"Nous en saurons plus lundi": Trump juge que les discussions autour d'une trêve en Ukraine "se passent bien"

Le président américain s'est montré optimiste ce vendredi concernant une éventuelle trêve en Ukraine, estimant que les négociations avec le Kremlin "se passent bien".

Une trêve verra-t-elle le jour en Ukraine? Dans une interview pour l'émission américaine Full Measure ce vendredi 14 mars, le président américain Donald Trump a annoncé qu'on en "saura plus lundi".

"Je pense que cela avance raisonnablement bien. (...) Je pense que cela se passe bien. Nous en saurons un petit peu plus lundi", a-t-il déclaré.

Le locataire de la Maison Blanche a estimé que ce sera "une mauvaise nouvelle pour le monde" si Vladimir Poutine refuse la trêve. À ce sujet, Donald Trump s'est montré optimiste. "Je pense que je le connais plutôt bien, et je pense qu'il va accepter", s'est-il avancé. Ce vendredi soir, Donald Trump a évoqué de "bonnes nouvelles" provenant de la Russie.

Zelensky accuse Poutine de "saboter la diplomatie"

Ce jeudi, le président russe a indiqué qu'il soutenait "entièrement" une trêve de 30 jours, tout en émettant "quelques réserves".

"Nous sommes d'accord avec la proposition d'arrêter les combats", a soutenu le président russe. "Mais, nous partons du principe qu'un arrêt des combats doit conduire à une paix durable et doit également supprimer les choses qui ont été initialement à l'origine du conflit", a prévenu Vladimir Poutine.

Mais de son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé son homologue russe de "faire désormais tout ce qu'il peut pour saboter la diplomatie en posant des conditions extrêmement difficiles et inacceptables dès le départ, avant même un cessez-le-feu".

Édition spéciale - Trump : Poutine, une "déclaration prometteuse" – 13/03

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Jusqu'ici, la Russie a émis des revendications maximalistes pour une cessation des hostilités: reddition ukrainienne, cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan, démantèlement du pouvoir ukrainien en place.

Les autorités russes, Vladimir Poutine en tête, ont toujours affirmé qu'une trêve temporaire ne résoudrait pas les "causes profondes" du conflit, et que donc Moscou n'y serait pas favorable.

Matthieu Heyman avec AFP