BFMTV
Corée du Sud

Covid-19: la Corée du Sud va lever ses restrictions de distanciation physique

Une affiche géante sur les dangers du Covid-19 dans une rue de Séoul, le 26 novembre 2020 en Corée du Sud

Une affiche géante sur les dangers du Covid-19 dans une rue de Séoul, le 26 novembre 2020 en Corée du Sud - Ed JONES © 2019 AFP

À partir de lundi, plusieurs restrictions liées à la pandémie de Covid-19 vont être levées en Corée du Sud, dont le couvre-feu à minuit et les rassemblements limités à 10 personnes.

La Corée du Sud va lever toutes ses restrictions de distanciation physique, a annoncé le gouvernement vendredi, sauf le port du masque en intérieur, alors que les cas de Covid-19 dûs au variant Omicron sont en baisse.

"Le couvre-feu à minuit" pour les commerces et les rassemblements limités à 10 personnes "seront levés à partir de lundi", a annoncé le Premier ministre Kim Boo-kyum.

Cette décision marque la fin de deux années de restrictions strictes en raison de la pandémie, qui ont mis à rude épreuve les petites entreprises, et laisse entrevoir un retour à la normale en Corée du Sud.

Un contexte favorable

Le port du masque restera toutefois obligatoire en intérieur "pendant une période considérable", ont indiqué les autorités, ajoutant qu'elles pourraient lever l'obligation de porter le masque à l'extérieur dans deux semaines, si le nombre de cas continue de diminuer.

Cette mesure "durant une longue période est "inévitable" afin de prévenir une autre résurgence des cas, a ajouté Kim Boo-kyum.

Le contexte pour la levée des restrictions en Corée du Sud semble favorable: le pays a dépassé la vague épidémique provoquée par le variant Omicron, et le nombre de cas quotidiens est passé sous la barre des 100.000 la semaine dernière, après avoir atteint un pic de plus de 620.000 cas quotidiens à la mi-mars.

Plus de 86% des 51 millions de Sud-Coréens ont été entièrement vaccinés, la majorité d'entre-eux ayant également reçu une dose de rappel. Environ 20.000 personnes sont mortes du coronavirus dans le pays depuis le début de la pandémie, soit un taux de mortalité de 0,13 %, l'un des plus faibles au monde.

Par A.G avec AFP