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Conflit Inde-Pakistan: Donald Trump appelle les deux pays à "arrêter" les hostilités

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L'Inde et le Pakistan se bombardent mutuellement à leur frontière contestée au Cachemire, dans une escalade de violences la plus importante entre les deux puissances nucléaires en deux décennies. La communauté internationale appelle à la retenue.

L'ESSENTIEL

  • L'Inde et le Pakistan se sont mutuellement bombardés ce mercredi 7 mai, faisant au moins 31 morts côté pakistanais et 12 autres côté indien. Lire l'article
  • Le monde doit "faire rendre des comptes" à l'Inde après ses frappes, dit le Pakistan. Lire la brève.
  • La France appelle l'Inde et le Pakistan "à la retenue pour éviter l'escalade". Les États-Unis, la Chine et la Russie, appellent à l'apaisement des tensions entre les deux pays disposant de l'arme nucléaire. Lire l'article
  • Les rivaux historiques sont sur le pied de guerre depuis que des hommes armés ont abattu 26 civils au Cachemire administré par l'Inde, le 22 avril dernier. Lire l'article

Au moins 31 morts côté pakistanais et 12 côté indien aujourd'hui

Ce direct consacré au conflit entre l'Inde et le Pakistan est désormais terminé. Les deux pays ont échangé aujourd'hui des tirs d'artillerie après des frappes de missiles indiennes dans la nuit, faisant au moins 31 morts côté pakistanais et 12 côté indien.

De son côté, le chef de la diplomatie française a appelé l'Inde et le Pakistan "à la retenue" après de violents échanges d'artillerie entre les deux pays nucléaires.

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Donald Trump appelle l'Inde et le Pakistan à "arrêter" les hostilités

Unterrogé sur les affrontements entre l'Inde et le Pakistan, le président américain Donald Trump a appelé les deux pays à cesser les hostilités "maintenant".

"Je les connais tous les deux très bien et je veux les voir s'entendre. Je veux qu'ils arrêtent. Et j'espère qu'ils peuvent arrêter maintenant", a déclaré le président américain dans le Bureau ovale.

Islamabad annonce que le bilan des attaques indiennes monte à 31 morts côté pakistanais

Selon l'armée pakistanaise, le bilan des frappes indiennes et des échanges de tirs à la frontières avec le Pakistan est monté à 31 morts côté pakistanais.

"Le bilan s'élève à 31 morts et 57 autres personnes ont été blessées", a déclaré le lieutenant-général Ahmed Sharif Chaudhry dans une allocution télévisée.

L'Afghanistan appelle l'Inde et le Pakistan à la "retenue"

Estimant que poursuivre l'escalade n'était "pas dans l'intérêt de la région, la diplomatie talibane appelle l'Inde et le Pakistan à la "retenue".

Dans un message sur X, le ministère afghan des Affaires étrangères "appelle les deux parties à la retenue et à résoudre leurs problèmes à travers le dialogue et la diplomatie".

L'Inde évoque une "réponse ciblée et mesurée"

Dans un court message posté sur les réseaux sociaux, le ministre indien des Affaires étrangères déclare s'être entretenu avec le Premier ministre et son homologue du Qatar pour l'informer des opérations militaires de la nuit.

"Nous avons discuté de la réponse ciblée et mesurée de l’Inde pour dissuader le terrorisme transfrontalier", écrit Subrahmanyam Jaishankar sur X.

L'UE appelle l'Inde et le Pakistan à la "désescalade"

La Commission européenne appelle, elle aussi, l'Inde et le Pakistan à la "désescalade" les échanges de tirs et les frappes interposées.

"Nous exhortons les deux parties à faire preuve de retenue et à prendre des mesures immédiates en vue d'une désescalade", a affirmé Anouar El Anouni, porte-parole de l'exécutif européen.

Le barrage hydroélectrique de Neelum-Jhelum endommagé

Les missiles indiens visant "des infrastructures terroristes" qui ont plu sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais et les échanges de tirs qui ont suivi ont tué au moins 26 civils et en ont blessé 46 autres, a indiqué le porte-parole de l'armée d'Islamabad, le lieutenant-général Ahmed Chaudhry.

Ces tirs ont également endommagé le barrage hydroélectrique de Neelum-Jhelum, proche de la frontière entre les deux pays ennemis, a-t-il ajouté.

L'Iran voisin exprime sa "profonde préoccupation"

"La République islamique d'Iran exprime sa profonde préoccupation face à l'escalade des tensions entre l'Inde et le Pakistan", indique un communiqué publié ce mercredi par la diplomatie iranienne.

L'Iran, pays frontalier du Pakistan et qui entretient de bonnes relations avec l'Inde, avait proposé en mars sa médiation.

Les forces pakistanaises autorisées à entreprendre des "actions correspondantes"

Après les frappes indiennes sur la frontière contestée au Cachemire et la réponse pakistanaise, les forces armées ont été autorisées entreprendre des "actions correspondantes", a déclaré Shehbaz Sharif, le Premier ministre du Pakistan.

"Cet acte d'agression odieux ne restera pas impuni. Le Pakistan se réserve le droit absolu de répondre de manière ferme à cette attaque indienne non provoquée", avait-il écrit dans la nuit sur X, assurant qu'une "réponse résolue [était] déjà en cours".

La Turquie alerte sur un "risque de guerre totale"

La Turquie a mis en garde mercredi contre le "risque de guerre totale" entre l'Inde et le Pakistan, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

"L'attaque conduite la nuit dernière par l'Inde fait courir le risque d'une guerre totale. Nous condamnons cette initiative provocatrice ainsi que les attaques visant des civils et des infrastructures civiles", a écrit le ministère.

Le Pakistan appelle à "faire rendre des comptes" à l'Inde

Le monde doit "faire rendre des comptes" à l'Inde après ses frappes, dit le Pakistan.

"Nous appelons la communauté internationale à reconnaître la gravité des actions illégales et non provoquées de l'Inde et à lui faire rendre des comptes", a réclamé le Comité de la sécurité nationale.

Trois avions indiens s'écrasent au Paskistan

Au matin, le Pakistan a affirmé avoir "abattu cinq avions indiens" dans l'espace aérien de son voisin, tandis qu'une une source sécuritaire indienne a indiqué à l'AFP que trois chasseurs de l'armée de l'air indienne s'étaient écrasés, pour des raisons qui n'ont pas été immédiatement précisées.

Le sort de leurs pilotes n'a pas été précisé, alors que nombre des zones touchées par les tirs et les frappes ne sont pas accessibles à la presse.

Le bilan monte à 38 morts en Inde et au Pakistan

Les bombardements en Inde et au Pakistan ont fait au moins 26 morts côté pakistanais et 12 côté indien. Les missiles indiens qui ont plu sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais et les échanges de tirs qui ont suivi ont tué au moins 26 civils et en ont blessé 46 autres, a indiqué le porte-parole de l'armée d'Islamabad, le lieutenant-général Ahmed Chaudhry.

L'Inde a pour sa part fait état d'au moins 12 morts et 38 blessés dans le village cachemiri indien de Poonch (nord-ouest) lors des tirs d'artillerie.

Des soldats inspectent les débris d'une mosquée après des frappes indiennes à Muzaffarabad, la capitale du Cachemire administré par le Pakistan, le 7 mai 2025
Des soldats inspectent les débris d'une mosquée après des frappes indiennes à Muzaffarabad, la capitale du Cachemire administré par le Pakistan, le 7 mai 2025 © Sajjad QAYYUM / AFP

L'un des sites ciblés dans la nuit par l'armée indienne est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba (LeT), soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008 et du 22 avril.

Air France suspend ses vols au-dessus du Pakistan

L'affrontement militaire entre l'Inde et le Pakistan a contraint les compagnies aériennes à revoir leurs plans de vol dans la région, entre annulations et itinéraires chamboulés. C'est le cas de Air France et Lufthansa qui ont modifié leurs itinéraires pour éviter l'espace aérien pakistanais, selon Reuters.

Korean Air a modifié le plan de vol de la ligne reliant le principal aéroport de Corée du Sud, Incheon, à Dubaï, afin d'éviter l'espace aérien pakistanais, comme la compagnie taïwanaise China Airlines qui a annoncé que plusieurs vols avaient été détournés ou annulés.

Malaysia Airlines a modifié l'itinéraire de deux vols au départ de Kuala Lumpur, à destination de Londres-Heathrow et Paris-Charles de Gaulle. Ceux-ci ont effectué un arrêt à Doha avant de reprendre leur route. Thai Airways a annoncé des ajustements sur plusieurs vols entre Bangkok et des villes européennes, et a prévenu d'éventuels retards.

Qui est visé par les frappes indiennes?

Cette nuit, l'Inde a frappé six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais. Maulana Masood Azhar, un terroriste islamiste désigné par l'ONU basé au Pakistan, a annoncé que 10 membres de sa famille et 4 proches collaborateurs ont été tués dans l'attaque de l'Inde contre la mosquée Subhan Allah à Bahawalpur, au Pakistan, rapporte la BBC.

La photo du terroriste Maulana Masood Azhar lors d'une manifestation à Mumbai, en février 2019
La photo du terroriste Maulana Masood Azhar lors d'une manifestation à Mumbai, en février 2019 © Indranil MUKHERJEE / AFP

Dans un communiqué publié ce mercredi par Jaish-e-Mohammed (JeM), le groupe militant dont il est leader, il indique que sa sœur aînée et son mari, son neveu et sa femme, une nièce et cinq enfants de sa famille sont morts.

La riposte du Pakistan aux frappes indiennes

Le Pakistan a assuré se "réserver le droit absolu de répondre de façon décisive à cette attaque indienne non provoquée", tout en rapportant que des frappes indiennes avaient endommagé l'un de ses barrages produisant de l'électricité au Cachemire pakistanais.

"Une réponse résolue est déjà en cours", a assuré le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif. L'armée indienne a affirmé que des tirs d'artillerie pakistanais avaient visé la partie du Cachemire administrée par New Delhi.

Au moins huit personnes ont été tuées dans le village indien de Poonch (nord-ouest) lors de ces tirs qui opposent les deux armées, a rapporté à l'AFP un responsable local. Un total de 29 autres personnes ont été blessées lors de ces bombardements, a ajouté Azhar Majid.

Une escalade liée à l'attaque du 22 avril au Cachemire

L'élément déclencheur de ce regain de tensions entre l'Inde et le Pakistan est l'attentat qui a fait 26 morts, le 22 avril dernier, dans un site touristique situé dans le Cachemire indien.

Des hommes armés avaient ouvert le feu sur des touristes, à 6km de la ville de Pahalgam, dans la vallée de Baisaran, prisée des visiteurs et accessible seulement à pieds ou à dos de poney. La majorité des victimes, des touristes, était de nationalité indienne.

New Delhi a imputé la responsabilité de l'attaque à Islamabad, qui l'a aussitôt niée et s'est engagée à riposter. Les deux pays ont adopté depuis une série de sanctions réciproques et leurs soldats ont échangé des tirs d'armes légères à leur frontière.

Moscou prône des "moyens pacifiques et diplomatiques"

Parmi les réactions internationales appelant l'Inde et le Paskistan à la retenue, le ministère russe des Affaires étrangères se dit "profondément préoccupé par l'escalade de la confrontation militaire".

Moscou a exhorté "les parties à faire preuve de retenue pour éviter une détérioration supplémentaire" de la situation et a déclaré espérer que les tensions puissent "se résoudre par des moyens pacifiques et diplomatiques".

L'Inde assure avoir "frappé des infrastructures terroristes au Pakistan"

L'Inde a tiré, cette nuit, des missiles sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais, selon l'armée pakistanaise. New Delhi assure avoir "frappé des infrastructures terroristes au Pakistan (...) d'où les attaques terroristes contre l'Inde ont été organisées et dirigées".

Au moins "26 civils", dont trois enfants de 3 à 5 ans, ont été tués et 46 blessés dans ces frappes et les échanges de tirs qui ont suivi entre les deux armées dans le Cachemire disputé, selon le porte-parole de l'armée pakistanaise, le lieutenant-général Ahmed Chaudhry.

"Notre action est ciblée, mesurée et vise à éviter toute escalade. Aucune installation militaire pakistanaise n'a été visée", a dit le gouvernement indien, assurant avoir fait preuve d'une "retenue considérable".

Londres, Moscou et Washington appellent à la "désescalade"

L'escalade entre l'Inde et le Pakistan suscite l'inquiétude internationale. Après les frappes indiennes, l'ONU a assuré que "le monde ne peut pas se permettre une confrontation militaire" entre Inde et Pakistan, tous deux en possession de l'arme nucléaire.

Dans la nuit, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio s'est entretenu avec ses homologues indien et pakistanais, les appelant au dialogue pour "désamorcer la situation", selon la Maison Blanche.

Donald Trump qualifie de "honte" la montée des tensions entre l'Inde et le Pakistan et espère que les affrontements s'arrêteront "très rapidement".

Londres se dit "prêt" à intervenir pour une "désescalade" entre l'Inde et le Pakistan, quand Moscou appelle les deux pays à la "retenue".

Le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, est attendu à New Delhi dans la journée, deux jours après une visite à Islamabad, pour y lancer une médiation.

Lire notre article.

Le chef de la diplomatie française appelle l'Inde et le Pakistan "à la retenue"

Le chef de la diplomatie française a appelé mercredi l'Inde et le Pakistan "à la retenue" après de violents échanges d'artillerie entre les deux pays nucléaires.

"Nous comprenons l'aspiration de l'Inde à se protéger contre le fléau du terrorisme, mais nous appelons évidemment l'Inde comme le Pakistan, à la retenue pour éviter l'escalade et évidemment à la préservation des civils", a déclaré Jean-Noël Barrot, sur la chaîne TF1.

Au moins 34 morts en Inde et au Pakistan

L'Inde et le Pakistan se sont bombardés mercredi, faisant au moins 26 morts côté pakistanais et 8 côté indien, la confrontation militaire la plus grave entre les deux pays depuis deux décennies.

Depuis que des hommes armés ont abattu 26 hommes au Cachemire indien le 22 avril, le feu couvait entre les deux puissances nucléaires, rivales depuis leur partition en 1947. L'escalade diplomatique a viré à l'affrontement mlilitaire dans la nuit de mardi à mercredi.

Les missiles indiens qui se sont abattus sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais et les échanges de tirs au Cachemire ont tué au moins 26 civils, dont deux fillettes de trois ans et un garçonnet de cinq ans, et en ont blessé 46 autres, selon le porte-parole de l'armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry.

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