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Chine: après l’explosion de Tianjin, une Française témoigne d’une "solidarité très forte"

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Une série de gigantesques explosions est survenue dans a nuit de mercredi à jeudi à Tianjin, la 4e ville de Chine. Le bilan, toujours provisoire, fait état d’une cinquantaine de morts et de plusieurs centaines de blessés. Quelques heures après la catastrophe, une expatriée française témoigne de l’ambiance sur place.

Au moins 50 morts, des centaines de blessés, une gigantesque boule de feu et une onde de choc ressentie à plusieurs kilomètres, la ville de Tianjin, en Chine, a été fortement secouée ce mercredi. Un incendie parti d’un entrepôt dans une zone portuaire serait à l’origine de ce drame. Une cargaison entière d’explosifs aurait pris feu et provoqué ces impressionnantes déflagrations.

Au lendemain de la catastrophe, une restauratrice française fait part à BFMTV de l’état d’esprit sur place: "On pourrait s’attendre à un grand choc dans la population mais c’est très différent. Evidemment, la première chose dont les gens parlent, c’est bien sûr de ce drame. Mais la vie suit son cours", témoigne Maïa par téléphone sur BFMTV. "Dans la rue, tout est normal, les restaurants sont pleins", assure la Française.

L’expatriée vit à 50 km de la zone où ont eu lieu les explosions. Elle réfute un "sentiment de panique". "Les gens savent que les autorités vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour maîtriser la situation. Paniquer ne servirait à rien", affirme-t-elle.

"Les gens demandent ce qu’ils peuvent faire pour aider"

En revanche, ce qui frappe Maïa, c’est l’élan de solidarité sur place. "Les gens se demandent s’ils avaient de la famille ou des amis sur place. Ils demandent ce qu’ils peuvent faire pour aider. Des volontaires vont apporter de l’eau, des couvertures ou font des tours dans les hôpitaux pour apporter à manger aux blessés", raconte la restauratrice.

De nombreux appels sont également relayés sur les réseaux sociaux. "Les gens s’échangent les adresses, les groupes sanguins qui sont les plus demandés. La solidarité est très forte", confie-t-elle sur BFMTV.

Preuve que la panique est maîtrisée, "les médias chinois attendent d’être sûrs avant d’annoncer". "Ils ne veulent pas spéculer et inquiéter les gens inutilement. D’abord, ils mènent les investigations nécessaires et ensuite ils informent la population", conclut la Française.

Pierjean Poirot