La fille de l'ancien président républicain George W. Bush soutient Kamala Harris

L'une des filles de l'ancien président président républicain George W. Bush a fait du porte-à-porte en Pennsylvanie afin de faire campagne pour Kamala Harris, à quelques jours de l'élection.

Barbara Bush, une des filles de l'ancien président républicain George W. Bush, a annoncé soutenir Kamala Harris dans la course ultra-serrée à la Maison Blanche contre Donald Trump, a révélé ce mardi 29 octobre le magazine People.

À une semaine du scrutin du 5 novembre, elle a mené campagne pendant le week-end pour la candidate démocrate, faisant du porte-à-porte en Pennsylvanie, une casquette blanche sur la tête avec l'inscription "Kamala" en lettres bleues dessus. La Pennsylvanie est un des États clés où l'élection va se jouer.

En faveur du droit à l'avortement

"C'était exaltant de retrouver des amis et rencontrer des électeurs avec l'équipe de campagne", a déclaré la femme de 42 ans au magazine People. "J'espère qu'ils feront avancer notre pays et protégeront les droits des femmes."

Barbara Bush, qui se définit comme indépendante, vient d'une célébrissime famille politique républicaine. Elle est la fille de l'ancien hôte de la Maison Blanche George W. Bush (2001-2009) et l'arrière-petite-fille de George H. W. Bush, qui fut lui aussi président des Etats-Unis (1989-1993).

Son père, qui a pris ses distances avec la politique depuis la fin de ses mandats, n'a soutenu aucun des deux candidats. Mais Kamala Harris a pu compter sur le soutien de l'ancien vice-président de George W. Bush, Dick Cheney, et de sa fille, la républicaine Liz Cheney, qui a accompagné la candidate démocrate en meeting.

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Par le passé, Barbara Bush s'était déjà déclarée en faveur du droit à l'avortement, un thème central de la campagne de Kamala Harris contre son rival républicain.

Pendant son mandat, Donald Trump avait nommé trois juges conservateurs à la Cour Suprême qui a cassé en 2022 le droit fédéral à l'avortement, permettant à plusieurs États de le restreindre voire l'interdire.

Matthieu Heyman avec AFP