"Elle a l'intention de laisser la misère se propager": Trump attaque Harris sur l'immigration

À sept jours de l'élection américaine, Donald Trump s'est attaqué à la politique migratoire de son adversaire Kamala Harris, deux jours après un de ses meetings marqués par des propos racistes.

Le sprint final de cette campagne américaine est lancé. À sept jours de l'issue du scrutin, Donald Trump a pris la parole depuis Palm Beach, en Floride, ce mardi 29 octobre. Un discours qui n'était initialement pas prévu dans l'agenda de l'ancien président américain.

Le candidat républicain a prononcé un réquisitoire agressif contre Kamala Harris, estimant que la démocrate "ne devrait pas être candidate", "n'a aucun remord", ou encore a "l'intention de laisser la misère se propager".

"Il n'y a rien eu de bon dans cette administration Biden"

"Elle fait campagne sur l’idée de destruction et de l’immoralité, c’est une campagne de haine", a-t-il introduit son violent discours contre le camp démocrate.

Durant sa prise de parole, l'ancien locataire de la Maison Blanche s'est particulièrement attaqué à la politique migratoire que compterait mener la démocrate si elle était élue présidente des États-Unis. "Kamala Harris a été la pire personnalité chargée de la question des frontières", a-t-il déclaré.

"Elle a l'intention de laisser la misère se propager, elle ne fait que critiquer en me traitant de nazi, en disant des choses horribles, alors que la frontière des États-Unis est la pire des frontières. On n’a jamais vu une frontière aussi poreuse", a estimé l'ancien président républicain.

Au Texas, Kamala Harris défend le droit à l'avortement dans un Etat ultra conservateur

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Pour appuyer son propos, Donald Trump s'est appuyé sur différents témoignages de citoyens venus témoigner en personne ou via une vidéo, comme "une mère de famille dont la fille autiste a été violée et tuée par un meurtrier illégal".

"J'annonce aujourd'hui que la première chose que je ferai si je suis élu c'est mettre hors d'état de nuire tous ces gangs et que je prendrai des mesures pour dédommager les victimes de ces gangs", a-t-il annoncé.

Comme à son habitude, le candidat républicain a qualifié les migrants "d'assassins, de meurtriers qui risquent de détruire notre pays". Donald Trump a même attaqué d'autres domaines de la politique menée par le camp démocrate ces quatre dernières années, comme l'économie ou la politique internationale. "Il n'y a rien eu de bon dans cette administration Biden", a-t-il résumé.

Donald Trump n'est pas revenu sur les propos de l'humoriste Tony Hinchcliffe qui, lors d'un de ses meetings au Madison Square Garden ce dimanche 27 octobre, a comparé Porto Rico à "une île flottante d'ordures au milieu de l'océan".

Ce discours de Donald Trump intervient quelques heures avant un grand meeting de Kamala Harris depuis Washington qu'elle considère comme un "réquisitoire final" contre son adversaire républicain. Selon les derniers sondages, les intentions de vote pour les deux candidats à la Maison Blanche se tiennent dans un mouchoir de poche.

Matthieu Heyman