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Frappe sur le Golan annexé: la Maison Blanche "confiante" sur le fait d'éviter une guerre plus large entre Israël et le Hezbollah

Le conseiller en communication de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, John Kirby, s'exprime lors d'une conférence de presse dans la salle de presse Brady à la Maison Blanche, le 25 juillet 2024 à Washington, DC.

Le conseiller en communication de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, John Kirby, s'exprime lors d'une conférence de presse dans la salle de presse Brady à la Maison Blanche, le 25 juillet 2024 à Washington, DC. - Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, s'est dit "convaincu" ce lundi 29 juillet qu'il était possible d'éviter "une guerre plus large" au Moyen-Orient après la frappe, imputée par Israël au Hezbollah, sur le Golan annexé qui a fait douze morts.

L'inquiétude d'un embrasement régional. La Maison Blanche s'est dite "confiante" ce lundi 29 juillet dans la possibilité d'éviter une guerre plus large entre Israël et le Hezbollah après un fort regain de tensions dans la région à la suite de l'attaque ayant tué 12 jeunes sur le Golan annexé samedi.

"Personne ne veut d'une guerre plus large, et je suis convaincu que nous pourrons éviter une telle issue", a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

"Si nous avons tous entendu parler de cette guerre totale à plusieurs reprises au cours des dix derniers mois, ces prédictions étaient exagérées. Franchement, nous pensons toujours qu'elles sont exagérées aujourd'hui", a-t-il ajouté.

"Une réponse sévère"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré lundi d'apporter une "réponse sévère".

Depuis des mois, la communauté internationale s'inquiète d'un embrasement régional lié à la guerre en cours à Gaza entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre. Le tir de roquette samedi sur la partie du Golan syrien occupée par Israël a été imputé par le gouvernement israélien au Hezbollah, qui dément.

"Rien n'indique pour l'instant qu'il y aura un impact significatif" sur les discussions autour d'un cessez-le-feu, a précisé John Kirby.

Le Hezbollah, mouvement libanais, allié de l'Iran, a ouvert un front contre Israël, frontalier du Liban, au lendemain du déclenchement de la guerre de Gaza, en soutien au Hamas.

J.Bro avec AFP