Donald Trump prêt à offrir un poste de ministre à Elon Musk en cas de victoire face à Kamala Harris

Elon Musk, PDG de Tesla, le 6 mai 2024, et Donald Trump lors de la dernière journée de la convention nationale républicaine de 2024 dans le Wisconsin le 18 juillet 2024. - Frederic J. BROWN, Brendan SMIALOWSKI / AFP
Les liens entre Donald Trump et Elon Musk sont de plus en plus forts. Le républicain, candidat à l'élection présidentielle américaine de novembre face à Kamala Harris, s'est dit prêt ce lundi 19 août à offrir un poste de ministre ou de conseiller au propriétaire de X s'il redevenait président des États-Unis. Dans une interview accordée à Reuters, Donald Trump affirme qu'il est prêt à confier un poste à responsabilités à Elon Musk "s'il le voulait".
L'ancien locataire de la Maison Blanche n'a pas précisé quel poste pourrait occuper le patron de X et Tesla, mais cette annonce est loin d'être une surprise.
Sur X, dans un message visiblement ironique, Elon Musk s'est dit "prêt à servir" à la tête d'un ministère chargé "de l'efficacité gouvernementale". "Departement of Government Efficiency" en anglais, reprenant ainsi le mot "Doge", un mème régulièrement utilisé par le propriétaire de X.
Un soutien officiel en juillet
Distants pendant de longs mois, Elon Musk et Donald Trump se sont rapprochés ces dernières semaines. Le patron de Tesla et de X avait soutenu le gouverneur de Floride Ron DeSantis lors des primaires républicaines en 2023, mais s'est rangé derrière l'ancien président après la tentative d'assassinat dont a été victime Donald Trump en juillet 2024.
Le point de bascule pour Elon Musk a été le rachat de Twitter, qui a permis au milliardaire de faire passer ses messages. Désinformation, théories du complot... Ces messages ont fait fuir les annonceurs et d’autres utilisateurs, en plus des mesures adoptées par le propriétaire de X, comme l’absence de modération ou la réintégration de profils controversés, dont Donald Trump en novembre 2022.
Les déclarations d’Elon Musk sur X permettent aussi de voir sa proximité avec les idées de l’ancien président autour de la liberté d’expression, de la natalité ou encore de l’immigration.
Lundi 12 août, lui et Donald Trump ont longuement échangé lors d'une "conversation" diffusée en direct sur X. Cette interview, qui a été entachée de problèmes techniques, a été l'occasion pour les deux hommes d'échanger un florilège de théories radicales.