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Christophe Rouget: "Il faut prendre des mesures fortes pour sécuriser l'espace Schengen"

Christophe Rouget: "Il faut prendre des mesures fortes pour sécuriser l'espace Schengen"

Christophe Rouget, du syndicat des cadres de la sécurité intérieure, était l'invité de BFMTV jeudi pour parler des failles dans la coopération des services de renseignement en Europe. "Il faut prendre des mesures fortes pour que l'espace Schengen soit sécurisé, qu'on mette enfin en place les PNR, les fichiers européens des passagers, tant sur le plan aérien que maritime et terrestre (…) Il faut donner les moyens à Frontex, recréer une vraie frontière extérieure de l'Europe qui soit en capacité de contrôler ces personnes ", a expliqué le syndicaliste.

État d'urgence: les policiers peuvent désormais porter leurs armes 24 heures sur 24

État d'urgence: les policiers peuvent désormais porter leurs armes 24 heures sur 24

Les policiers auront désormais le droit, sous conditions, de conserver leur arme de service sur eux 24 heures sur 24 et ce, pendant toute la durée de l'état d'urgence. "Ça ne fera pas tout car un 9 millimètres contre une AK 47, ça ne fait pas lourd, mais ça peut peut-être déjà retarder, décontenancer l'adversaire. Ça peut tout compromettre. Tout ce qui peut leur être opposé doit l'être et ça, ça en fait partie", a expliqué Patrice Ribero, du syndicat de police Synergie officiers.

Le témoignage glaçant d'une rescapée du Bataclan

Le témoignage glaçant d'une rescapée du Bataclan

Six jours ont passé depuis les attentats de Paris mais Lydia a encore du mal à réaliser ce qu’elle a vécu vendredi soir au Bataclan. La jeune femme était présente dans la fosse lorsque les terroristes ont fait irruption dans la salle. Un mouvement de foule la projette à terre. Lydia décide alors de ne plus bouger pour essayer de rester en vie. Autour d'elle, les blessés et les morts jonchent le sol. Après plus d'une heure sans bouger pour ne pas attirer l'attention des terroristes, elle est finalement sauvée par la police. Mais depuis, cette attaque la hante. Lydia espère guérir de ce traumatisme en continuant à fréquenter les salles de concert, la musique, dit-elle, sera sa thérapie.

Saint-Denis: Abdelhamid Abaaoud est mort lors de l'assaut du Raid

Saint-Denis: Abdelhamid Abaaoud est mort lors de l'assaut du Raid

Abdelhamid Abaaoud était bien dans l’appartement de Saint-Denis visé par une opération de police, mercredi matin. Son corps a été identifié grâce à des relevés papillaires, a confirmé jeudi le parquet, il était criblé d'impacts. Les enquêteurs ignorent encore le nombre exact de terroristes morts pendant l'opération. Le parquet parle d'au moins deux morts, Abdelhamid Abaaoud et la femme kamikaze. Les enquêteurs vont dorénavant se concentrer sur la traque de Salah Abdeslam, l'exploitation des différents indices devrait leur fournir de précieuses informations.

Annulation de la Fête des Lumières: pour le maire de Lyon, "ce n'est pas une façon de céder, c'est une façon de résister"

Annulation de la Fête des Lumières: pour le maire de Lyon, "ce n'est pas une façon de céder, c'est une façon de résister"

À la suite des attentats de Paris, la ville de Lyon a décidé de remplacer sa traditionnelle Fête des Lumières par une journée d'hommage aux victimes, annulant toutes les autres manifestations prévues. Le maire de Lyon Gérard Collomb a justifié cette décision sur BFMTV: "Ce que Daesh remet en cause, c'est notre volonté de promouvoir la culture. Au travers de cette manifestation, nous montrerons que nous résistons."

Olivier Lepick: "Un attentat chimique en France reste peu probable d'un point de vue technique"

Olivier Lepick: "Un attentat chimique en France reste peu probable d'un point de vue technique"

Invité sur le plateau de BFMTV, Olivier Lepick, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique et spécialiste des armes chimiques, a réagit au discours de Manuel Valls devant l'Assemblée nationale jeudi matin. Le Premier ministre y a évoqué un risque d'attaque aux "armes chimiques ou bactériologiques", un risque minime à l'heure actuelle, selon le chercheur. "Aucune information ne laisse penser qu'un attentat chimique est en préparation sur le territoire national", a-t-il tempéré, rappelant que ce type d'opération requiert une importante préparation logistique.

Comment les enseignants ont abordé les attentats avec les élèves?

Comment les enseignants ont abordé les attentats avec les élèves?

Les professeurs ont pris le relais des parents pour aborder en classe le sujet des attaques terroristes. Une question épineuse pour les enseignants, confrontés aux désarrois et aux craintes des élèves. Dans un établissement situé à quelques centaines de mètres des lieux des attentats, le dialogue est primordial pour tenter d’apaiser les élèves désorientés et souvent choqués par les attaques qui ont touché leur quartier. Dans une école élémentaire, les élèves, sont invités à dessiner pour exprimer leur ressenti. L'Éducation nationale a également mis en ligne des documents rassemblant des conseils pédagogiques à destination des enseignants. Dans toutes les classes l'objectif est clair: l'école est le lieu où doivent résonner les valeurs de la République.

Saint-Denis:  les hommes du Raid "s'attendaient à un risque kamikaze"

Saint-Denis: les hommes du Raid "s'attendaient à un risque kamikaze"

Jean-Michel Fauvergue le directeur du Raid était l'invité de BFMTV jeudi. Il est revenu sur l'assaut mené par ces hommes contre des terroristes présumés retranchés dans un appartement de Saint-Denis. "Il y avait plus de monde qu'on ne le pensait" a admis le responsable du Raid. Les équipes d'intervention "s'attendaient clairement à un risque kamikaze "a ensuite confié le directeur de l'unité d'élite. Il a confirmé la difficulté de l'assaut, ainsi que la détermination des terroristes: "la porte malheureusement résiste, on a plus l'effet de surprise qu'on devait avoir. Et très rapidement, ils ripostent, avec une fusillade qui dure entre une demi-heure et trois quarts d'heure" a-t-il affirmé.

Attentats: le mystère Abaaoud, mort ou en fuite?

Attentats: le mystère Abaaoud, mort ou en fuite?

L'intervention des forces de l'ordre dans un appartement de Saint-Denis mercredi matin, avait pour objectif d'interpeller Abdelhamid Abaaoud. Ce Belge de 28 ans serait le commanditaire des attentats du 13 novembre, et l'un des recruteurs francophones de Daesh. Tout le monde le croyait en Syrie mais un témoignage a fait état de sa présence en France. Sur les réseaux sociaux, il se vantait d’avoir fait des allers-retours entre l'Europe et la Syrie. Si Abdelhamid Abaaoud se trouvait bien dans l’appartement visé par le Raid, deux hypothèses sont possibles : soit il est mort dans l’assaut, soit il est toujours en fuite.

Saint-Denis: un assaut hors norme

Saint-Denis: un assaut hors norme

Mercredi, la police a neutralisé une nouvelle équipe de jihadistes, cachée dans un appartement de Saint-Denis. Huit personnes ont été interpellées et au moins deux autres sont mortes durant l'opération. Plus d'une centaine d'hommes de la BRI et du Raid ont participé à l'assaut. 5.000 munitions ont été tirées pendant l'intervention, du jamais vu pour une opération de police en France. Les terroristes étaient déterminés et lourdement armés, l’un d’eux, une femme, s’est faite exploser au début de l’intervention. Les spécialistes ont évoqué une véritable scène de guerre.

Attentats: l'enquête avance à grands pas

Attentats: l'enquête avance à grands pas

Le procureur de la République de Paris a annoncé mercredi que l'enquête sur les attentats de Paris avait "considérablement avancé". Les enquêteurs ont pu déterminer que la veille des attentats, les terroristes ont quitté en convoi la Belgique à bord de 3 véhicules. Le lendemain, les trois hommes du premier commando se font exploser près du Stade de France. Dans le deuxième commando se trouvaient les frères Abdeslam ainsi qu’un troisième homme, dont l’identité est encore inconnue. Ils seraient les auteurs des fusillades rue Alibert et rue de Charonne. L'un d'eux, Brahim Abdeslam, s'est fait exploser boulevard Voltaire. Le troisième commando a lui pris la direction du Bataclan. Au cours de l'assaut, deux terroristes se sont fait exploser, le troisième a été tué par les forces de l'ordre.

Des armes pour la police municipale

Des armes pour la police municipale

Présent mercredi au rassemblement des maires de France, François Hollande a annoncé une série de mesures visant à mieux protéger les 3.900 polices municipaux de l’Hexagone. Selon le Syndicat de Défense des Policiers Municipaux, seulement 45% des agents sont armés. Pour mieux les protéger, le gouvernement propose de financer certains équipements et d’autoriser les maires à prélever des armes dans les stocks de la police nationale. Car depuis plusieurs années, les missions de la police municipale ont évolué. Les agents peuvent aujourd’hui effectuer des relevés d’identité et des tests d’alcoolémie. Ils secondent également la police nationale en assurant la sécurité de certains lieux de culte.

Saint-Denis: comment la police scientifique identifie les corps

Saint-Denis: comment la police scientifique identifie les corps

Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris, était la cible de l'opération menée par le Raid et la BRI mercredi dans un appartement du centre-ville de Saint-Denis. Mais 24 heures après l'assaut, les enquêteurs n'ont pas encore réussi à déterminer si le jihadiste belge fait partie des deux morts retrouvés dans l'appartement. L'identification des victimes a été rendu difficile par l'état des corps et les décombres engendrés par l'explosion de la kamikaze. Sur place, l'identité judiciaire a travaillé toute la nuit pour recueillir le maximum de données. Dans cette opération, huit personnes ont été placées en garde à vue.

"Je suis cent maux", l'émouvante vidéo d'une association du 93 après les attentats

"Je suis cent maux", l'émouvante vidéo d'une association du 93 après les attentats

À la suite des attentats qui ont ensanglanté Paris vendredi dernier, des jeunes de l'association Zonzon93 ont décidé d'exprimer leur émotion et leur solidarité par le biais de cette vidéo. Leur projet intitulé "cent maux" a été réalisé par des bénévoles en seulement quelques heures. L'association, créée en 2008, veut prévenir la délinquance dans des quartiers difficiles de Villepinte en Seine-Saint-Denis.

Attentats: les zones d'ombre de l'enquête

Attentats: les zones d'ombre de l'enquête

Huit personnes ont été placées en garde à vue lors de l’intervention des forces de l’ordre à Saint-Denis mercredi matin. Deux hommes seront retrouvés après l'assaut sous les gravats. Parmi les interpellés figurent le propriétaire de l'appartement, une femme qui y aurait aussi logé et une troisième personne liée au prêt de cette cache. Quatre identités restent donc à révéler, le procureur a fait une précision importante: ni Salah Abdeslam, recherché activement depuis vendredi soir, ni Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats, ne font partie des gardés à vue. Le jihadiste belge pourrait faire partie des deux morts côté terroristes, mais l’état des corps retrouvés sur le lieu rendent très difficile l’identification. Les premiers éléments de l’enquête et les observations des policiers tendent à accréditer la présence d’une femme.

Attentats: qui est la femme kamikaze ?

Attentats: qui est la femme kamikaze ?

Pour la première fois en France, une femme s'est donné la mort en déclenchant sa ceinture d'explosifs mercredi lors de l'assaut des forces de l'ordre dans un appartement de Saint-Denis. La kamikaze serait Hasna Aitboulahcen, âgée de 26 ans, elle se présentait comme la cousine germaine d'Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de vendredi. Française d’origine marocaine, la jeune femme est née à Clichy-la-Garenne. Elle a dirigé une entreprise de BTP qui est aujourd’hui en liquidation judiciaire. Hasna est décrite comme une jeune femme obsédée par le jihad. Elle aurait d’ailleurs voulu se rendre en Syrie ou en Irak sans jamais y parvenir.

Attentats: "Avant de mettre plus de policiers, il faut les équiper", soutient l'UNSA police

Attentats: "Avant de mettre plus de policiers, il faut les équiper", soutient l'UNSA police

Philippe Capon, secrétaire général de l'UNSA police, était l'invité de BFMTV mercredi soir pour parler des conditions d'intervention des forces de l'ordre lors des menaces terroristes. "Avant de mettre plus de policiers, il faut les équiper (…) On est en sous-équipement notoire sur les matériels de protection, sur les matériels d'intervention. Il faut qu'on puisse évoluer là-dessus", a soutenu le syndicaliste.

Kamikazes: "D'un point de vue idéologique, aucune différence entre les femmes et les hommes"

Kamikazes: "D'un point de vue idéologique, aucune différence entre les femmes et les hommes"

Mohamed Sifaoui, journaliste spécialiste du terrorisme islamiste, était l'invité de BFMTV ce mercredi soir pour commenter l'assaut de l'immeuble de Saint-Denis contre un immeuble qui abritait des terroristes. Pour la première fois en France, une femme se serait fait exploser. "D'un point de vue idéologique, il n'y a aucune différence entre les femmes et les hommes. L'idéologie salafiste jihadiste accepte que des femmes s'engagent dans ce qu'ils appellent la guerre sainte", a expliqué le journaliste.

Saint-Denis: Hugues Moutouh décrit "des terroristes qui sont là pour tuer et faire un maximum de dégâts"

Saint-Denis: Hugues Moutouh décrit "des terroristes qui sont là pour tuer et faire un maximum de dégâts"

L'ancien conseiller de Claude Guéant pendant l'affaire Merah en 2012, Hugues Moutouh, était l'invité de BFMTV ce mercredi pour expliquer les interventions des forces de l'ordre contre des terroristes repliés. "Un assaut violent mettant face à face certes, une centaine de policiers face à une poignée de terroristes, mais qui sont très déterminés et qui sont là pour tuer et faire un maximum de dégâts", a précisé l'ancien préfet.

Attentats: "Les écoutes vont s'amplifier", explique Bernard Thellier

Attentats: "Les écoutes vont s'amplifier", explique Bernard Thellier

Bernard Thellier, ancien négociateur du GIGN était l'invité de BFMTV ce mercredi pour commenter l'assaut à Saint-Denis contre un immeuble qui abritait des terroristes. La cible principale était Abdelhamid Abaaoud, suspecté d'être le commanditaire des attentats de Paris, mais on ne sait toujours pas s'il était présent dans le bâtiment. "Les écoutes vont s'amplifier. Il le faut, car on a vu que c'est un réseau. En ratissant très large, on va pouvoir retomber sur ces personnes", a expliqué l'expert.

Saint-Denis: les habitants sous le choc après l'opération antiterroriste

Saint-Denis: les habitants sous le choc après l'opération antiterroriste

À 4h20 mercredi matin, les habitants de Saint-Denis ont été réveillés par des coups de feu et des explosions. Le Raid et la BRI ont lancé un assaut de 7 heures contre un appartement qui abritait des terroristes. Le centre-ville a été bouclé toute la nuit. "Ça tirait dans tous les sens et les flics pointaient leurs armes sur toutes les voitures qui passaient de peur que ce soit un autre kamikaze qui arrive", a expliqué l'un des témoins.

Assaut de Saint-Denis: "possibilité d'un troisième corps de terroriste", selon Beauvau

Assaut de Saint-Denis: "possibilité d'un troisième corps de terroriste", selon Beauvau

Au moins deux terroristes ont été tués lors de l'opération antiterroriste de Saint-Denis, tôt mercredi matin. L'un d'entre eux était une femme qui aurait actionné une ceinture d'explosifs. "Il y a éventuellement la possibilité qu'il y ait un troisième corps de terroriste dans les décombres, mais cela est en cours de vérification", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet.

Il a prêté son appartement aux terroristes: "Je ne savais pas"

Il a prêté son appartement aux terroristes: "Je ne savais pas"

Un homme qui dit avoir hébergé deux personnes "qui venaient de Belgique" dans l'appartement de Saint-Denis, au nord de Paris, visé par un assaut antiterroriste, assure qu'il ne les connaissait pas. "Un ami m'a demandé d'héberger deux de ses potes pour quelques jours", a raconté cet homme d'une trentaine d'années, qui a expliqué avoir mis à leur disposition un appartement situé 8, rue du Corbillon. "On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service, je n'étais pas au courant que c'était des terroristes", a-t-il expliqué avant d'être menotté et emmené par les policiers.