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Brésil

Un juge de la Cour suprême ordonne l'assignation à résidence de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro

L'ex-président brésilien Jai Bolsonaro le 30 juin 2023

L'ex-président brésilien Jai Bolsonaro le 30 juin 2023 - Douglas Magno / AFP

Un juge de la Cour suprême du Brésil dénonce un "non-respect réitéré des mesures" imposées à l'ancien président d'extrême droite après des interventions de ce dernier relayées par son camp sur les réseaux sociaux lors de manifestations.

Un juge de la Cour suprême du Brésil a ordonné ce lundi 4 août l'assignation à résidence de l'ex-président Jair Bolsonaro, pour non respect d'une interdiction d'expression sur les réseaux sociaux liée à son procès pour tentative de coup d'État.

Dans un document judiciaire consulté par l'AFP, le juge Alexandre de Moraes dénonce un "non-respect réitéré des mesures imposées" à l'ancien président d'extrême droite. En cause, selon le magistrat: des interventions de Jair Bolsonaro relayées par son camp sur les réseaux sociaux lors de manifestations dimanche à travers le pays.

Selon le juge Alexandre de Moraes, l'ancien dirigeant d'extrême droite n'a pas respecté des ordonnances restrictives imposées en juillet, dont les interdictions de contacter des responsables étrangers ou d'utiliser les réseaux sociaux.

Accusé de favoriser l'ingérence de Donald Trump

Un représentant de Jair Bolsonaro a confirmé l'assignation à résidence et d'autres mesures annoncées lundi. Alexandre de Moraes a également interdit à Jair Bolsonaro de recevoir de quelconques visites, à l'exception de ses avocats et de personnes ayant reçu l'autorisation de la Cour suprême, et d'utiliser tout téléphone portable - directement ou via une tierce partie.

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Ces nouvelles restrictions sont imposées après que Jair Bolsonaro a été accusé de favoriser l'ingérence de Donald Trump, dont l'ancien dirigeant brésilien a dit par le passé être un admirateur.

Le chef de la Maison blanche a récemment lié les nouveaux droits de douane américains sur les produits brésiliens, portés le mois dernier à 50%, au procès de Jair Bolsonaro, dénonçant une "chasse aux sorcières".

I.H avec AFP