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Le maire de Nice Christian Estrosi visé par une lettre de menaces, la municipalité porte plainte

Le maire de Nice Christian Estrosi a été visé par une lettre de menaces

Le maire de Nice Christian Estrosi a été visé par une lettre de menaces - Valery HACHE

Reçue entre le 22 et le 23 septembre dans une mairie annexe de Nice, une lettre anonyme à connotation raciste et antisémite, visant le maire Christian Estrosi, la mairie de Nice et le monde politique plus globalement, a entraîné l’ouverture d’une enquête par le parquet. La mairie a déposé plainte.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Nice, après qu'une lettre à caractère raciste et antisémite, contenant des menaces de mort à l’encontre du maire Horizons Christian Estrosi, de la mairie et de la classe politique en général, a été déposée entre les 22 et 23 septembre à la mairie annexe de Nice Pasteur Bon Voyage, rapporte le procureur de la République de Nice Damien Martinelli auprès de Nice-Matin.

La municipalité indique au journal local avoir déposé plainte. Le parquet précise également la saisi du service local de la police judiciaire (SLPJ) pour faire la lumière sur cette affaire.

Dans ce courrier haineux, que Le Parisien a consulté, l’auteur anonyme déverse un flot d’insultes racistes et antisémites: "À mort les bougnouls, sale Palestine arabe zeubi (…) sale juifs, à mort les juifs (sic)".

Une enquête pour injures et menaces envers un élu

Les menaces de mort à l’encontre de Christian Estrosi s’inscrivent dans une rhétorique antisémite, mais l’auteur s’en prend également à l’administration municipale en accusant la mairie "d’embaucher que des bougnouls".

L’auteur étend ses invectives à toute la classe politique française, qu’il accuse d’avoir "ruiné la France". "Tous les salauds qui mettent des drapeaux juifs ou Palestine, vous devez mourir", plaide-t-il.

Face à ces éléments, le parquet de Nice annonce que l’enquête porte sur des faits d'"injure non publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion et menace d’un crime ou délit contre les personnes et les biens à l’encontre d’un élu public", précise Nice-Matin.

Alexandre Simoes