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Finistère

"La bêtise n'a plus de limite": le maire de Brest en colère après avoir reçu une lettre de menace

François Cuillandre, maire de Brest (Finistère), le 11 février 2022. (Illustration)

François Cuillandre, maire de Brest (Finistère), le 11 février 2022. (Illustration) - Ludovic MARIN / POOL / AFP

François Cuillandre, le maire de Brest (Finistère) a annoncé ce lundi 6 octobre avoir reçu une lettre de menace à l'hôtel de ville. Une nouvelle que l'élu ne veut pas laisser passer et qu'il affiche en ligne.

Des menaces. En cette matinée du lundi 6 octobre, la mairie de Brest (Finistère) s'affaire à ses premières tâches de la semaine lorsqu'une lettre arrive sur le bureau de François Cuillandre, le maire de la ville.

Y figure l'adresse de l'hôtel de ville, sans mention d'une personne en particulier. Sur l'enveloppe, un timbre reprenant une gravure de la comédie française est collé, mais le contenu de cette enveloppe n'a rien de comique. On y voit une photo de l'édile, visiblement lors d'une prise de parole publique avec la mention "WANTED" ("recherché" en anglais).

Le message est aussi froid que surprenant, s'agit-il d'une menace? Si oui, de quel ordre? Peut-être d'une menace de mort, comme le suspectent nos confrères du Télégramme.

François Cuillandre choisit néanmoins d'afficher la curieuse lettre sur sa page Facebook ce lundi dans l'après-midi. "Reçu ce matin par courrier... La bêtise n'a plus de limite!", fustige l'édile.

Le maire déjà la cible de menaces

Contactée ce mardi 7 octobre par nos confrères, la municipalité de Brest concède que ce genre de menace et d'intimidation est "le lot des élus, notamment ceux de proximité comme les maires".

"Cela peut expliquer la crise des vocations. François Cuillandre a choisi de publier l’intégralité du courrier pour montrer comment, malheureusement, certains, de façon anonyme, se permettent de traiter les élus. Cela pose question. C’est une dérive démocratique qui est quand même préoccupante", ajoute la mairie. Et d'ajouter qu'aucune plainte ne sera déposée.

Ce n'est pas la première fois que François Cuillandre est la cible de menaces. En novembre 2024, le maire de Brest, publiait déjà sur sa page Facebook un message reçu le taxant "d'islamo-gauchiste" signé par un anonyme usant du surnom Neuvième croisade.

Lilian Pouyaud