Élections présidentielles américaines 2024
Élections américaines

Donald Trump estime que Joe Biden doit passer un test cognitif

placeholder video
L'ancien président américain, candidat pour sa réélection, estime que "peut-être" qu'avec un test cognitif, "on pourra voir pourquoi Joe Biden prend des décisions aussi terribles".

L'ancien président républicain Donald Trump, bien parti pour affronter Joe Biden à l'élection de novembre, a appelé jeudi son rival démocrate à passer un test cognitif, affirmant avoir lui-même "excellé" à ce type d'examen.

Il "doit passer un test cognitif", a écrit l'ex-homme d'affaires de 77 ans, au sujet du président américain, de 4 ans son aîné.

"Peut-être qu'avec ça on pourra voir pourquoi il prend des décisions aussi terribles", a-t-il cinglé sur son réseau Truth Social.

Joe Biden a passé son examen annuel de santé mercredi, lors duquel il a été déclaré "apte" à être président. La Maison Blanche a indiqué qu'un test cognitif n'avait pas été jugé nécessaire, selon son médecin.

L'état de santé du président démocrate scruté

Le président a répondu aux attaques de son rival sur X mercredi en publiant une vidéo du républicain enchaînant les lapsus lors de récents discours.

"Donald, mon gars. Repasse-toi la vidéo", a-t-il lancé.

La forme des deux candidats, partis pour être le duo le plus âgé à s'affronter lors d'une présidentielle américaine, est scrutée de très près lors de cette campagne. Chaque impair, chute, moment de confusion de l'un, est tout de suite monté en épingle par le camp de l'autre.

Doit-on s'inquiéter de la santé mentale de Joe Biden?
Doit-on s'inquiéter de la santé mentale de Joe Biden?
19:45

Un test cognitif pour Trump en 2020

Donald Trump avait raconté en 2020 avoir passé un test cognitif, qui comprenait entre autres une épreuve de mémoire -- une séquence largement tournée en dérision sur les réseaux sociaux.

"Ils vous disent de répéter des mots: personne, femme, homme, caméra, télé. J'ai dit oui, c'est personne, femme, homme, caméra, télé", avait-il affirmé.

H.G. avec AFP