Les enfants retourneront-ils à l'école lundi? Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé à la sortie du Conseil des ministres que les écoles seront de nouveau ouvertes lundi.
L'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic avait redouté le mois dernier de nouveaux attentats en France. "Ce n'est pas parce qu'on sait qu'on va nous frapper qu'on a les moyens de l'éviter", explique-t-il samedi sur BFMTV, au lendemain des attentats qui ont frappé Paris. "La menace a changé de nature et explosé", analyse-t-il. Il qualifie l'état actuel de "guerre en tant de paix".
Au moins 82 personnes ont été tuées par des hommes armés vendredi soir dans la salle de spectacle du Bataclan. Des témoins racontent sur BFMTV l’affolement puis l’angoisse en attendant l'évacuation.
Outre les 128 victimes, plusieurs centaines de personnes ont assisté aux attentats de vendredi soir à Paris. Après le choc, les médecins recommandent un suivi pour accompagner les traumatismes. "Quand vous avez été exposé à la mort, vous avez cru mourir et ce sont des images qui restent", explique la psychologue Hélène Romano. "Il faut les rassurer et leur dire qu’ils ne sont pas seuls. C’est important que les proches soient à côté de la personne, qu’ils la soutiennent et la comprennent", a ajouté la psychothérapeute.
Le TGV circulait sur une ligne non-exploitée de la SNCF. Il aurait déraillé à la hauteur d'un pont. Un nouveau bilan fait état de onze morts et quatre blessés au pronostic vital engagé. La SNCF indique aussi que "quelques enfants" se trouvaient à bord du train.
Outre les 128 victimes, plusieurs centaines de personnes ont assisté aux attentats de vendredi soir à Paris. Après le choc, les médecins recommandent un suivi pour accompagner les traumatismes.
Après les attentats extrêmement meurtriers de Paris ce vendredi, un important élan de solidarité s’est lancé dans la capitale. L'appel aux dons du sang a tellement été relayé que les stocks sont désormais complets. L'établissement français du sang rappelle cependant la nécessité de revenir dans les semaines à venir pour reconstituer ces précieux stocks.
Au lendemain des attentats ayant fait au moins 128 morts à Paris, dont 14 dans la rue Alibert dans le 10e arrondissement, des personnes sont venues se recueillir sur les lieux du drame, devant le restaurant le Petit-Cambodge, en face du bar Le Carillon. Des bouquets de fleurs et des bougies ont été déposés devant le volet fermé pour célébrer la mémoire de ceux qui ont été tués.
Vendredi soir, lors de l’attaque du Bataclan ce témoin était au premier rang quand les hommes armés ont commencé à tirer. "J’ai pensé que c’était juste des pétards", raconte-t-il. "J’ai vu le groupe partir en courant, j’ai entendu les gens hurler, j’ai entendu un gars hurler Allah Akbar deux fois deux suites". Plaqué au sol, ce spectateur finit par tenter sa chance et réussit à s’enfuir de la salle où au moins 80 personnes ont été tuées.
Lionel était à l’intérieur de la salle parisienne du Bataclan,"placé au balcon", lorsque la fusillade a éclaté vendredi soir. "J’ai vu des hommes armés d’armes lourdes qui tiraient au pigeon dans le Bataclan", témoigne-t-il samedi sur BFMTV. Il en est sûr: les assaillants avaient "des voix jeunes, entre vingt et trente ans, et une voix un peu plus vieille".
BFMTV a recueilli une série de témoignages de rescapés de la fusillade qui a éclaté au Bataclan, vendredi soir à Paris, qui a fait plus de 80 morts.
Un témoin qui se trouvait dans la rue devant le Bataclan, lorsque la fusillade a éclaté à Paris, vendredi soir, a vu au moins un assaillant, qui ne portait "pas de cagoule, rien". "J’ai vu un mec, plutôt pas petit, typé blanc, de type européen", raconte-t-il sous couvert d’anonymat à BFMTV. "Il était devant le Bataclan, il avait son arme à l’épaule et je voyais les flashs, j’entendais 'BAM BAM BAM'".
Un témoin qui se trouvait dans la rue, lorsque la fusillade a éclaté au Bataclan, à Paris, vendredi soir, a raconté samedi à BFMTV comment des "bruits métalliques, comme des pétards" ont contraint les personnes présentes à se réfugier dans le bar de salle de spectacle. "On a su après qu’ils nous visaient", explique-t-il de façon anonyme.
Le groupe Etat islamique (ou Daesh, son acronyme en arabe) a revendiqué samedi les attaques qui ont ensanglanté la capitale vendredi soir.
Le chef de l'Etat s'exprimait samedi à la sortie d'un conseil de Défense exceptionnel au lendemain de la série d'attaques qui a fait au moins 128 morts dans la capitale. "C'est un acte de guerre qui a été préparé, planifé de l'extérieur" commis par une "armée terroriste, Daesh", a déclaré François Hollande. Le président a également décrété un deuil national de trois jours.
Yasmine est "traumatisée". Cette spectatrice présente au Bataclan a vu "deux fous" tirer sur la foule vendredi soir. "Tous les corps tombaient" raconte la jeune femme, touchée par balles à la cheville. "Ce que vous faites aux Syriens, vous allez le payer maintenant", auraient dit les assaillants. Yasmine a pu finalement s’échapper alors qu’au moins 80 personnes ont été tuées dans la salle de spectacle.
Dans la soirée de vendredi, plusieurs restaurants du 10e et 11e arrondissement de Paris ont été la cible de fusillades. Des hommes armés ont fait feu sur des gens attablés ou en terrasse. Plus d’une dizaine de personnes sont abattues. Ces attaques sont intervenues juste avant celle du Bataclan. En tout au moins 120 personnes sont mortes vendredi soir.
Après la traversée de la Manche à la nage et le défi des 5 continents, Michel Croizon, amputé des 4 membres, se lance un nouveau pari: participer à l'édition 2017 du Dakar. Cette nouvelle aventure humaine nécessite une voiture adaptée spécialement à son handicap. L'homme de 47 ans va s'entraîner de longues heures à piloter sa nouvelle machine, mais aussi à muscler ses bras. Pour trouver les fonds nécessaires à son expédition, Philippe Croizon essaye de fédérer 500 chefs d'entreprises autour de son projet avec sa devise: l'impossible n'existe pas.
La salle était comble vendredi soir lorsque plusieurs hommes armés sont entrés au Bataclan et ouvert le feu sur la foule. Tandis que des spectateurs parviennent à s’échapper, les terroristes se barricadent dans la salle et continuent de tirer jusqu’à ce que l’assaut soit donné par les forces de l’ordre. Plusieurs assaillants se seraient alors fait exploser.
François Hollande a décrété l’état d’urgence vendredi soir après une série d’attaques terroristes à Paris qui ont fait au moins 120 morts. Une mesure qui s’applique sur l’ensemble du territoire et qui implique notamment la restriction de la circulation ou encore la fermeture des salles de spectacles ou lieux de réunion. François Hollande a également pris la décision de fermer les frontières.
Jérémy Maccaud, journaliste à BFMTV se trouvait au Bataclan vendredi soir, lorsque des terroristes sont entrés dans la salle de spectacle. "J’ai eu la sensation qu’ils étaient coordonnés de manière à ce que les tirs soient continus", témoigne-t-il. Depuis une salle adjacente, une forte détonation retentit. "On s’est dit ça va être notre tour", raconte Jérémy Maccaud.
Plusieurs attaques terroristes ont frappé simultanément la capitale vendredi soir. Près du stade de France, des kamikazes ont fait exploser leur charge et dans Paris des hommes armés ont tiré sur des passants. Des assaillants sont également entrés au Bataclan, une salle de spectacle, où les victimes se comptent par dizaines. Au moins 120 personnes ont été tuées, 8 terroristes sont morts dont sept en se faisant exploser.
"Ce que vous faites aux Syriens, vous allez le payer maintenant". Voilà ce qu'auraient dit les présumés terroristes dans la salle de concert du Bataclan à Paris, selon Jasmine, une témoin auprès de BFMTV. La jeune femme raconte l'horreur de la scène : "J'ai vu deux fous qui sont arrivés et qui ont tirés sur tout le monde (...) Tous les corps tombaient." Puis elle explique comment elle a echappé à la mort. "Pour survivre, je me suis avancer sous un corps. Puis je suis allée aux toilettes", glisse-t-elle. "I y a en a un qui m'a tiré dans la cheville. J'ai jamais vu autant de personnes mortes autour de moi de toute ma vie. Je suis traumatisée."
