieurs élus appellent l'administration Biden à muscler la riposte contre Moscou, notamment en suspendant les importations américaines de pétrole russe, une étape que la Maison Blanche s'est pour l'instant refusée à franchir.
CNN annonce suspendre la diffusion de ses programmes en Russie
La chaîne américaine d'informations CNN a annoncé vendredi suspendre la diffusion de ses programmes en Russie "le temps d'évaluer la situation".
De son côté, l'agence Bloomberg News a suspendu l'activité de ses journalistes en Russie après l'adoption d'une loi qui pénalise la diffusion d'"informations mensongères sur l'armée" et son invasion de l'Ukraine. Une décision prise peu auparavant par la BBC et CBC/Radio-Canada.
CBC/Radio-Canada suspend à son tour le travail de ses journalistes en Russie
Après le BBC, CBC/Radio-Canada a annoncé vendredi suspendre "temporairement" le travail de ses journalistes en Russie, en raison de la nouvelle loi prévoyant des peines de prison en cas de diffusion d'"informations mensongères sur l'armée" au sujet de l'invasion de l'Ukraine.
"Afin d'assurer la sécurité de nos journalistes et de nos employés en poste à Moscou, nous suspendons temporairement nos activités journalistiques en Russie, le temps de clarifier la portée de cette nouvelle loi", a expliqué le groupe de radio et de télévision publiques dans un communiqué.
Se disant "vivement préoccupé", Radio-Canada estime que cette loi "vise à criminaliser la couverture journalistique neutre et impartiale de la situation actuelle en Ukraine et en Russie".
Zelensky dénonce le rejet "délibéré" de l'OTAN d'une zone d'exclusion aérienne en Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a regretté vendredi la décision "délibérée" de l'OTAN de ne pas instaurer de zone d'exclusion aérienne en Ukraine, en pleine invasion russe.
"Aujourd'hui, la direction de l'Alliance a donné le feu vert à la poursuite des bombardements sur des villes et villages ukrainiens, en refusant d'instaurer une zone d'exclusion aérienne", a-t-il affirmé dans une vidéo publiée par la présidence ukrainienne.
Joe Biden remercie le président polonais pour l'accueil des réfugiés ukrainiens
Joe Biden a remercié vendredi lors d'un appel téléphonique son homologue polonais Andrzej Duda pour avoir "accueilli et aidé près de 700.000 Ukrainiens et d'autres ayant fui la guerre" provoquée par la Russie, selon un communiqué de la Maison Blanche.
La Pologne accueille de très loin le plus grand nombre de réfugiés depuis le début de l'invasion russe. Selon des chiffres diffusés vendredi par les gardes-frontières polonais, 624.500 personnes au total ont déjà fui l'Ukraine vers la Pologne.
En tout, le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) recensait plus de 1,2 million de réfugiés vendredi, et les autorités et l'ONU s'attendent à ce que le flot s'intensifie, l'armée russe semblant concentrer ses efforts sur des grandes villes ukrainiennes.
"Serbes-Russes, frères pour toujours": un rassemblement organisé à Belgrade en soutien à la guerre en Ukraine
Un millier de personnes se sont rassemblées vendredi soir à Belgrade pour exprimer leur soutien à Vladimir Poutine et à l'invasion de l'Ukraine par la Russie ainsi que leur hostilité à l'Otan.
Les manifestants, qui brandissaient des drapeaux russes, ont scandé "Serbes-Russes, frères pour toujours" ainsi que des slogans anti-Otan.
"L'Ukraine est en train d'être libérée des néo-nazis. Les Russes, nos frères, libèrent le pays, et espérons-le, le monde", a déclaré Nikola Babic, un gardien de sécurité de 22 ans.
Boris Johnson compare Vladimir Poutine à Slobodan Milosevic
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a comparé vendredi le président russe Vladimir Poutine à son homologue serbe Slobodan Milosevic, mort en cellule avant la fin de son procès devant la justice internationale pour génocide et crimes de guerre.
"Il y a une forte analogie entre le comportement de Poutine et les dernières années de Slobodan Milosevic", a déclaré le dirigeant conservateur dans une interview accordée aux journaux italien La Repubblica, espagnol El Pais et allemand Die Welt.
"Les deux dirigeants étaient au pouvoir depuis longtemps, tous deux de plus en plus autocratiques, cherchant à consolider leur position dans leur pays, et ils avaient trouvé une grande cause nationaliste", a-t-il détaillé.
Le point sur la situation à 21h30
• Le Quai d'Orsay estime qu'entre "300 et 400 Français" sont toujours en Ukraine. Ils sont notamment 127 dans la seule ville de Kiev. Environ 50 d’entre eux doivent cependant quitter la zone d’ici samedi.
• Volodymyr Zelensky assure que si l'Ukraine tombe, "toute l'Europe tombera". Il a donc demandé plus de soutiens de la part des Occidentaux, assurant que tous les citoyens européens sont des "Ukrainiens aujourd’hui".
• Poutine signe la loi punissant de prison les "informations mensongères" sur l'armée et les appels aux sanctions. Ce texte prévoit de lourdes peines en plein invasion de l’Ukraine par Moscou.
• Macron se dit "extrêmement préoccupé des risques" pour la sécurité nucléaire. Le président français doit s’entretenir avec Olaf Scholz et Volodymyr Zelensky pour proposer des "mesures concrètes" sur ce sujet.
Le régulateur russe "restreint l'accès" à Twitter après avoir bloqué Facebook
Le régulateur russe de l'internet, Roskomnadzor, a commencé vendredi à "restreindre l'accès" à Twitter après avoir bloqué peu auparavant Facebook, ont annoncé les agences de presse russes.
Selon Interfax et Ria Novosti, cette décision est basée sur une demande du Parquet russe datant du 24 février, le jour du début de l'invasion russe de l'Ukraine. Des journalistes de l'AFP basés en Russie ont pu constater vendredi soir que le fil Twitter ne se rafraîchissait plus.
LVMH annonce fermer "temporairement" ses 124 boutiques en Russie
Le numéro un mondial du luxe, le français LVMH, va fermer de manière "temporaire" à partir de dimanche ses 124 boutiques en Russie "compte tenu des circonstances actuelles dans la région", a annoncé vendredi un porte-parole.
La décision du groupe de Bernard Arnault, qui compte 3500 collaborateurs dans le pays, fait suite à celle des maisons de luxe Hermès et Chanel annoncées dans la journée de fermer temporairement leurs boutiques et de suspendre leur activités dans le pays, suite à l'invasion russe de l'Ukraine.
La Maison Blanche répond à un sénateur républicain et assure ne pas préconiser "l'assassinat" de Poutine
La Maison Blanche veut calmer les esprits. Alors que Lindsey Graham, influent sénateur républicain américain, a sous-entendu dans un tweet qu'il faudrait assassiner Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre, l'administration Biden a assuré que ce n'était pas son intention.
"Non, nous ne préconisons pas l'assassinat du leader d'un pays étranger ou un changement de régime. Ce n'est pas la politique des États-Unis", a repliqué Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche relayée par The Hill.
"Ce n'est certainement pas une déclaration que vous entendre de la bouche d'un membre de cette administration", a-t-elle ajouté.
"La seule manière de mettre fin à cela est que quelqu'un en Russie se débarasse de ce gars. Vous rendriez un grand service à votre pays et au monde", avait tweeté Lindsey Graham.
Pour la présidente de RT France, l'interdiction de diffusion du média russe est un "grand danger pour la liberté d'expression"
La présidente de la chaîne RT France, Xenia Fédorova, estime que l'interdiction de diffusion de ce média russe est un "grand danger pour la liberté expression", dans un entretien vendredi à Sud Radio.
La version française de RT n'est plus diffusée à la télévision en France depuis mercredi après-midi, conséquence de l'interdiction du média russe dans l'Union européenne entrée en vigueur plus tôt dans la journée. Cette chaine est accusée par l'Union européenne d'être un instrument de "désinformation" de Moscou dans sa guerre contre l'Ukraine.
"Comment c'est possible qu'une chaîne soit interdite sans enquête, sans avoir l'opportunité de se défendre? La diffusion est arrêtée, les fonds qui viennent de Russie sont bloqués, on ne (pourra) pas payer nos journalistes dans quelques journées", a commenté Xenia Fédorova sur Sud-Radio.
Macron se dit "extrêmement préoccupé des risques" pour la sécurité nucléaire
Le président français Emmanuel Macron s'est dit "extrêmement préoccupé des risques" pour la sécurité nucléaire après le bombardement près d'une centrale en Ukraine hier.
Il doit proposer "des mesures concrètes" pour assurer la sécurité de ces sites dans les heures qui viennent lors d'entretiens avec plusieurs chefs d'État dont Olaf Scholz et Volodymyr Zelensky.
Poutine signe la loi punissant de prison les "informations mensongères" sur l'armée et les appels aux sanctions
Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi une loi introduisant de lourdes peines de prison pour toute personne publiant des "informations mensongères" sur l'armée, en pleine invasion de l'Ukraine par Moscou.
Ce texte, adopté peu auparavant par les députés, prévoit également des peines pour les "appels à imposer des sanctions à la Russie", qui est confrontée à de dures mesures de rétorsion occidentales.
Meta assure que des "millions de Russes" seront "bientôt privés d'informations fiables" après l'annonce du blocage de Facebook
Meta a confirmé vendredi la décision du gouvernement russe de bloquer l'accès à Facebook en Russie, et déploré que des "millions de Russes ordinaires seront bientôt privés d'informations fiables", selon les mots de Nick Clegg, président des Affaires internationales du groupe américain.
L'accès à Facebook en Russie avait déjà été limité la semaine dernière, depuis l'invasion de l'Ukraine, quand le réseau social a pris des initiatives mesurées pour limiter la diffusion d'informations émanant d'organes de presse affiliés au gouvernement russe.
Pour l'ambassadeur de France à Lviv, "il est clair que toute l'Ukraine va y passer"
L'ambassadeur de France en Ukraine travaille actuellement à rapatrier les ressortissants français toujours présents dans le pays. Un défi urgent selon lui, puisque l'armée russe continue de progresser.
"Maintenant, il est clair que toute l'Ukraine va y passer", assène-t-il.
Il explique par ailleurs avoir alerté les Français situés à Odessa. "Il peut y avoir une arrivée de char à tout moment", déclare-t-il, en assurant que les expatriés ne sont désormais plus à l'abri nul part.
"Le pire est bien devant nous": l'ambassadeur de France en Ukraine se dit inquiet pour la suite du conflit
Les autorités françaises ne sont pas confiantes. Alors qu'Emmanuel Macron a estimé hier que "le pire est à venir" dans la crise ukrainienne, l'ambassadeur de France à Lviv a repris les mots du président.
"Nous avons le sentiment que le pire est bien devant nous. L'avance russe est là, malgré la résistance, il y a des gains presque continus", a ainsi déclaré Étienne de Poncins.
Il a ainsi expliqué que des bombardements des villes, dont Kiev, pourraient intervenir dans les prochains jours. Dans ce contexte, il a rappelé son "admiration" pour le "courage extraordinaire" des dirigeants ukrainiens, et en particulier le président Volodymyr Zelensky.
Les Européens ne vont plus traiter les demandes d'extraditions venant de la Russie
Les ministres européens de la Justice ont décidé jeudi de ne plus traiter les demandes d'extradition en matière pénale venant de Russie ou de Biélorussie, a annoncé le ministre français Éric Dupond-Moretti à Bruxelles.
"Nous avons trouvé un large accord pour ne plus traiter les demandes de coopération judiciaire pénale en matière d'entraide et d'extradition" provenant de ces deux pays, car "cette coopération suppose confiance et respect du droit international", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion des ministres à Bruxelles.
"Un certain nombre de demandes ne seront plus traitées. Il s'agira d'un examen au cas par cas", mais la coopération judiciaire civile (enlèvements internationaux d'enfants...) n'est pas concernée, et les États qui sont souverains en la matière, ne dénonceront pas les traités d'extradition existants, a précisé Éric Dupond-Moretti.
En outre, les Vingt-Sept vont "redoubler de vigilance contre les procédures judiciaires abusives, comme les mandats d'arrêt internationaux lancés (par Moscou ou Minsk) contre des magistrats polonais et lituaniens, une instrumentalisation de la justice à des fins qui n'ont rien à voir avec elle", a-t-il averti.
La guerre en Ukraine bouleverse l'industrie automobile
À cause du conflit en Ukraine, plusieurs constructeurs automobiles ont annoncé avoir interrompu leurs livraisons de véhicules à destination de la Russie. Plusieurs usines ont été mises à l'arrêt en raison des pénuries de composants.
À lire: Comment la guerre en Ukraine bouleverse l'industrie automobile.
Le Quai d'Orsay estime qu'entre "300 et 400 Français" sont toujours en Ukraine
Des évacuations qui prennent du temps. Selon Stéphane Romatet, directeur d'un centre de crise et de soutien du ministère des Affaires étrangères, "on pense qu'il reste entre 300 et 400 Français en Ukraine" ce vendredi soir.
Dans la seule ville de Kiev, ils sont encore 127 à l'heure actuelle, mais une cinquantaine doit quitter la zone d'ici samedi. Ceux qui restent encore sur place sont inaccessibles ou ne veulent pas être rapatriés d'après le Quai d'Orsay.
Le régulateur russe ordonne le blocage de Facebook dans le pays
Le régulateur russe de l'internet, Roskomnadzor, a ordonné vendredi le blocage de Facebook dans le pays, accusant le réseau social de "discriminer" des médias russes.
"La décision a été prise de bloquer l'accès à Facebook" dès vendredi, a annoncé Roskomnadzor sur Telegram.
Les journalistes de l'AFP en Russie ont pu constater que le réseau social ne fonctionnait plus sans VPN.
Ukraine: la police britannique lance un appel à témoins sur de possibles crimes de guerre
La police britannique a lancé vendredi un appel à témoins concernant de possibles crimes de guerre commis en Ukraine afin d'assister l'enquête ouverte par la Cour pénale internationale (CPI) après le lancement de l'invasion russe.
Le procureur de la CPI a annoncé mercredi soir "l'ouverture immédiate" d'une enquête sur la situation en Ukraine, après avoir reçu le feu vert de 39 États dont le Royaume-Uni.
Sur Twitter, la Metropolitan Police a annoncé "assister" la CPI, avec une équipe dédiée au recueil d'éléments au Royaume-Uni: "Si vous être au Royaume-Uni et disposez de preuves directes de crimes de guerre en Ukraine depuis novembre 2013, rapportez les" auprès de ces agents.
Cette enquête porte sur des faits à partir du 21 novembre 2013, c'est à dire peu après le début de la révolution pro-occidentale du Maïdan, réprimée dans le sang par le pouvoir prorusse de l'époque, et suivie de l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée puis de l'éclatement du conflit entre séparatistes parrainés par Moscou et armée ukrainienne.
Accusée d'avoir attaqué un site nucléaire ukrainien, la Russie dénonce à l'ONU "un mensonge"
La Russie n'a pas attaqué le site nucléaire ukrainien de Zaporojie, une accusation qui est un "mensonge", a affirmé vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU l'ambassadeur russe Vassily Nebenzia, en accusant l'Ukraine d'avoir provoqué un incendie dans cette installation.
L'accusation selon laquelle la Russie est responsable "fait partie d'une campagne de mensonges" à l'encontre de Moscou, a-t-il asséné. L'Ukraine et les Occidentaux ont accusé la Russie d'être à l'origine de l'attaque.
Volodymyr Zelensky assure que si l'Ukraine tombe, "toute l'Europe tombera"
Volodymyr Zelensky a pris la parole pour demander un soutien plus important des Occidentaux dans le conflit contre la Russie.
"Si l'Ukraine tombe, toute l'Europe tombera", averti le président ukrainien.
"Francfort, Bratislava, Prague, Lyon, Paris... Tout le monde parmi vous est un Ukrainien aujourd'hui", a conclu Volodymyr Zelensky, le poing levé.
"Nous sommes ensemble contre le mal": Volodymyr Zelensky rend hommage aux Ukrainiens
Le président ukrainien a rendu hommage aux Ukrainiens qui sont engagés dans la guerre contre la Russie, que ce soit les militaires ou encore les médecins.
"C'est le cœur de l'Ukraine, nous sommes ensemble contre le mal", déclare Volodymyr Zelensky.
Deux minutes de silences ont été respectées pendant sa prise de parole, en hommage aux militaires morts sur le front en premier lieu, puis pour les civils.
Le G7 demande à la Russie de stopper ses attaques près des centrales nucléaires et va imposer de nouvelles sanctions
Les pays du G7 ont critiqué les bombardements russes près d'une centrale nucléaire dans la nuit de jeudi à vendredi. Ils ont demandé à Moscou d'arrêter ces attaques.
De plus, ils ont annoncé que de nouvelles "sanctions sévères" allaient être appliquées.
Site nucléaire ukrainien visé: les États-Unis dénoncent à l'ONU "une immense menace pour toute l'Europe et le monde"
L'attaque d'un site nucléaire ukrainien par la Russie a représenté "une immense menace pour toute l'Europe et le monde", a affirmé vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield.
"Grâce à Dieu, le monde a échappé à une catastrophe nucléaire" dans la nuit, a-t-elle ajouté en qualifiant cette attaque d'"irresponsable et dangereuse".
Blinken veut que les États-Unis et l'UE maintiennent la pression sur la Russie "jusqu'à ce que la guerre soit terminée"
Les États-Unis et l'Union européenne doivent maintenir la pression sur la Russie pour faire cesser la guerre en Ukraine, a affirmé vendredi à Bruxelles le secrétaire d'État américain Antony Blinken.
"Malheureusement, le conflit en Ukraine pourrait ne pas être terminé de sitôt. C'est tragique, c'est horrible. Nous devons maintenir la pression sur la Russie jusqu'à ce qu'il cesse, jusqu'à ce que la guerre soit terminée", a-t-il soutenu après une réunion avec ses homologues à l'Otan et plusieurs rencontres avec les dirigeants de l'UE.
Von der Leyen propose de nouvelles sanctions européennes "sévères si Poutine n'arrête pas la guerre"
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti vendredi que l'UE se tenait prête à adopter "de nouvelles sanctions sévères si Poutine n'arrête pas la guerre qu'il a déclenchée".
"Nous sommes résolus, nous sommes déterminés, nous sommes unis", a-t-elle déclaré à Bruxelles, au côté du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.
Guerre en Ukraine: les Bourses européennes dégringolent à la clôture
Conséquence de la guerre en Ukraine, les Bourses européennes dégringolent à la clôture: Paris -4,97%, Francfort -4,41%, Milan -6,24%.
Pour éviter des sanctions, le journal russe Novaïa Gazeta décide de supprimer des contenus
Ce vendredi, le journal russe indépendant Novaïa Gazeta, dont le rédacteur en chef, Dmitri Mouratov, est le dernier Prix Nobel de la paix, a annoncé la suppression de certains de ses contenus liés à l'Ukraine afin d'éviter des sanctions.
"La loi sanctionnant les "fausses nouvelles" sur les actions des forces armées russes est entrée en vigueur (...) nous sommes obligés de supprimer de nombreux contenus. Mais nous avons décidé de continuer à travailler", a annoncé le journal.
La BBC suspend le travail de ses journalistes en Russie
La BBC a annoncé vendredi retirer tous ses journalistes de Russie pour assurer leur "sécurité", après l'adoption d'une loi prévoyant des peines de prison en cas de diffusion d'"informations mensongères sur l'armée" et le blocage de son site russophone, dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine.
Estimant que Moscou semblait vouloir "criminaliser le journalisme indépendant", le directeur général Tim Davie a souligné dans un communiqué que "cela ne laisse d'autre choix que de suspendre temporairement le travail de tous les journalistes de BBC News" sur le territoire russe.
Il précisé que la BBC continuerait à informer en russe depuis l'extérieur de la Russie..
Pour Poutine, le dialogue n'est possible que si "toutes les exigences russes" sont acceptées
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi dans un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz que le dialogue en faveur de la paix avec l'Ukraine n'était possible que si "toutes les exigences russes" étaient acceptées.
"La Russie est ouverte au dialogue avec la partie ukrainienne, ainsi qu'avec tous ceux qui veulent la paix en Ukraine. Mais à condition que toutes les exigences russes soient satisfaites", a indiqué le Kremlin dans un compte rendu de cet appel, qui a eu lieu "à l'initiative de l'Allemagne".
Poutine qualifie de "grossière fabrication" les accusations de bombardements urbains russes
Le président Vladimir Poutine a assuré vendredi au chancelier allemand Olaf Scholz que les forces russes ne bombardaient pas Kiev et les grandes villes ukrainiennes, qualifiant de "grossière fabrication" les informations sur les destructions menées par Moscou.
"Les informations concernant le prétendu bombardement de Kiev et d'autres grandes villes ne sont que de grossières fabrications de propagande", a-t-il assuré lors d'une conversion par téléphone avec le chancelier allemand, selon un communiqué du Kremlin.
Le point sur la situation à 17h
• De nouvelles explosions entendues à Kiev, en début d'après-midi. Selon notre envoyé spécial sur place Benoît Sarrade, les bombardements sont de plus en plus proche du centre de la capitale.
• L'Ukraine envisage un troisième round de négociations avec Moscou. Cette nouvelle réunion pourrait avoir lieu dans le week-end selon Mykhaïlo Podoliak, l'un des négociateurs ukrainiens.
• Depuis une semaine, 1,2 million d'Ukrainiens ont fui leur pays. L'ONU, qui annonce ce chiffre, a salué la décision des deux parties d'avoir "accepté de faciliter le passage sûr des civils hors des zones de combat".
• Le bilan des bombardements à Tcherniguiv passe à 47 morts et 18 blessés. L'Ukraine accuse l'armée russe d'avoir visé une zone résidentielle dans la journée de jeudi.
Une centaine de sportifs signent une tribune en faveur de la paix
Une petite centaine de sportifs, dont le triple champion olympique français Tony Estanguet ou les champions britanniques Paula Radcliffe et Christopher Froome, ont signé une tribune en faveur de la paix, en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine.
Sous l'égide de l'association "Peace and Sport" présidée par Albert II de Monaco, ces champions olympiques et mondiaux estiment qu'il "existe une communauté mondiale de la paix par le sport qui partage les mêmes valeurs et qui croit à l'efficacité de la 'soft diplomacy'. Et qui exerce une influence croissante sur la vie des sociétés."
"Cette communauté mondiale de la paix par le sport peut et doit jouer un rôle utile dans la crise actuelle, en prenant des initiatives concrètes. Sans attendre. Et en s'appuyant notamment sur les champions, exceptionnels prescripteurs d'opinions", écrivent-ils dans cette tribune diffusée par l'association.
Le bilan des bombardements à Tcherniguiv passe à 47 morts
Quarante-sept personnes sont mortes dans les bombardements russes jeudi sur la ville ukrainienne de Tcherniguiv, dans le nord du pays, ont indiqué vendredi les autorités régionales.
"Selon les informations détaillées d'institutions médicales, hier, le 3 mars, un bombardement de l'aviation russe sur le territoire de Tcherniguiv a tué 47 personnes: 38 hommes et 9 femmes. 18 personnes ont été secourues", ont indiqué sur Facebook les autorités du lieu.
Un précédent bilan donné jeudi par les services des secours faisait état de 33 tués. L'Ukraine accuse accuse l'armée russe d'avoir visé une zone résidentielle jeudi à Tcherniguiv, sur la route de Kiev.
Le gaz naturel européen dépasse 200 euros le mégawattheure, un record
Conséquence directe de la guerre en Ukraine, le prix du gaz naturel a battu un record historique ce vendredi, dépassant 200 euros le mégawattheure.
De nouvelles explosions entendues à Kiev, en début d'après-midi
À Kiev, cinq nouvelles explosions ont été entendues aux alentours de 14 heures. D'après notre envoyé sur place, Benoît Sarrade, les bombardements se rapprochent de plus en plus du centre de la capitale ukrainienne.
"On a aussi appris qu'il y avait des menaces de survol de la capitale par des avions russes", a expliqué Benoît Sarrade.
Guerre en Ukraine: comment la Légion étrangère gère ses hommes tentés d'aller combattre
Sur 9000 légionnaires français, 710 sont d'origine ukrainienne. La Légion étrangère a pris des mesures inédites pour leur permettre d'aller chercher leur famille dans des pays limitrophes mais en aucun cas de s'engager dans ce conflit.
À lire: Guerre en Ukraine: comment la Légion étrangère gère ses hommes tentés d'aller combattre
Le chancelier allemand Olaf Scholz incite Poutine à mettre fin "immédiatement" aux hostilités en Ukraine
Au cours d'un entretien téléphonique, ce vendredi, le chancelier allemand Olaf Scholz a exhorté Poutine à mettre fin "immédiatement" aux hostilités en Ukraine.
"Le chancelier s'est dit très inquiet. Depuis plusieurs jours, il y a des images et des informations terribles en provenance d'Ukraine", peut-on lire dans un communiqué de la chancellerie.
Olaf Scholz a également demandé à Vladimir Poutine "d'autoriser l'accès humanitaire dans les zones de combat".
L'Ukraine envisage un troisième round de négociations avec Moscou ce week-end
Après les négociations tenues hier, l'Ukraine table sur un nouveau round de discussions avec la Russie ce week-end, a annoncé l'un des négociateurs ukrainiens, Mykhaïlo Podoliak, ce vendredi.
"La troisième étape peut avoir lieu demain ou après-demain, nous sommes en contact permanent", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse tenue à Lviv, en Ukraine.
Les deux sessions précédentes de pourparlers, qui ont eu lieu cette semaine, n'ont pas abouti à un arrêt des combats, mais les parties ont convenu de mettre en place des "couloirs humanitaires" pour l'évacuation des civils.
Microsoft suspend à son tour les nouvelles ventes de produits et services en Russie
Après le guide Michelin, et bien d'autres entreprises, Microsoft a également annoncé la suspension de ses nouvelles ventes de produits et services en Russie.
"Comme le reste du monde, nous sommes horrifiés, outrés et attristés par les images et les informations qui nous parviennent de la guerre en Ukraine et condamnons cette invasion injustifiée, non provoquée et illégale par la Russie", a déclaré Brad Smith, le président de Microsoft dans un communiqué.
La Bourse de Milan chute de près 5% ce vendredi
Ce vendredi, la Bourse de Milan annonce une chute de près 5%. C'est le plus lourd recul des places européenne, toutes touchées par les suites de la guerre en Ukraine.
L'indice FTSE MIB reculait de 4,93% peu après 14 heures, après avoir perdu jusqu'à 5,05% peu avant, alors que les autres places financières d'Europe perdaient autour de 3,5%. Sur la semaine, l'indice chute de plus de 11%.
Le célèbre guide Michelin annonce la suspension de ses activités en Russie
Dans un communiqué, publié ce vendredi, le célèbre guide gastronomique Michelin a annoncé suspendre ses activités en Russie.
"Compte tenu de la gravité de la crise actuelle, les équipes du guide Michelin ont été amenées à prendre la décision de suspendre toute activité de recommandation de restaurants en Russie", explique le guide rouge dans un communiqué.
"Nous avons fait le choix de ne pas promouvoir la destination Moscou", ajoute le guide.
En Ukraine, l'OTAN condamne les bombardements "irresponsables" des forces russes
Ce vendredi, l'OTAN a qualifié les bombardements menés par les forces russes "d'irresponsables" et envisage de nouvelles sanctions contre Moscou.
Toutefois, comme nous vous l'expliquions plus tôt, les Alliés de l'OTAN se sont opposés à une implication directe dans le conflit, en excluant l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne. "Nous ne cherchons pas le conflit. Nous sommes une alliance défensive et nous défendrons notre territoire", a avancé le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
"Une zone d'exclusion aérienne est une mesure offensive, donc un acte de guerre", a expliqué un diplomate de l'Alliance, auprès de l'AFP.
La Russie adopte des lois pour contrer les effets des sanctions occidentales sur son économie
Le Parlement russe a adopté, ce vendredi, plusieurs lois qui visent à contrer les effets des sanctions occidentales sur son économie. Sur son site, la Douma explique que ce texte doit "accroître la stabilité de l'économie russe", tout en protégeant "les citoyens face aux sanctions".
Depuis une semaine, les sanctions prises contre la Russe ont notamment fait chuter le rouble et ont provoqué la fuite de nombreuses entreprises étrangères du pays.
"L'économie nous concerne tous, concerne le bien-être de tous les citoyens, et des coups sont dirigés contre notre économie qui doivent être amortis et minimisés. C'est ce sur quoi le gouvernement et le président se concentrent désormais", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, dans son point presse quotidien.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères accuse les soldats russes de viols
Ce vendredi, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a accusé des soldats russes de "violer des femmes dans les villes ukrainiennes occupées".
"Quand les bombes pleuvent sur vos villes, que des soldats violent des femmes dans des villes occupées, et nous avons malheureusement de nombreux cas de soldats russes qui violent des femmes dans les villes ukrainiennes, c'est difficile évidemment de parler de l'efficacité du droit international", a affirmé le chef de la diplomatie ukrainienne, lors d'une réunion en ligne.
"Comparé à 2014, ils sont bien mieux équipés, mieux préparés", souligne Jens Stoltenberg à propos des soldats ukrainiens
Ce vendredi, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a également réaffirmé son soutien à l'Ukraine et à son arrmée. "Nous devons les aider", a-t-il affirmé.
"Nous avons également compris que comparé à 2014, ils sont bien mieux équipés, mieux préparés. Ils sont plus forts et c'est pour cela qu'aujourd'hui, ils sont capables de combattre comme ils le font", a poursuivi Jens Stoltenberg.
L'Otan rejette la demande de Kiev de créer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine
A la suite d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, le secrétaire genéral de l'OTAN a pris la parole lors d'une conférence de presse. Il a notamment annoncé que l'OTAN s'était mise d'accord pour "ne pas survoler l'espace aérien de l'Ukraine pour le moment".
""La question a été évoquée et les Alliés sont convenus que nous ne devrions pas avoir d'avions de l'Otan opérant dans l'espace aérien ukrainien ou des troupes de l'Otan au sol, car nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe", a expliqué Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN.
Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU se tient ce vendredi
Ce vendredi, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU doit se tenir afin d'étudier les conséquences des bombardements russes dans la nuit sur la plus grande centrale nucléaire ukrainienne, selon des diplomates auprès de l'AFP.
Ukraine: la vulnérabilité de la centrale nucléaire Zaporijjia en question après les tirs russes
L'armée russe occupe ce vendredi la principale centrale nucléaire ukrainienne, et plus grande d'Europe, où des tirs dans la nuit ont fait craindre une catastrophe, au neuvième jour d'une offensive de la Russie en Ukraine.
450 organisations appellent à mettre fin à "l'addiction aux énergies fossiles"
Ce vendredi, des centaines d'ONG ont appelé à mettre fin à "l'addiction aux énergies fossiles", qu'elles considèrent comme une cause de l'invasion russe en Ukraine.
Il est "clair que la machine de guerre (russe) a été financée, nourrie et alimentée par les industries du charbon, du pétrole et du gaz qui encouragent à la fois l'invasion qui menace l'Ukraine et la crise climatique qui menace l'avenir de l'humanité", écrivent dans une lettre ouverte ces organisations, dont 350.org, Climate Action Network ou Carbon Market Watch, ainsi que des dizaines de groupes ukrainiens
Avant d'ajouter: "Poutine a délibérément transformé en arme le gaz fossile pour accroitre sa domination énergétique sur l'Union européenne et pour menacer les nations européennes qui viendraient en aide à l'Ukraine. Cela doit cesser!"
Depuis une semaine, 1,2 million d'Ukrainiens ont fui leur pays
Plus de 1,2 million de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, selon les derniers décomptes de l'ONU vendredi. Ce sont plus de 171.000 de plus que lors du précédent pointage jeudi.
Si l'ONU s'attend à ce que le flot s'intensifie dans les prochains jours, elle salue ce vendredi "les informations selon lesquelles les deux parties avaient accepté de faciliter le passage sûr des civils hors des zones de combats".
Toujours d'après l'ONU, quatre millions de personnes pourraient décider de quitter l'Ukraine si la guerre se poursuit.
Le Kremlin appelle les Russes à "s'unir autour" de Poutine
Ce vendredi, au neuvième jour de l'invasion de l'Ukraine, le Kremlin a estimé que l'heure était à l'union autour de de Vladimir Poutine.
"Ce n'est pas le moment de se diviser, c'est le moment de s'unir. Et s'unir autour de notre président", a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'un briefing à la presse.
"À Tchernobyl, c'est un bloc qui a sauté": l'ambassadeur d'Ukraine en France réagit à l'attaque russe de la centrale nucléaire de Zaporijjia
"À Tchernobyl, c'est un bloc qui a sauté, je vous laisse imaginer ce que ça aurait donné si les 6 blocs avaient sauté", a réagi l'ambassadeur d'Ukraine en France après l'attaque russe de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
En Ukraine, les centrales nucléaires sont-elles proches des zones de combats?
L'Ukraine possède quatre centrales nucléaires, des points stratégiques pour les troupes russes car les contrôler, c'est contrôler l'accès à l'électricté et au chauffage de la population.
À lire: En Ukraine, les centrales nucléaires sont-elles proches des zones de combats?
"Le monde entier est contre vous" lance l'ambassadrice ukrainienne de l'ONU à Vladimir Poutine
"Le monde entier est contre vous", a assuré l'ambassadrice ukrainienne auprès de l'ONU à Genève, à l'attention du président russe Vladimir Poutine, après un vote historique au Conseil des droits de l'homme.
"Le message adressé à Poutine a été clair: vous êtes isolé sur le plan international et le monde entier est contre vous", a déclaré Yevheniia Filipenko aux journalistes, entouré de nombreux diplomates.
"Les responsables doivent rendre des comptes": Londres demande une réunion d'urgence à l'ONU
Le Royaume-Uni a demandé la tenue d'une réunion d'urgence du conseil de sécurité de l'ONU après les bombardements contre la plus grande centrale nucléaire ukrainienne.
"Nous avons demandé une réunion urgente du conseil de sécurité de l'ONU. Il s'agit d'une menace pour la sécurité et la stabilité de l'Europe et les responsables doivent rendre des comptes", a déclaré la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss aux télévisions britanniques depuis Bruxelles.
L'euro passe sous 1,10 dollar pour la première fois depuis mai 2020
L'euro est passée sous le seuil symbolique de 1,10 dollar pour un euro pour la première fois depuis mai 2020, les investisseurs se protégeant des conséquences de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
L'euro perdait 0,66% à 1,0992 dollar vers 11H15 GMT (12h15 à Paris), un niveau plus vu depuis les premiers mois de la pandémie de Covid-19 il y a près de deux ans, et s'inscrivait en forte baisse face aux autres valeurs refuges (yen, franc suisse et or).
Le point sur la situation à la mi-journée
• L'armée russe occupe la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe. La centrale a été touchée cette nuit par des tirs russes qui ont provoqué un incendie, faisant craindre une catastrophe. L'incendie a pu être maîtrisé et aucun dégât matériel ni fuite radioactive n'a été constaté.
• Cette attaque a provoqué de nombreuses réactions de la communauté internationale. L'Otan a condamné des bombardements "irresponsables". Plus tôt, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait appelé à une nouvelle réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, tandis que le président américain Joe Biden "exhortait la Russie à cesser ses activités militaires dans la zone" de la centrale.
• Le président ukrainien Zelensky appelle les Russes à descendre dans la rue pour arrêter les attaques russes contre les sites nucléaires en Ukraine. Il a aussi accusé Moscou d'agiter la "terreur nucléaire" et de vouloir reproduire la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, la plus grave de l'histoire en 1986.
•Le Kremlin a de son côté encore durcit la répression des voix dissidentes. Ce vendredi matin, les députés russes ont restreint l'accès aux sites de médias indépendants, dont la BBC. Ils ont aussi adopté un texte prévoyant des peines pouvant aller jusqu'à quinze ans de prison pour toute personne publiant des "informations mensongères" qui entraîneraient des "conséquences sérieuses" pour les forces armées.
L'ONU réclame une enquête sur les violations en Ukraine
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a approuvé à une écrasante majorité une résolution en faveur d'une commission d'enquête internationale sur les violations des droits humains et du droit humanitaire en Ukraine après l'invasion russe.
Après le vote massif de l'Assemblée générale des Nations unies plus tôt dans la semaine pour exiger de Moscou l'arrêt du conflit, la Russie a essuyé un nouvel échec cuisant au Conseil des droits de l'homme, la résolution ayant été adoptée par 32 votes pour, 2 contre (Russie et Erythrée) et 13 abstentions.
"Vous rendriez un grand service à votre pays": un sénateur américain appelle les Russes à assassiner Vladimir Poutine
Le sénateur américain Lindsey Graham a appelé ce jeudi "quelqu'un en Russie" à assassiner le président Vladimir Poutine pour rendre "un grand service" à la Russie et au reste du monde.
"Quelqu'un en Russie doit mettre les pieds dans le plat (...) et se débarrasser de ce type", a affirmé le sénateur républicain lors d'une émission télévisée. Il a ensuite enfoncé le clou dans une série de tweets, ajoutant que "les seuls qui peuvent arranger ça, ce sont les Russes".
Le président ukrainien craint "l'apocalypse" en Europe si Poutine n'est pas stoppé
Rencontré jeudi par un groupe de journalistes internationaux, dont Le Monde, dans une salle bunkerisée du palais Mariinsky à Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a mis en garde contre "l'apocalypse" qui pourrait frapper l'Europe si Vladimir Poutine n'est pas stoppé.
Appelant l'Otan à "fermer le ciel" de l'Ukraine pour préserver le pays de l'aviation russe, qui poursuit ses bombardements ("Le ciel nous tue!", dit-il), Volodymyr Zelensky estime que toute l'Europe est concernée par l'offensive de Vladimir Poutine en Ukraine, et pas seulement son pays.
"Si nous disparaissons, que Dieu nous protège, ensuite ce sera la Géorgie, la Moldavie, les Pays baltes, la Pologne… Ils iront jusqu’à Berlin, croyez-moi ", affirme-t-il.
Centrale nucléaire attaquée: Volodymyr Zelensky appelle les Russes à descendre dans la rue
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé ce vendredi un renforcement des sanctions occidentales contre Moscou après une attaque russe contre la première centrale nucléaire ukrainienne.
"Un renforcement immédiat de sanctions contre l'État terroriste nucléaire est nécessaire", a-t-il déclaré dans une adresse vidéo vendredi matin en appelant également les Russes à "descendre dans la rue" pour arrêter les attaques russes contre les sites nucléaires en Ukraine.
L'horloger Swatch Group suspend ses exportations vers la Russie
L'horloger suisse Swatch Group, propriétaire des marques Omega, Longines et Tissot, a annoncé vendredi cesser ses exportations vers la Russie dans le sillage des sanctions après l'invasion de l'Ukraine, même si ses boutiques en Russie restent ouvertes.
"Swatch Group surveille et analyse la situation de très près", explique le groupe suisse, confirmant une information de WatchPro, une publication spécialisée dans l'horlogerie.
"Pour le moment, nous avons mis toutes nos exportations vers la Russie en attente en raison de la situation globalement difficile", ajoute-t-il.
Le chef de l'AIEA se dit prêt à se rendre à Tchernobyl
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est dit prêt à se rendre en Ukraine afin de négocier une solution pour garantir la sécurité des sites nucléaires mis en danger par la guerre.
"J'ai indiqué à la Fédération russe et à l'Ukraine ma disponibilité pour voyager à Tchernobyl dès que possible", a déclaré Rafael Grossi, lors d'une conférence de presse organisée en urgence à Vienne après les bombardements des forces russes contre une centrale du sud du pays.
Tirs russes à la centrale nucléaire de Zaporijjia: les réacteurs n'ont pas été touchés, assure l'AIEA
Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique est revenu sur les conséquences de l'incendie provoqué ce vendredi matin par des tirs de l'armée russe.
"Un projectile a frappé un bâtiment sur le site de la centrale. Ce bâtiment ne fait pas partie du réacteur, il est adjacent", a-t-il expliqué, réaffirmant qu'il n'y a eu "aucun relâchement de matériaux radioactifs."
"La situation reste cependant rendue et compliquée", a-t-il expliqué. "Au moment des faits seul un seul des six réacteurs était en fonctionnement, à 60% de sa capacité. L’unité 1 était en maintenance, 2 et 3 sont en veilles et 5 et 6 étaient en réserve et ne fonctionnaient pas."
L'ONG russe d'aide aux migrants "Assistance civique" perquisitionnée
Une ONG historique russe d'aide aux migrants, "Comité d'assistance civique", a indique vendredi être visée par des perquisitions, dans un climat de plus en plus répressif.
"Des perquisitions sont en cours à notre bureau à Moscou" et "le motif n'est pas connu", a dit l'organisation sur les réseaux sociaux. Peu avant, l'emblématique ONG russe des droits humains Mémorial avait elle aussi fait état de descentes de police, sur fond de tour de vis visant des médias et la société civile.
"La Pologne a accueilli près de 700 000 personnes", selon l'ambassadeur du pays en France
"La Pologne a accueilli près de 700 000 personnes", a estimé Tomasz Mlynarski, ambassadeur de Pologne en France. "De nombreuses nationalités sont représentées: des Ouzbeks, des Indiens, des Nigerians, des Algériens..."
"Nous sommes tous en danger", alerte l'ambassadeur de Pologne en France
"Nous sommes tous en danger", a alerté ce vendredi sur notre antenne Tomasz Mlynarski, ambassadeur de Pologne en France.
"Les bombardements s'intensifient à Kiev", constate notre envoyé spécial
"Les bombardements s'intensifient à Kiev. On vient d'entendre une explosion, c'est la septième depuis ce matin", témoigne notre envoyé spécial, Jérémie Paire.
En parallèle, les Ukrainiens renforcent les check-points pour contrôler les entrées dans la ville.
"Moi, je reste ici": à Kiev, ce Français refuse de partir et se prépare au siège
Les équipes de BFMTV ont pu rencontrer Julien Leblanc, un Français originaire de Mulhouse qui ne se résout pas à laisser sa compagne ukrainienne.
À lire : "Moi, je reste ici": à Kiev, ce Français refuse de partir et se prépare au siège
Les convois poids lourds d'aide humanitaire à l'Ukraine autorisés à rouler le week-end
Les poids lourds qui transportent de l'aide humanitaire pour l'Ukraine vont être autorisés à circuler les week-ends des 5-6 et 12-13 mars, selon un arrêté publié vendredi au Journal officiel.
"Les interdictions de circulation des véhicules de transport de marchandises de plus de 7,5 tonnes (...) sont levées le samedi 5 mars 2022, le dimanche 6 mars 2022, le samedi 12 mars 2022 et le dimanche 13 mars 2022, pour les véhicules de transport de marchandises à des fins humanitaires à destination de l'Ukraine ou des pays limitrophes de l'Ukraine, à l'exception de la Russie et de la Biélorussie", indique cet arrêt.
L'Otan condamne les bombardements "irresponsables" de la Russie sur une centrale nucléaire
L'Otan a condamné ce vendredi les tirs russes sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, dénonçant des actes "irresponsables".
"L'attaque contre une centrale nucléaire démontre le caractère irresponsable de cette guerre et la nécessité d'y mettre fin", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, lors d'une brève intervention au coté du secrétaire d'État américain Antony Blinken, avant une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance.
"Les médecins nous conseillent déjà de prendre des doses d'iode en prévention", raconte une habitante de Zaporijjia
"On nous assure que l'incendie a eu lieu dans un bâtiment administratif mais nous restons vigilants", témoigne Nadiya Goltvyanytsa, directrice de l'Alliance française à Zaporijjia dont la centrale nucléaire a été visée par des tirs russes ce vendredi.
"Les médecins nous conseillent déjà de prendre des doses d'iode en prévention."
Perquisitions en cours à l'ONG russe des droits de l'Homme Mémorial
Des perquisitions sont en cours ce vendredi dans les locaux de l'emblématique ONG russe des droits humains Mémorial, dont la dissolution a été ordonnée par la justice, a indiqué l'organisation.
"L'armée russe ceinture la ville, les Ukrainiens se sont rendus": ce Français, bloqué à Kherson, raconte la prise la ville
Les députés russes adoptent un texte punissant de prison les "informations mensongères" sur l'armée
Les députés russes ont adopté un texte qui prévoit de lourdes peines de prison et des amendes pour toute personne publiant des "informations mensongères" sur l'armée, en pleine invasion de l'Ukraine par les forces de Moscou.
Cet amendement, adopté en troisième lecture par la Douma, prévoit diverses peines de prison pouvant aller jusqu'à 15 ans si des "informations mensongères" entraînent des "conséquences sérieuses" pour les forces armées. Un amendement adopté prévoit aussi des sanctions pour les "appels à imposer des sanctions à la Russie".
Vladimir Poutine est-il un dictateur? "C'est un dirigeant autoritaire" répond Jordan Bardella
Le président russe Vladimir Poutine est-il un dictateur? "C'est un dirigeant autoritaire" a répondu Jordan Bardella ce vendredi sur RMC-BFMTV, "dont la démocratie prétendue est dans une forme de zone grise".
"Je ne me livrerai pas à un jeu d'insultes ou d'injures avec la Russie et l'Ukraine, ou les uns s'insultent de nazis, les autres de dictateurs", a-t-il déclaré, soulignant "qu'Emmanuel Macron n'a pas utilisé ces termes".
"Attention à ce que sanctionner la Russie ne revienne pas à se sanctionner soi-même", déclare Jordan Bardella
"Attention à ce que sanctionner la Russie ne revienne pas à se sanctionner soi-même" a déclaré le président du Rassemblement National Jordan Bardella sur RMC/BFMTV ce vendredi. "Cela pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour le pouvoir d'achat des Français" notamment sur la facture économique.
"La France n'est pas en guerre" a-t-il répété.
Pas de fuite radioactive détectée à la centrale nucléaire de Zaporijjia
Aucune fuite radioactive n'a été détectée sur la centrale de Zaporijjia après les tirs russes, indique le régulateur ukrainien.
"Aucun changement sur le plan de la radioactivité n'a été constaté", a-t-il ajouté.
Selon la même source, le personnel s'assure du bon fonctionnement du site et des inspections sont en cours pour recenser les dégâts dus aux évènements de la nuit.
Des six blocs, le 1er est débranché, les 2, 3, 5, 6 sont en phase de refroidissement, tandis que le 2 est opérationnel. L'agence ne dit pas cependant quel était le statut des blocs avant l'attaque.
Les forces russes contrôlent le territoire de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia
Les forces russes occupent le territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia dans le Sud de l'Ukraine, touchée par des frappes russes dans la nuit, a indiqué l'agence d'inspection des sites nucléaires, assurant que le personnel assurait l'exploitation du site.
"Le territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia est occupé par les forces armées de la Fédération de Russie. Le personnel opérationnel contrôle les blocs énergétiques et assure leur exploitation en accord avec les exigences des règlements techniques de sécurité d'exploitation", a indique l'organisme d'Etat ukrainien.
La Russie restreint l'accès à certains médias
Les autorités russes ont restreint vendredi l'accès aux sites de quatre médias indépendants, dont la BBC, renforçant leur contrôle déjà étroit de l'information.
Selon le registre du régulateur russe des médias (Roskomnadzor), l'accès aux sites des éditions russophones de la BBC et de la radio-télévision internationale allemande Deutsche Welle, du site indépendant Meduza et de Radio Svoboda, antenne russe de RFE/RL, média financé par le Congrès américain, a été "limité" à la demande du parquet.
L'essentiel des informations à 7h30
· Frappe russe sur la plus grande centrale nucléaire d'Europe. Au neuvième jour de l'offensive russe en Ukraine, la centrale nucléaire de Zaporijjia, située dans le centre du pays et qui est la plus grande centrale d'Europe, a été touchée dans la nuit de jeudi à vendredi par des tirs de l'armée russe qui ont provoqué un incendie.
· L'incendie sur une installation de la centrale nucléaire éteint. Les secours ukrainiens ont pu accéder au site de la centrale pour stopper la propagation de l'incendie, puis l'éteindre à 6h20 locales (4h20 GMT).
· Le danger écarté selon l'AIEA. La situation sur le site nucléaire a été sécurisée. "La sécurité nucléaire est maintenant garantie", a ainsi affirmé le chef de l'administration militaire de la région de Zaporijjia, tandis que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA) affirme que les équipements "essentiels" du site, comme les réacteurs, n'ont pas été touchés.
· Zelensky accuse Moscou de vouloir "répéter" Tchernobyl". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" la catastrophe de Tchernobyl, après le bombardement de la centrale.
L'incendie dans la centrale nucléaire n'a pas affecté d'équipements "essentiels"
Les équipements "essentiels" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, n'ont pas été touchés par l'incendie qui s'est déclenché après des frappes russes, a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
"L'Ukraine a dit à l'AIEA que l'incendie sur le site de la centrale de Zaporijjia n'a pas affecté les équipements 'essentiels', le personnel de la centrale prend des mesures" pour circonscrire l'incendie, a tweeté l'organisation.
Boris Johnson accuse Poutine de menacer "la sécurité de toute l'Europe"
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé dans un communiqué les "actions irresponsables" du président russe Vladimir Poutine, qui peuvent "menacer directement la sécurité de toute l'Europe", après le bombardement d'une centrale nucléaire par les forces russes.
A l'issue d'un entretien téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Boris Johnson a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU "dans les prochaines heures".
Les pompiers ont pu accéder au site de la centrale nucléaire et éteindre l'incendie
Les secours ukrainiens ont indiqué avoir pu accéder au site de la centrale nucléaire et parvenir à stopper la propagation de l'incendie puis l'éteindre.
"Les unités sont intervenues pour éteindre l'incendie du bâtiment pour les formations", sur le site de la centrale, a indiqué le Service ukrainien d'urgence dans un communiqué sur Facebook, précisant qu'aucune victime n'était à déplorer et que 44 pompiers et 11 véhicules étaient engagés dans l'opération. "A 6H20 (4H20 GMT) le feu (...) a été liquidé", terme signifiant que la combustion est stoppée et toute reprise également.
Zelensky accuse Moscou de vouloir "répéter" Tchernobyl
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" la catastrophe de Tchernobyl, après le bombardement d'une centrale nucléaire dans le centre de l'Ukraine, en pleine invasion russe.
"Nous alertons tout le monde sur le fait qu'aucun autre pays hormis la Russie n'a jamais tiré sur des centrales nucléaires. C'est la première fois dans notre histoire, la première fois dans l'histoire de l'humanité. Cet Etat terroriste a maintenant recours à la terreur nucléaire", a-t-il affirmé dans une vidéo publiée par la présidence ukrainienne.
L'Ukraine n'a pas détecté de changement dans le niveau de radioactivité à la centrale de Zaporijjia
Le régulateur nucléaire ukrainien n'a détecté "aucun changement" dans le niveau de radioactivité à la centrale de Zaporijjia, a annoncé l'Organisation internationale de l'énergie atomique (AIEA).
"Le régulateur ukrainien informe l'AIEA qu'aucun changement n'a été signalé dans les niveaux de radiations sur le site de la centrale de Zaporijjia", a tweeté l'organisation.
L'AEIA appelle à cesser l'usage de la force sur la plus grande centrale nucléaire d'Europe
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a immédiatement réagi, appelant à cesser l'usage de la force sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, mettant en garde contre un "grave" danger si un réacteur est touché.
L'AIEA "appelle à cesser l'usage de la force et avertit d'un grave danger si les réacteurs sont touchés", a ainsi tweeté l'organisation, précisant que son directeur général Rafael Mariano Grossi est en contact avec les autorités ukrainiennes et l'opérateur de la centrale pour évaluer la situation.
L'Ukraine exhorte la Russie à cesser de bombarder la centrale nucléaire de Zaporijjia
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a exhorté la Russie a cesser de bombarder la centrale nucléaire de Zaporijja.
"Si elle explose, ce sera dix fois plus gros que Tchernobyl! Les Russes doivent IMMEDIATEMENT cesser le feu", a tweeté Dmytro Kuleba.
Des frappes russes sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia
Un incendie s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi dans la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe dans le centre de l'Ukraine, après un bombardement russe, a affirmé ce vendredi le porte-parole de cette centrale.
"Suite à un bombardement des forces russes sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, un incendie s'est déclaré", a indiqué ce porte-parole, Andreï Touz, dans une vidéo publiée sur le compte Telegram de la centrale.
Bonjour à tous
Bienvenue dans ce direct consacré au neuvième jour de l'offensive russe en Ukraine.
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