Trump estime qu'il "ne serait peut-être pas là sans Twitter"

Donald Trump interviewé par Fox News, le 15 mars 2017. - Capture d'écran
Twitter, un outil "formidable". Donald Trump a défendu mercredi son recours fréquent à Twitter, en dépit des controverses sur le sujet, jugeant que cela lui permettait de s'adresser directement aux Américains sans le filtre des médias "malhonnêtes".
"Je peux faire passer mon message"
"Je pense que je ne serais peut-être pas là sans Twitter", a affirmé le président des Etats-Unis, au cours d'une interview sur Fox News. "Je fais l'objet de tellement de couverture médiatique malhonnête", a-t-il ajouté, citant pêle-mêle, CNN, NBC, CBS et ABC, tout en prenant soin de faire une exception pour Fox News.
"Lorsque je dis des choses, la presse ne les couvre pas de manière correcte", a-t-il ajouté. "Twitter est quelque chose de formidable pour moi car je peux faire passer mon message".
"La plupart des médias ne sont pas honnêtes. Lorsque j'ai près de 100 millions de personnes qui me suivent sur Twitter, mais aussi Facebook, Instagram et des tas de choses... J'ai ma propre forme de média", a-t-il poursuivi. "Personne dans l'histoire n'a jamais fait l'objet d'une couverture médiatique aussi malhonnête que moi", a encore affirmé le 45e président des Etats-Unis.
Plus de 26 millions d'abonnés
Le compte @realDonaldTrump compte un peu plus de 26 millions d'abonnés. Le 20 janvier dernier, jour de l'investiture de Donald Trump, un compte Twitter présidentiel @POTUS, lui avait été créé. Ce qui n'a pas empêché le Républicain de continuer à faire usage de son compte personnel, comme il l'avait fait tout au long de la campagne. Il y publie notamment des messages quasi-quotidiens pour critiquer les médias.
Donald Trump est empêtré dans une controverse centrée sur une série de tweets écrits début mars dans lesquels il accusait, sans apporter le moindre élément de preuve, Barack Obama d'avoir mis ses lignes téléphoniques sur écoute avant le scrutin du 8 novembre.
"Nous n'avons aucune preuve que cela ait eu lieu", a affirmé jeudi Devin Nunes, président républicain de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants.